dimanche, 23 septembre 2012
DIFFEREMMENT IDENTIQUE
Soi-même est un cimetière
Où ce qui est vivant
Ne connaît pas la mort
Tandis que ce qui est mort
S'invente des vies illusoires
Soi-même est aussi un cimeterre
Deux lames unies par l'acier
Face-à-face de la symbiose
Sur lequel ruissellent les larmes
Que la pluie fredonne en souriant
09:41 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 19 septembre 2012
L'OEIL DE LA RIVIERE
Loin des marigots
Où croupit le bétail
La tribu absente ne répond
Qu'à la lueur de l'étoile filante
Sur des chevaux d'argent
Sans harnais ni mors ni étriers
Les plumes volent en souriant
Tels des faucons de douceur
Abeilles dont la reine
N'est qu'allégeance au sang versé
Elégance des garces effrontées
Qui ne connaissent qu'un seul diadème
20:01 | Lien permanent | Commentaires (1)
CHEMIN DES SHAWNEES
Sortir de la ville
Les yeux bouillants du son
Qu'invente la foudre
Pour exciser l'aura de la peur
Sortir de la ville
Sur des autoroutes
Sans tracé ni relief
A peine l'ombre d'un pointillé
Sorties de la ville
A portées de missiles
Le vent couvrant de dentelles
L'arôme d'un sein éblouissant
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 15 septembre 2012
ENTRE LES CILS
La métamorphose du regard
Fait trembler les mondes
Comme autant de seins
Palpitant sous la caresse
L'eau se trouble
Au point de devenir
Ruisselante de l'arôme
Des silences du cristal
Quand le temps s'y prête
Fleurit un arc-en-ciel
Ou un Pont des Soupirs
Suivant le bon vouloir des saisons
14:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 13 septembre 2012
ON SWALLOW FIELD
There's a song in the air
Cruising hearts and souls
Like an early morning
Shining under a wisteria dew
The wind blows from the hand
Drawing circles of jasmine
It's time for the desert rose
To celebrate the white wedding
Not a road on this wilderness
Only savages play the survival
A fiddle is dropping golden traces
Mimosa memories as bright as old crows
13:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 12 septembre 2012
FORAGE
Sous la terre dansent immobiles
De furieux entrelacs de velours
Qui laissent passer les fils de la vierge
En guise de chemin d'étoiles
Traversant la nuit solitaire
Le guerrier marqué du sceau
Slalome entre les blocs d'anthracite
Qui ont forgé son image écornée
Un beau matin se révèle
Quand la terre est gazeuse
Nappe de brume pourpre
Que sculpte la main de l'artiste
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 09 septembre 2012
PILLAGE
Un dub nocturne enflamme
Les chaleurs de la ville
Sous le rythme aromatique
D'un bombardement psychotrope
Le sable bout autour de l'oasis
Central Park à minuit
Rayonne ses chlorophylles
Aux bras des amoureux
On a lâché les trains
Qui zèbrent l'atmosphère
De leurs senteurs de glycine
Sur fond d'orchidée majeure
Lentement s'infuse l'osmose
Pénétrant os et moelle
La mue du serpent s'achève
Sur un festival monochrome
15:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 07 septembre 2012
PANORAMA D'OUTRE-SON
Augment le volume
Et danse la nuit
En bas résille
Sur des charbons ardents
Augment le volume
Et le monde grandit
Sans bouger d'un seul pouce
Juste en le regardant
Monte le son
Admire la perspective
Et ses multiples ramifications
Les œuvres de la souplesse
18:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
VAGUE HISTOIRE D'ECHELLE
D'étage en étage
De plain-pied sur le rez-de-chaussée
Là où s'élève la poussière
En tourbillons de soie
D'étage en étage
La parfaite égalité
Des uniques différences
Ou de l'ultime référence
Rien à cirer
Sur le lambris de mes chaussures
Où même les lacets et les flots
Ne forment qu'un seul océan
18:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
A RECULONS
Tambours battant dans la nuit noire
Un soupçon de miel au-dessus de la brume
Contemple de son œil impassible
Les volutes armoriées de l'indicible
L'eau sereine coule immobile
En cascades voluptueuses
Danses de rois et de reines
Que la nuit étreint d'or
Tandis que reviennent les Apaches
Sur la piste du grand buffalo
L'herbe sourit aux piétons
Qui reçoivent l'averse
17:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 05 septembre 2012
LOVE BLONDE
De l'électricité aux cheveux d'ange
Un cil suffit pour tracer un signe
Ponctuant la végétation du ciel
De ramures multicolores
Des bandes d'alouettes sillonnent
Le creux de tes reins
Et de dune en dune se déploie
L'oiseau de paradis
Des cheveux d'ange à l'électricité
Un cygne s'amuse au fil de l'eau
Qui célèbre le mouvement
Dans l'amplitude de son décolleté
18:25 | Lien permanent | Commentaires (0)