mercredi, 18 mai 2011
NEW YORK BY NIGHT
Elle accouche d'univers
En fusion ou en transe
Ondoyantes silhouettes
Qui traversent la pluie
En ruisselant gaiement
De ses bras jaillissent
Les tourbillons de sa robe
Au hasard desquels
Surgissent des couleurs
Des sons et saveurs
Pas une étincelle
N'épargne sa chair
Dont l'intérieur est empreint
De l'arôme de la douceur
Et des prégnances d'arc-en-ciel
16:21 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Le village
Il s’étend et s’étire à la nuit
L’éjaculation en périphérie
Dévale les barrières d’autoroutes
Qui confluent aux mégalopoles
C’est un rhizome en surface
Qui fait des fractales horizontales
Dessinées en défrichant les terres
Et les cimes perdent leurs cornes enneigées
Les alpinistes plantent des croix
Avec les piolets de l’ascension
L’interrogation au mousqueton
Quand glisse l’extase en rappel
Le village est la chair du monde
Qu’il découpe en tranche nationale
Sur les passeports ensanglantés de visas
Les timbres superposés de souvenirs
Écrit par : atlas | jeudi, 19 mai 2011
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