jeudi, 16 mars 2006
PAS DE QUOI SE PLAINDRE
Le ciel n'a jamais blessé personne au soleil
Toi seule lui prête ce type de vilaine intention
Quand le mental projette des jolies merveilles
Le réel se charge de dissiper l' illusion
Sans projections et délires hallucinatoires
Il n'est aucune blessure qui puisse subsister
C'est la fièvre psychique qui fait le désespoir
Et l'espoir qui n'est que son plus fidèle allié
Regarde ta plaie lucidement et sans haine
Elle va s'évaporer comme de la buée
A chaque seconde se dissipent les phénomènes
N'en subsiste pas même une goutte de rosée
Laisse-toi traverser par les courants de pensées
Si tu les retiens, c'est là qu'ils prendront substance
Rien n'arrive que tout est déjà plus qu'effacé
C'est l'attitude qui prévaut en toutes circonstances
10:55 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
A mon âge
Je me demande encore
comment
tout est l'impossible,
ou vraisemblablement
tout reste possible.
J'ai bien peur
de l'ânerie,
de la cochonnerie
ainsi de vacheries,
et de commanderies,
J'ai peur de la bêtise.
J'ai des espoirs aussi,
sans désespoir aucun
assis,
debout je reste.
Souvent,
il m'en coûte de vivre,
Un coquelicot me souffle
qu'il coûterait
encore plus
de mourir.
Je suis las sur le toit,
couché,
à travers toi.
Je t'attends.
Viens !
Liberté,
je te prends entièrement
sans faux semblants.
Pat- Amiko
Écrit par : nul | jeudi, 16 mars 2006
C'est bien agréable de t'écouter
parler ainsi
du temps de cicatrisation des plaies
Écrit par : le bateleur | vendredi, 17 mars 2006
...et le temps n'est qu'une création de la pensée...ainsi que les plaies d'ailleurs...
Écrit par : gmc | vendredi, 17 mars 2006
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