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mardi, 25 mars 2008

ARCHERIE DU SILENCE

Pont des mirages, un arc-en-ciel soliloque dans des échos de guitare électrique, traversé de mille fuseaux horaires sans retenue autre que la glissade d'une luge sur les strates éthérées d'un temps de déconnexion. Les héros d'hier rencontrent ceux de demain à l'intersection des lignes d'aventure, partage sans complexe des vibrations délictueuses de souffles d'ammoniac oxydant les revers stratosphériques de galaxies embrumées. L'instinct de vie prévaut dans des batailles aux allures d'oxymores parcourus par la foudre dans d'angéliques égorgements, les cavaliers chevauchent les dragons et leur souffle mélange l'azote au soufre, créant des carapaces de soie aux destriers qui plongent sur les faunes étranges d'atmosphères incandescentes. Nait du silence le chant qui perpétue d'antiques traditions, sacrifices inutiles sur des pierres aztèques, tauromachies hispaniques sur des arènes de feu, palais de marbre blanc écrémés par la lumière des lasers que stroboscopisent les sabres des nouveaux bushidos, pointes encrées au curare dans le magma hémophile des atomes. Le sang ruisselle sur les genoux de la lumière, arômes de nuit, traces d'argent, couleur sur couleur, pas un cil qui ne soit mordoré dans la fraîcheur de tous les carnages, la joie brûle comme la flamme d'une plaie d'aurore jamais recousue.

Commentaires

CHANT POUR UN EQUINOXE

Les nomades à la chevelure de feu illuminent les sables perpétués dans le silence de la nuit sans fin, gonflée d'aube et brûlante de fleurs comme du mercure d'argile rose aux tissus répétés du soir. Sous les tentes d'arôme que tissent les fortes roses de l'arène, les nuages allument des feux de paille sous des mousses qui les regardent en se demandant lequel va s'arracher le premier à l'aridité permise des branches, et s'il ne serait pas préférable de perpétuer ailleurs la grande danse de la nuit infinie, où baignent sans le savoir les carapaces de soie du jour à la main si fine qu'un jour l'aube s'y perdit, en criant Rio de la Plata O !

Écrit par : Florent | mardi, 25 mars 2008

SOLITON

Le mouvement est en marche
Comme un mascaret de marée noire
Qui remonte les lignes de force
De l'intérieur des terres
Vers une amplitude de profondeur
L'énergie étale sans avoir connaissance
Le reflux qui berce le tempo
Qu'une lame de feu enclenche
Dans un silence vert titane
Où la poudre s'embrase

Écrit par : gmc | mercredi, 26 mars 2008

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