dimanche, 15 mai 2011
MIRADORS POUR L'EVASION
Du corps électrique
Nous sommes les gravillons
Perles de jade
Dans l'herbe soyeuse
Des faubourgs du vent
De la musique
Nous peignons les flèches
Empennées d'air ambiant
Sous les langages anodins
De l'artillerie de campagne
Le temps nous trouve
Dans son sourire
Chaque soir au petit matin
Du sang dans les mains
Comme une fontaine irradiante
Aux contours d'oxygène
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
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