mercredi, 15 mars 2006
A L'AMI CHARLES
Encore une invention de vilain paysage
Pour regretter l'absence du miel et des abeilles
Ce n'est que toi qui a créé un tel naufrage
Ton jardin aurait pu regorger de merveilles
Au couchant de cette existence très éthérée
Tu emplis de tes plaintes un autre méchant seau
Sans essayer de sourire à l'éternité
Tu as laissé la Vie pourrir dans ton caveau
La peur et le mensonge t'ont dévoré sans trêve
Tu n'étais pas de ceux-là que l'Amour enlève
Tu fus l'ennemi pitoyable de ton coeur
Tu parles de celle que tu as négligée, la Vie
Lui préférant des plaisirs futiles sans saveur
Ne va pas croire qu'ici les éblouis s'ennuient
13:40 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Après si peu de temps après...
Après si peu de temps après
J'ai connu l'envers le décor
Le sort qui enserre les regrets
La peur qui transpire à l'aurore
Portera-t-on une réponse
A tous ces corps comme du sable
Sous leurs pas qui tremblent qui enfoncent
La vie l'espoir n'est plus que fable
J'ai vu des choses inexplicables
Des regards aveugles prisonniers
Une place vide autour d'une table
Le temps le monde comme arrêtés
il y a eu trop d'heures noires
D'espaces réduits sans sommet
Et j'ai appris qu'on croit savoir
Après longtemps longtemps après
Des enfants jouent une rue d'Arles
Un air de fête puisque c'est toi
De cet instant d'où je vous parle
Le devenir n'existe pas
***
Michel CARCHIA
Écrit par : nul | mercredi, 15 mars 2006
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