mardi, 24 janvier 2006
CONTINENT ENGLOUTI
Quand la mer reflue et que surgit la terre
Engloutie depuis années, siècles ou millénaires
Tu apprends que l'espoir n'est qu'une pathologie
Seul le silence pourra te faire épanouie
Aucun oracle n'a jamais pu prédire l'Ouvert
Il ne sera jamais fonction de qui espère
Ouragans déchaînés, brises langoureuses, ondées
Tous les climats sans crainte tu pourras traverser
Plus de nuit, plus de jour, que le divin Amour
Peu importe le temps qui s'égrène alentour
Dans cet espace d'éther, de flammes énamourées
Qu'importe le sort de cette enveloppe embrasée
Plus aucun près, plus aucun loin, plus de lointain
Sans manger, ne plus avoir faim, plus de destin
Il n'est de saison ou de poème qu'éclairé
Par une lumière sur une lumière émerveillée
09:25 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Je suis l'ouragan , je suis la brise, c'est moi que tu dois apprendre à traverser.
Je suis la terre et je suis la vague, c'est moi qui vais te porter.
Je suis la nuit, je suis le jour, c'est moi que tu devras égrainer.
Je suis la faim et le destin, c'est moi que tu devras endurer, affronter, supporter.
Je suis le temps, je suis l'espace, c'est moi dont tu devras oublier jusqu'à l'infime trace!.
Je suis l'engloutie et la ressurgie, c'est moi que tu dois apprivoiser.
Je suis silence, je suis espoir, c'est moi qui t'ai inventé...
Je suis l'Amour, je suis la Lumière, c'est moi qui t'ai créé, et aimé le premier!
Écrit par : jubilacion | mercredi, 25 janvier 2006
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