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mardi, 13 mars 2012

AU PLAISIR

Seule la peau du serpent mue

La voix intangible meublant

Ses aventures alambiquées

Comme un surf sur la fumée

Ou un turf dans la purée

 

Telle une veste de marin

Les personnages changent

Au fil du vent qui emplit

Les épouvantails provisoires

Et les moulins de fortune

 

Roulette russe à la main

Les tarots fracassent les indices

Que les prévisionnistes éditent

Comme autant de bibles à quatre sous

Sous lesquelles les gueux brûlent en riant

Commentaires

Comme vous le savez...
La transcription poétique du réel...
C'est à double-tranchant...
Tout jour...
En pleine nuit...
Il nous appartient de transcrire la réalité du vivant en mots...
Le plus souvent... c'est en vain que nous "exprimons" ce souffle-là...

Écrit par : La meunière... | mercredi, 14 mars 2012

Au Plaisir, oui,
d'à nouveau te lire...
et merci GMC'élohim...

Mais pour ici :
Restent les châts, les amphibiens, l'oiseau bleu, Neandertal...
les serpents, les corneilles et les dragons...

Alors c'est con, je le sais bien(!),
mais j’hésite encore pour le choix de ma monture ;
pour la couleur notamment, mais surtout pour l'envergure...

D'après toi, qui connais ma taille,
et vu la saison,
qu'est-ce qui conviendrait le mieux ?
(je t'en prie ne me parle pas de baleine !)

biz et à très vite...

Pessah

Écrit par : Pessah | dimanche, 18 mars 2012

AU BON VOULOIR DU PHENIX

Un dragon ou un oiseau
De feu quand il pétille
Qu'importe au cavalier
Le prénom de Rossinante

Le rossignol chante les couleurs
D'un arc-en-ciel évanescent
Sous lequel s'impriment
Les signes de la folie

Aluminium en fusion
Un lance-missiles dans la bouche
Des torpilles dans les yeux
La trace des sillages sur la mer
Et des feux d'artifice en altitude

Écrit par : gmc | jeudi, 22 mars 2012

A son bon vouloir !

Au meilleur CX !

Nous boirons bien des seaux
De tout ce qui pétille
Et des filles belles à lier
Chevaucheront les Eléphantes

L' envol exhume la douceur
Et leurs sourires s'impatientent
Au jour ils friment
Peu après boivent jusqu'à la lie

Du finitium à la pression
Pour ne pas dire (si tu te trompes) à la louche
De l'ivoire ultime et soyeux
Pour Un passage sur Terre
Tu sais qu'elles ont grande habitude

Écrit par : Pessah | mercredi, 04 avril 2012

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