mercredi, 25 mars 2009
UNE AMENUISERIE SANS MANIERE
On se poudre les yeux
Comme on regarde une femme
Du satin dans les mirettes
Des pervenches au coin des cils
Pas de manières
Dans les plasturgies sylphides
Qui dévergondent les plastiques
Sous d'anodins vocables
Du bois pour le feu
Et tout brûle
Un incendie pour demeure
Dans une mer de napalm
A la douceur flamboyante
Qui peint des vénustés
On saupoudre des femmes
Comme on garde les yeux
En satin de nuisette
Une avalanche au coin du mil
00:11 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Sur le bout de la langue, donc.
Écrit par : Chr. Borhen | mercredi, 25 mars 2009
Parce que la poésie ne sera jamais qu'un mot d'amour juché inopinément au bout de "lalangue..."
C'est un peut lacanien ou coctailien... je vous "l'accorde" raide en cheminant...
Écrit par : Marie-Christine TOUCHEMOULIN | jeudi, 26 mars 2009
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