jeudi, 27 mars 2008
SOLARITUDINALE
S'élancent les trilles de clarté
Dans l'espace mutin d'un alizé
Et la pâleur chaude du coton
Remonte le long des palétuviers
Qui frémissent sous la caresse
Tunique enrobant une veine aiguisée
Sur un derme de velours
Un filon aurifère se met à luire
Sous un filet qui descend des collines
Les feuilles palpitent sous l'audace
Qui attire un sourire aux lèvres
Ensorcelées par le chant du violon
Des courbes s'enivrent autour d'un diadème
Laissant entrevoir d'obscures beautés
Dans un ruissellement de cascade
Le long d'un arc-en-ciel tumultueux
Vague après vague
La mer s'étend dans l'offrande
Les côtes s'embrument voluptueusement
Jusqu'à l'instant précis
Où un rayon de lumière
Vient tendrement s'égarer
Sur le pourpoint épanoui
D'une crique généreuse
Forte de la saveur des eaux minérales
Qui jaillissent en flots pleins
20:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
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