vendredi, 30 mars 2007
RESERVE AUX ADULTES
Une version audio du poème les doigts de l'aurore.
Les commentaires et critiques sont les bienvenus.
09:57 | Lien permanent | Commentaires (14)
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Une version audio du poème les doigts de l'aurore.
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09:57 | Lien permanent | Commentaires (14)
Commentaires
Tu sais quoi gmc-dear? Tu as une voix de sirène.
Écrit par : . | dimanche, 25 mars 2007
".",
qui crée le son? comme l'oeil crée la couleur, c'est l'oreille qui crée le son...
Écrit par : gmc | dimanche, 25 mars 2007
Pourquoi aux adultes?
Écrit par : Marc | dimanche, 25 mars 2007
et pourquoi pas?
Écrit par : gmc | dimanche, 25 mars 2007
c'est vraiment super gmc,
j'aime bien aussi le texte -vers de terre éternel- de J. D que tu lis très bien.
Écrit par : if6was | dimanche, 25 mars 2007
Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Écrit par : castagnier | dimanche, 25 mars 2007
c'est l'oreille qui crée le son...
Si c'était le cas j'entendrais des voix de sirènes partout. Mais ce n'est pas le cas.
Écrit par : . | dimanche, 25 mars 2007
c'est l'oreille qui crée le son, c'est la pensée qui le fragmente...
Écrit par : gmc | dimanche, 25 mars 2007
La pensée est l'oreille du son . Dans chacun de ses fragments, si la voix est vraie, tout le son.
Écrit par : . | dimanche, 25 mars 2007
vrai - faux, bien - mal...
"il est une prairie au dela du bien et du mal, je t'attends là-bas" (Rumi)
Écrit par : gmc | dimanche, 25 mars 2007
Si les cloches n'y sont point fêlées, nous nous y rejoindrons.
Écrit par : . | dimanche, 25 mars 2007
Waou te voilà sur une belle lancée Gm C
... toute cette douceur, miam!
Écrit par : Nina louve | dimanche, 25 mars 2007
L'oreille porte le son, la voix est mélodie, je me sens comme transportée.
Merci pour le voyage ;)
Écrit par : eden | mardi, 27 mars 2007
Jolie innovation auditive de ta part, GMC.
(et ça marche du premier coup, pas comme chez quelqu'un que je crois connaître un peu....)
Good job,
Voiker
Écrit par : voiker | dimanche, 01 avril 2007
Les commentaires sont fermés.