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mardi, 21 février 2006

PAS D'URGENCE

Pourquoi se hâter, aucun temps
Vers où donc aller, hors du temps
Plus d'espace dans le pays des fées
Pur désir d'Unité, liens distants

Une seule saison, sans climats
Plus de mousson, plus de frimas
Un soleil incolore tue l'illusion
Dans une oraison, calme plat

Beauté sans image, pur bonheur
Amoureux paysage, sans laideur
De l'infini caresser le visage
En ultime hommage, à toute heure

Commentaires

Quel bonheur de pouvoir ainsi exprimer cet autre regard et ce qui nous traverse ..
Merci

Écrit par : shusha | mercredi, 22 février 2006

"En ultime hommage, à toute heure ... "

carpe diem ? ;)

Écrit par : Amel Boualem | mercredi, 22 février 2006

pourquoi profiter d'un seul jour quand on dispose de l'éternité?

Écrit par : gmc | mercredi, 22 février 2006

il s'agit pas de profiter d'"un seul jour" ... mais de "chaque jour" et éternellement ! en ne pensant ni à hier, ni à demain ;)

Écrit par : Amel Boualem | mercredi, 22 février 2006

"profiter" appelle une objectivité réfutée par "être"

Écrit par : gmc | mercredi, 22 février 2006

hmm ...
c'est quoi "être" pour toi ?

Écrit par : Amel Boualem | mercredi, 22 février 2006

tous ces textes en parlent, tout dépend de ton regard

Écrit par : gmc | mercredi, 22 février 2006

j'ai pas droit à un résumé ? lol
les qqs textes que je lis ne m'ont pas bcp avancé ...

"être" ne réfute pas tout le temps "profiter" mais juste des fois, tantôt c couci tantôt c couça ... et chui pas sur un scoop ! ;)

Écrit par : Amel Boualem | mercredi, 22 février 2006

"être" réfute "profiter" en permanence.
va donc voir dans la rubrique à propos, ça t'aidera peut-être.
ici n'est pas réellement un lieu où tu trouveras du "prêt-à-penser" ou des théories toutes faites, désolé

Écrit par : gmc | mercredi, 22 février 2006

en permanence ? ça dépens des gens !

pour le prêt à penser, t'inquiète, ça j'ai vite percuté ... et c pas forcément ce que je cherhais, mais juste du "pret à parler" ;)

Écrit par : Amel Boualem | mercredi, 22 février 2006

les gens? mais sais-tu que sur six milliards de gens, pas un ne sait répondre à la question "qui suis-je?", qui peuvent bien être tous ces gens?

Écrit par : gmc | mercredi, 22 février 2006

"Avons nous une destinée ? Sommes nous libres ?
Quel ennui de pas savoir !
Quel ennui si l'on savait !"
Jules Renard

En supposant juste ta théorie des six milliards de gens qui savent pas qui ils ont, on a le choix entre ne pas savoir et se torturer à philosopher dessus, ou ne pas savoir et s'en fouttre royalement pour vivre heureux.
Pour moi, le choix est vite fait ;) et ce n'est pas que je manque de philosophies, au contraire : c'est ça ma philosophie !

Écrit par : Amel Boualem | jeudi, 23 février 2006

chacun fait comme il peut mais il existe une autre voie:
ne pas savoir, s'en foutre totalement, et n'avoir ni bonheur ni malheur, seulement être en Paix et dans la joie.
car le bonheur (être heureux), c'est exactement la même chose que la malheur. à toi de trouver pourquoi, enfin si ça t'intéresse..

Écrit par : gmc | jeudi, 23 février 2006

le bonheur est la même chose que le malheur ?
j'avoue attendre ton explication avec impatience, car non je pense pas trouver pourquoi !

sinon, pour moi chacun a son propre bonheur, ce qui me rends heureuse peut te faire ni chaud ni froid ...
le bonheur est qq chose de perso, c d'avoir ce qu'on veut, de se sentir comblé et bien, ou ... "d'être en paix et dans la joie" pour certains ;) !!???
tu trouves pas ?

Écrit par : Amel Boualem | jeudi, 23 février 2006

le bonheur et le malheur ne sont créés que par toi quand tu qualifies les évènements. or, par essence, tous les évènements sont neutres; et ce que tu appelles "moi" n'est qu'une projection mentale.

être dans le bien et le mal, chez les premiers chrétiens s'appelait péché originel (ce qui signifie erreur de base ou erreur initiale).
pour être dans le jardin d'Eden, il faut sortir du bien et du mal (donc du bonheur et du malheur).

ceci est le prix de la Paix: si tu ne le fais pas, tu habites en enfer (un enfer du genre "quelques îlots de plaisirs sur un océan de souffrance).

Écrit par : gmc | jeudi, 23 février 2006

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