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À L’ENDROIT DU REVERS

Apprendre à clouer les orbites
Lors du vol stationnaire de la pensée
Dans les combinaisons ignifugées du présent
Qui regarde les mascarades publicitaires du temps
Malgré les incoordonnées de l’histoire en guide d’aveugles
Tenant le bâton des siècles pour tracer le sable
À l’invitation naturelle de l’écume qui saupoudre
Le ciel glissant où les chars à voile s’enfuit
Dans l’apesanteur inverse des mâts écroulés
Dans les catacombes transverses où les anges s’échauffent

Un moment d’interruption pour ouvrir la bulle de continuité
Et laisser le mot d’ordre à la théorie des cordes
Que les goélands suspendent en tirant les câbles d’Icare
À des années-lumières que Dédale a pavé d’importance
Pour donner à Minos les virginités d’Ariane
Pendant que Newton fendait le crâne d’une pomme
Et que Robin volait de rapines et d’eau fraîche
Le regard humain en transfiguration de la vérité
Pour faire d’un hors-la-loi une figure christique
Et d’un poème une brillance d’absolu
Au chevet des hommes hypocondriaques
Qui comptent leur cassette avant de casser leur pipe
Et laisser les descendances s’entredéchirer

La suspension d’une évidence au grand-âge de l’éternel
Pour faire les mailles des pelotes du possible
Et couvrir les maux de Pandore avec des fils d’ingénuité
Avec l’imagination des enfances Spiderman
Qui trouvent l’héroïsme au fond de leur iris
Avant de demander un camion de pompiers miniature
Pour rouler sur les ailes de la destinée
De grandes insitutions incarnent d’autres fantasmagories
Sur les voiles impermanentes des siècles qui sourient
Le surfer d’argent, captain America et Iron Man
Unis pour décapiter le shérif de Notthingham

Écrit par : pseudonymes1 | samedi, 25 octobre 2008