dimanche, 21 février 2010
FONDRIERE
Porte et fenêtre
 Couloirs de vent
 Balises de compas
 Pour sensations d'itinéraires
 
 D'un pas franchir
 Sans y aller
 Saveur d'un mouvement
 Qui ne bouge pas
 
 Secret derrière la porte
 Ouverte à tout vent
 Qui l'imagine fermée
 Pour au mieux la séduire
12:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
ATOLL
Sur une desserte abandonnée
Flottent les ellébores
Hauts-fonds sous-marins
D'où s'élèvent les fils d'Ariane
Au milieu du corail
D'étranges élégies s'élaborent
Dans la douceur des caresses
Qui infuse en plein cœur
Un limon festif éclaire les bulles
Qui montent vers la surface
Et libèrent leurs saveurs
Dans le vent des couleurs
10:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 20 février 2010
TIEPOLO SONG
La lumière d'une compression de songe
 Lappe la bière rosée d'un vitrail rougi
 A l'absolu d'une huile ardue
 En châsse d'une bonne heure d'automne
 Un point d'origami éperonne la buse
 Rêveuse de trop de codicilles
 
 Rivage désertique des paupières
 A l'atterrissage qui envoie en l'air
 L'amour des doges du quadrille
 Aux mille fûts de traction avant
 
 L'évolution des appartements mâles
 Enroule les floraisons de faux cils
 Dans les larmes des chalets méthodiques
 Quand la folie délire au grand bal
 
 Graff des fées sur des contes classés
 La chouette est pucelle qui leste
 Le Targui d'un port
 Sous la pierre des amants dégrisés
15:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
PIECE DONNANT SUR LE PÔ
Aiguière au goût braisant les longues saisons
 Comme l'apéro ancestral des sagittaires
 L'insuline murit sans but
 En mignonne chair des charmes d'Eole
 Poitrail ami des cornemuses
 Au nid du croc qui sert le trot
 
 Cerbère rouille au rivage des airs
 La tête rit dans le trèfle des voix
 La moue relit l'éloge en coin de rue
 Au dîner échu on pressent l'action
 
 Malaparte s'envole en moutonnant
 Du fond de l'asile où la résine coule
 Des mèches en charmille d'alambic
 Délire de volcan au balcon
 
 Opéra des opales qu'imitent les palissades
 Don des classes a la carafe féconde
 Chou et laitue de l'est du ciel
 Lapereau qui comme les terres
 Se grise ou s'aiguise en coup de firmament
13:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
PLEURS ET MOTS DES LAVES
La mer en ses rangs
 Si profonds d'engoulevent
 File en vain le saut des crocs
 Un vol réel surfe sur Issoudun
 
 Rêve de l'envers au rire qu'on immole
 Tribut d'hier épris des combes
 Vermicelle du son où le désordre agonise
 La foule hume irisée les têtes de pont
 
 Très près des filous facilement
 Le don des mots déterre l'amusement
 Dont le fumet caresse la rainure
 Du bord surligné d'un emprunt fou
12:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
POESIE DE LYONNESSE
L'eau des orpailleurs laisse l'ouragan
 Araser la mer des mages centenaires
 Sur les bancs du beau mur
 Cher aux jarls et aux lionnes
 Vitrailleuses de la mie du décor
 Au glossaire d'omicron
 
 Le dessert vire en nage
 Dans les voileries de rêve qu'on tète
 Debout au point nu du riz étrange
 Qui décompresse sur les jupes d'ascension
 
 La main parle un Volapük étonnant
 Les idées croulent au fond des cils
 Charriant les portes cubiques du réjouir
 Les lyres et les ballots de Santa Claus
 
 La police milite au bras des rues du pal
 Face aux crèches de classe
 Les tuniques attouchant l'est
 Sur la paume d'un gauleiter
 Coup de grisou en guise d'agrément
11:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
TALC DU BLEU D'EMAUX
Enlaçant la terre
 Le blanc d'un siphon s'écoule
 D'un soc enfile un décor d'été
 Au saut d'un flutiste en vol d'airelles
 
 Hourdis de vers innervés en console
 L'obus sied au tri des combles
 Et désorganise le vernis de sel
 Dans la foulée des cristaux en fête du mil
 
