lundi, 23 mars 2009
SUR LE BOUT DE LA LANGUE
Il n'est aucun pardon
Les morts n'éprouvent
Aucun besoin de ce genre
Et les vivants qui croient
En ce pouvoir indélicat
Sont ceux qui s'imaginent
Etre des rois ou des dieux
Il n'est aucun pardon
Hors celui que chacun
Accorde à lui-même
Pour les offenses permanentes
Qu'il ose s'infliger
14:14 | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
LE PARDON... C'est t'apercevoir par inadvertance que tu as cessé d'éprouver du ressentiment.
LE PARDON... C'est quand tu as, sans l'avoir ni décidé, ni prévu, la capacité d'agir avec bonté envers une personne qui t'a fait souffrir. C'est pouvoir franchir le monstre pour atteindre l'homme ; tu n'oublies pas le mal qui t'a tatoué, tu passes outre.
LE PARDON... n'a rien à voir avec l'oubli. Tu ne programmes pas cet acte, il coule de source à l'improviste et tu es étonné d'avoir passé le gué.
LE PARDON... est une grâce.
mct
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | lundi, 23 mars 2009
Forgiveness isn't an act, a decision or a thought. It's an understanding of your own potential, past and present, for selfishness and cruelty.
Écrit par : Val | lundi, 23 mars 2009
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Écrit par : شات | mardi, 24 mars 2009
"Tu ne programmes pas cet *acte*...
J'aurais dû écrire *cette manifestation* ou peut-être *cette actuation*?
"LE PARDON... est une grâce" lève l'équivoque.
Tout cela pour souligner la pertinence du commentaire de Val
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | mardi, 24 mars 2009
Le pardon n'est ni une grâce, ni une offense permanente que l'on ose s'infliger.
Il est juste du vif vent la nécessité de poursuivre et d'accepter les contingences de la vie, d'accepter que nous faisons partie intégrante...
Écrit par : Alain | mardi, 24 mars 2009
Merci Alain...
Votre com' me propulse vers ailleurs... ou élargit l'espace de mon champ-chant...
Il fait du sens au sein de mon vivant ; il offre un espace au poème ambiant qui m'investit ; au sein du vent qui n'est que ce RIEN que j'aime peindre "au carré"... vous m'êtes "facteur de progression"...
Merci Alain...
Écrit par : marie'christine TOUCHEMOULIN | mardi, 24 mars 2009
Un astre triomphant
Quadrille l'arc-en-ciel
L'espace du carrousel
Où les mots cavaliers
En livrée d'exercices
Créent un mobile de reflets
Pour l'accrocher au plat fond
Des sables mouvants
Qui ne m'en lisent que plus
D'une écriture "autre"
Jusqu'à mon poème
Piètre ver acheminé
A la force des ricochets
Qui m'acheminent
Jusqu'à devenir soie
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | mardi, 24 mars 2009
Dans la spontanéité des ricochets qui relie ces poèmes réactifs, ou "épidermiques", on peut décrypter la force de vie en instance à travers les anomalies du passage évertué en écriture...
Ici, "acheminer" est en répétition ; voilà qui donne à voir le sens profond de ma précence ici...
Comme j'aime flirter avec ces imperfections reliées à la spontanéité de mon expression en instance!!!
Écrit par : Marie-Christine Touchemoulin | mardi, 24 mars 2009
Merci Marie-Christine, you are a very astute and perceptive person.
Écrit par : Val | mardi, 24 mars 2009
A la Saint Georges
En 1963
Je n'avais que treize ans
Au cimetière
Mes larmes arrosaient les fleurs
Sur la bière ensoleillée
Le ciel était si bleu
En terre vierge
Du baiser de la mort
J'ai choisi ad vitam
La chaleur des larmes
Qui caressait mon visage
Dans l'orbe du Verseau
Lorsqu'on enfouissait "maman"
Depuis lors
J'ai pardonné au sang
De m'avoir éclaboussée
Accidentellement
J'écris
Je peins
Je transfigure un baiser
Pour éterniser l'amour
Sur le mur du quotidien...
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | mardi, 24 mars 2009
Pardonnez moi () mais je sens que la compréhension vous échappe ! pardonner est un pouvoir ou attribut de Dieu, même ceux qui se prennent pour des Dieux et qui auraient de quoi vous faire douter de tout n'ont jamais revendiqué ce pouvoir sinon que pour abuser leurs esclaves... Peut-être devriez vous lire vraiment les mots du Grand Mani Crack...
Écrit par : Bab Yelhom | mercredi, 25 mars 2009
MES CHAPES ET MOI
J'aime assez
Suffisamment
Pour ne pas devoir
Farcir de compréhension
D'insignifiantes vaguelettes
Où seuls des rabots
Peuvent encore pardonner
Les fautes de frappe
Que la ponctuation absente
Dessine sur la circonférence
D'un hymen aussi neuf
Qu'une pupille dilatée
Écrit par : gmc | mercredi, 25 mars 2009
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