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mercredi, 18 mai 2011

NEW YORK BY NIGHT

Elle accouche d'univers

En fusion ou en transe

Ondoyantes silhouettes

Qui traversent la pluie

En ruisselant gaiement

 

De ses bras jaillissent

Les tourbillons de sa robe

Au hasard desquels

Surgissent des couleurs

Des sons et saveurs

 

Pas une étincelle

N'épargne sa chair

Dont l'intérieur est empreint

De l'arôme de la douceur

Et des prégnances d'arc-en-ciel

Commentaires

Le village

Il s’étend et s’étire à la nuit
L’éjaculation en périphérie
Dévale les barrières d’autoroutes
Qui confluent aux mégalopoles

C’est un rhizome en surface
Qui fait des fractales horizontales
Dessinées en défrichant les terres
Et les cimes perdent leurs cornes enneigées

Les alpinistes plantent des croix
Avec les piolets de l’ascension
L’interrogation au mousqueton
Quand glisse l’extase en rappel

Le village est la chair du monde
Qu’il découpe en tranche nationale
Sur les passeports ensanglantés de visas
Les timbres superposés de souvenirs

Écrit par : atlas | jeudi, 19 mai 2011

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