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mardi, 24 janvier 2006

PART D'ETERNITE

Quelle part d'éternité le mort rend à la terre
Peut-on la tronçonner en morceaux éphémères
Et qui peut bien être ce grand et généreux mort
La mort ne concerne jamais que de vulgaires corps

Pour savoir ce qu'est un mort, il faudrait déjà
Savoir a minima ce qu'est un vrai Vivant
Le biologique n'est de la Vie qu'un simple éclat
Un reflet qui n'est pas forcément consistant

La matière n'est qu'une forme presque solidifiée
Elle peut être transcendée de fait par la Lumière
Ses capacités peuvent alors se déployer
C'est alors que surgit un brillant atmosphère

Commentaires

comment un mort peut-il rendre une part d'éternité à la terre?
1: terre à terre : chaque corps en pourissant fertilise la terre, lui permettant ainsi de redonne la vie. par cette création continuelle d'une nouvelle vie la terre devient en quelquesorte éternelle
2 : l'esprit : chaque mort emporte avec lui sa part de mémoire. en l'enfouissant, on enrichit la mémoire de la terre, matière à Histoire, de l'homme et du Vivant
3 : la vie est un prêt que la terre fait à l'homme qui en mourant le lui rend.
voici peut-être quelques pistes?

Écrit par : baramine | mardi, 24 janvier 2006

un vivant serait donc constitué pour partie d'un corps? ceci n'est en rien démontré en l'état actuel des connaissances de l'humanité.

Écrit par : gmc | mardi, 24 janvier 2006

Promis, donc fait!

vraiment, tu as une constante, un fil rouge si j'ose dire, le rôle de celui qui pense que rien n'est prouvé ni démontré...
je nous jouerai pas à celle qui va te le démontrer! et te prouver quoi que ce soit.

Pas marrant!
Toi tu dois nous prouver ce que tu avances c'est à dire: qu'en l'état actuel de tes connaissances il n'est en rien démontré qu'un vivant serait donc constitué pour partie d'un corps!

Tu sais si je te dis ça, c'est au vu des coms que tu as laissés chez moi et aussi à la source!;-)))

je vais reprendre un de tes vers et écrire
"un reflet qui n'est pas forcément consentant"
voilà!

bonne nuit, l'heure n'est pas si tardive que ça ce soir!
Je t'ai donc abondamment ou copieusement répondu chez moi avant de venir ici.
à bientôt!

pour répondre à ce beau poème mais en prose:

il rend à la terre sa matière en décomposition
matière, énergie, tout est dans tout, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme...

l'univers est en perpétuel mouvement sur lui même , expansion, compression, explosion, seule les manifestation extérieures changent ou varient

Écrit par : jubilacion | mercredi, 25 janvier 2006

Bonjour Gilles, un petit poème rédigé en qqes minutes au cercle ce matin... Même s'il n'est pas dans tes thématiques de prédilection, vois y comme un clin d'oeil de ma part, sans aucun rapport avec la reflexion de sabrina hier soir... Et désolé pour les mots 'vie', 'moi'...

Un Monde à part.

De beau matin, au bord de la rivière j'arrive,
Elle est calme, paisible et douce, étendue entre ses rives,
Comme à chaque fois je me pose la question,
Me livrera t'elle ses secrets, ou de moi aura t'elle raison?

La brume couvre encore sa surface,
Tel un vêtement léger la couvrant, la frolant,
Petit à petit elle se dévoile, sans en laisser de trace,
Quand soudain jahit le soleil, ouvrant la voix à un pullulement,

Tous ces heureux habitants, crevant sa couche supérieure,
Fort peu conscients de leur haut degré de bohneur,
Que d'être une forme de vie aussi simple, sans ce degré de reflexion,
Qui a fait que nous sommes tous dans l'aliénation.

Je lance avec mon ustensile meutrier ce leurre,
Qui si la rivière, parfaite et pourtant si cruelle le souhaite,
Me donnera aujourd'hui cette dose de bonheur,
Que d'avoir oublier l'espace d'un instant, la satisfaction que j'éprouve à prélever ces vies.

Écrit par : cale étalon | mercredi, 25 janvier 2006

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