lundi, 15 mai 2006
LA MORT EST BELLE
La mort est belle dans cette rivière aux alluvions rebelles.
17:26 | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 07 mai 2006
TOMBE PAR TERRE
Celui dont la quête consiste en un destin ou une destination est déjà un propriétaire virtuel, il me souvient Personne disant "tu auras ton nom dans les livres d'histoire!"; les livres d'histoire, quelle rigolade!! Alors même qu'il n'est personne capable de te dire ce qu'est le temps! Parti d'un rien de lumière pour retourner à un nulle part de lumière, pourquoi donc s'égarer en terre de ténèbres? Tu ne sais rien mais tu es tout, quelle importance toutes ces étiquettes vaseuses dont on peut t'affubler, sois la splendeur des miséreux, personne ne peut égaler ce qui brille dans les yeux quand tous les voiles sont tombés, tu lis dans les formes terreuses et tu vois les desseins noirs qui rougissent sous le feu des lasers de la conscience! Tombe les voiles et tous les regards torves se baissent, aucun ne soutient cela, ils fuient se réfugier dans leurs châteaux de poussière pour se parer d'ornements divers; de l'or qui fond, de l'argent qui brûle, des valeurs qu'on pourrait appeler guenilles car elles ne font que masquer l'avanie, ces valeurs de la bonne conscience engraissée par les pillages, ces valeurs de la moralité de pacotille des proxénètes de la raison; amènez-moi ces justes avec leurs valeurs de misère sorties du casino de cette oligarchie qui se prétend république, amenez-moi ces laïcs et ces clercs qui prétendent être des parangons de bravoure!
Voltaire, regarde donc, on appelait ton siècle les lumières, regarde donc le résultat de vos valeurs! Un troupeau de sauterelles carnivores, c'est tout ce que tu nous laisses comme héritage! ça et absolument rien d'autre! merci d'être venu ce soir, va te recoucher maintenant, on sait que cela partait d'une bonne intention. S'il te plait, Voltaire, va te recoucher, il est inutile d'essayer de m'expliquer que tu ignorais que l'intention est le pavage de l'enfer, un autre peut-être mais pas toi; allez, dégage maintenant, on t'a assez vu ce soir!
19:21 | Lien permanent | Commentaires (7)
vendredi, 05 mai 2006
TERRE NON PROMISE
Aucun pays n'est mien, je règne sur un désert sans limites. Pourquoi devrais-je échanger cet espace gigantesque et illimité contre un hexagone querelleur empli de désagréments ou toute autre forme de terre sans consistance? La patrie, c'est le Père et le Père n'est pas une forme géopolitique artificielle dont on tire profit. La Mère, quand vous en accoucherez, vous anéantira et vous remettra à votre juste dimension. Autant le savoir, plutôt que de s'égarer dans des concepts pathétiques et dépourvus de substance.
En quoi devrais-je aimer cette oligarchie corrompue qui s'appelle démocratie française? En quoi devrais-je aimer ceux qui, partageant la même langue que cette forme à laquelle on m'assimile, ne s'en servent que pour produire des obscénités grotesques? En quoi devrais-je aimer ce soi-disant revêtement pseudo-culturel qui ne sert qu'à faire briller des ego vaniteux et dépourvus de moëlle amoureuse? En quoi devrais-je aimer les pseudos-valeurs d'une société qui laisse mourir de faim 135 millions de personnes par an?
Patrie d'élection, patrie de coeur, patrie de naissance, terre maternelle, terre d'adoption, autant de synonymes pour qualifier ce qui n'est que votre intérêt égotique et absolument rien d'autre. Quand l'intérêt est lésé, les choses sont injustes. Elles ne redeviennent justes que quand il est satisfait. Aujourd'hui, celui qui dit "droit" ne pense en fait que "privilège".
Bon, on sort quand de l'infantilisme?
16:31 | Lien permanent | Commentaires (5)