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vendredi, 14 avril 2006

MORSURE DE LUMIERE

Rien n'est plus doux que le venin
Et les corrosions qu'il parsème
Quand il pénètre au coeur du sein
Pour rejaillir tel un diadème

L'onctuosité abrasive
De la couleur de l'essentiel
Déflore la toile sensitive
Dans un élan sacrificiel

Comme un parchemin manuscrit
Dont l'encre s'envole en poussière
Et le papier devient flétri
Sous un projecteur de lumière

Mue du serpent dont la peau meurt
Personne pour se montrer déçu
Quand du cratère de la fleur
Surgit le pollen des très nues

Commentaires

C'est de vous... ou bien vous l'avez emprunté... c'est beau...

Écrit par : jordan | samedi, 15 avril 2006

les mots n'ont pas de propriétaire, jordan; quand des textes sur ce blog ont un auteur identifié dans le temps, son nom figure au bas du post.

Écrit par : gmc | samedi, 15 avril 2006

Les commentaires sont fermés.