dimanche, 06 novembre 2005
CONSCIENCE
Auschwitz était un épiphénomène
Comparé à cette tragique gangrène
Qui se prépare à l'attention
De ce monde en perdition
Tu te prétends peut-être bouddhiste
Mais le samsara te rend triste
Le sublime et l'infini ne sont pas imaginaires
Ils ne sont réservés qu'aux guerrières
Pas celles qui par l'ego sont asservies
Le samsara est souffrance infinie
De ceci la conscience te délie
Crois-tu que tu l'aies bien compris
Tu préfères te perdre dans des combats hasardeux
Destinés à entretenir cet ego vaniteux
Qui te fait croire que tu es beaucoup mieux
Mais ceci n'est qu'un voeu pieux
Par l'ignorance tu es obnubilée
Par paresse tu choisis d'y rester
Jamais la conscience n'a souffert
C'est vanité que de prétendre le contraire
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