 Le pas des filles glousse passionnément
 Autour de l'hymen dont l'humeur de sang
 Parfume l'épaisseur du rare
 D'une haleine boréale sous la cambrure
10:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
POLITESSE DE L'EAU
L'orage laisse les pylônes hors d'eau
 Bâche sans gène à Gérardmer
 Le beau mât sur les dents
 Qui rayonne la chair fraiche
 Orne de vitamines rieuses
 Les grillons de l'aumône
 
 J'ai l'âge des scélérats
 Me dit Eve en-tête de nos voix
 Au parloir nu des franches bougies
 Où se presse le jus des sensations du sucre
 
 Maintenant le vélin bu par les ans
 Les dits du débat ourlent de faux cils
 Les portes ludiques du charivari des jours
 Sans capote les palans délirent
 
 L'obélisque rital délure en Combray
 Les frasques de la canne à pêche
 Dont le chant et la trique butinent
 Sous les chopes d'alter ego
 Les cousines madrées des sourcils
08:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
ETALE DANS LE MUR BLEU
L'amant délasse les terres
 Nations planant sous les ans
 Fiasco des temps
 Contre elle un cerf-volant rutile
 
 Onction lente des nervis du dictionnaire
 Bure de touristes aux sombres dossiers
 L'organisme raffine les ailes
 Dessous de filles aux cuisses ouvertes
 
 Défilent les poisons en souriant sciemment
 A l'ordinateur consanguin
 L'art se peint dans le défait
 Métal à l'aise sous le crack des dorures
07:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 19 février 2010
L'ECOLE AUX EPIS
Le cirage héliporte l'eau
 Nage de la neige en jarre
 Décollage des larmes d'embrasure
 Que digère la lionne des brèches
 Dont les muqueuses irritent l'aspiration
 
 Un geai des allées rares
 Manie l'ivresse en thé du noroît
 Par la grâce d'une noire frangipane
 Superstition ou danse du cari
 
 Bienvenue au sang de la menthe
 Les bandits déroulent le flot des îles
 Art déco pour louve des tropiques
 Dont se passent les carrosses en délire
 
 Rituel des broncos du Péloponnèse
 Phrases de canal en neige pâle
 Scolastique du tir en chandail vert
 Le réchaud sous la paupière
 Aile les damasquines et les coutils
13:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
CON COUILLE ET PIS
L'héritage des torpédos
 Naît du rasage des chapes
 Quand du grand mal éclot la noix
 Verge que lèche l'ivrogne
 Dans l'inspyration qui s'émule
 
 Joey ramone dessalé
 Aux armoiries enivrées d'aise
 Par le filigrane d'un as noir
 Dont le carillon est sourire
 
 Brave et nue sans amiante
 Sur les haubans des routes qu'elle enfile
 L'aurore déclot les doux portiques
 Où s'empale le gésir des draps roses
 
 Sombrent les rites des étés durs
 En arpège des arts de l'anal
 Le mastic s'étire en chanteur vert
 Sous les chaudes rivières
 Qui émoustillent les seins d'Anne
12:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
DU BORE DANS LE SANTAL
Salade des élémentaires
 Au tempo lent d'action
 Qui affaisse le temps
 A l'ombre entière d'un zéro pile juste
 
 Le désir naît à son érection
 Pure ellipse où les nombreux se brisent
 Dans l'alizé de Joséphine
 Fil du délice sous les bas rouges
 
 Boisson des fleurs d'Irancy en somme
 Dieu des leurres sanguins
 Le pain de l'art est élévation
 Maison leste des cruches qui parlent
11:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 18 février 2010
SANDALE DU BUT EN OR
Lazare déballe l'artillerie
 Ponction de potins
 Au label scellant
 La flibuste anéantie par le sombre héros
 
 Les irradiations de saison
 Prisent l'ombre du soupir
 A l'ossuaire infiniment irisé
 Sous les rutabagas des fleurs de lys
 
 L'or se dit en pleuraison
 Sans adieu de lueur
 Invasion d'un arpent de larmes
 Par l'échancrure que baise le son
21:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
LE CONTOUR DES TRILLES
Tanne les rives au corbeau
 L'écharpe autour du dey
 Ta main noircit le gant
 Qui lèche la Vologne
 Au front de pierre enluminée
 
