mardi, 19 mars 2013
UN CONTE AFRICAIN
A tous les carrefours du monde
Les intersections linéaires
Ou les crossroads stratosphériques
S'inventent les musiques solitaires
Qui peuplent la nuit d'auras sibyllines
Comme le chant d'un Ougandais
Au beau milieu du Bolchoï
Sous la plaine d'où s'exilent les tourments
Quelques rémoras cherchent toujours
A retenir les nefs sur lesquelles
Les épouvantails jouent au frisbee
Tandis que resplendit nue et solitaire
L'égérie des Walkyries
Cette silencieuse étoile
Traversée des guerres ou des gués
L'impitoyable lévitation sourit
Quand la horde des ombres
Dévalise les bureaux de tabac
Dont le butin ne s'élève guère
Plus haut qu'un vol de sansonnets
Dilapidant ses roupies aux quatre vents
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.