 Un point requinque les années
 Où s'abîment les lézards noirs
 Arrosoir gratifiant
 Les caleçons de cuir
 
 D'une avenue inerte
 L'aube en file courte
 Décore les cols de lipstick
 En plaids et cire d'harmonie
 
 Du riz dans les tessons
 Pêche à la sarbacane
 Le sang très vert magique
 Poutre des pierres chaudes
 Qui étale scintille
21:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
BULLES D'OR EN SCANDALE
Falbalas des artistes
 Ou potion des anciens
 Blanc des aisselles
 A néantiser les sombrerophiles
 
 Les missions des hardis sont
 Eprises de son sourire
 Misère d'infime irridescent
 Sous le manga qui refleurit
 
 Diction du repaire à cidre
 Radieuse sans temps
 Epaule centrale lue par friction
 Du champagne des voies d'oraison
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
SOUL SACRIFICE
Les mères ignorent
 La beauté de Shahrzad
 Occupées qu'elles sont
 A peupler la ville
 De venelles chimériques
 Au lieu de profiter
 Des jardins suspendus
 Sur lesquels trône
 L'ombre légère
 D'Ishtar et de Sémiramis
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
FLAMMES ARGENTINES
Le bord des nuages
 C'est l'entrepôt des autobus
 De temps en temps
 Un chauffeur s'en évade
 Pour dire l'heure des étoiles
 L'oeil décollé
 Du plafond de faïence
 
 Le piano n'est jamais trop étroit
 Extensible à l'infini
 Pour teindre l'évanescence
 Des couleurs élimées
 Se faisant passer pour des idées
 
 Il faut brûler pour s'évader
 Dit-elle en souriant
 Ou ne souriant pas
 Peu importe au fond
 Aucune porte ne résiste
 A l'haleine du cristal
11:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
RESPIRATION
Désencombrer la jouissance
 Comme une averse de limpidité
 Un ouragan de transparence
 Pur volcan d'évanescence
 Dont les laves tranquilles
 Reposent en souriant
 Au confluent des tempêtes
 Intempérie immémoriale
 Qui s'amplifie d'elle-même
 Sans jamais remuer un cil
11:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
CAILLASSE DU BORD
Factrice au défunt parti
 Tempo qui vient de l'eau
 Ancienne
 Et lit la ronde des flots
 
 A l'air d'une sardane en émulsion
 Brise les sonneries sous le pire
 Dessert qui glisse sa frime
 Sur la langue qui frétille au ras
 
 Perpétuation de l'assise
 Rieuse au si long temps
 Fusion d'une épaule de santal
 En pamoison qui dévoile le chant
08:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 février 2010
PIAS RECORDS
L'impératif est un parfum
 Au moins au temps
 Que prennnent
 Les lignes de flottaisons
 
 A l'hydravion au canadair
 Se pyrolysent les piloris
 Geysers de glycines
 Aux graffitis affriolants
 
 A qui l'interprétation
 De l'onde silencieuse
 Rayon de miel sans alvéole
 Champs d'étoile en moisson
15:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
CAUSE TOUJOURS
Les cicatrices superficielles
Tracées au couteau
Sur la peau
Plaies béantes des sourires
Sur lesquelles je reconnais
La griffe ou le dard
D'un missile thermonucléaire
Relis encore
Relie encore
Délit d'abord
Délie d'abord
A l'écho du reflet
A l'écoute du secret
Pictogramme de miroir
Qu'y vois-tu dans le noir
Qui vois-tu dans le soir
Crépuscule ou aurore
Epices de l'instant
14:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
PAINTING SOUNDS
Apprentissage du langage
 Peut-être un jour un mot
 
 Peindre au sisal
 Sur des torrents de feu
 Dont le givre exaspère
 Les tempéraments
 
 Tout ça pour rien
 Ou peut-être un matin
 Articuler
 Un simple mot d'amour
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
PHOTOSYNTHESE DU CHROME
Rouge comme la neige
 Et son sang vert d'encre
 Qui dévergonde la chlorophylle
 Dans les reliefs de la transparence
 
 Rouge comme un canon
 Ou un choeur d'atmosphère
 Qui tire du diamant
 Des boulets de charbon
 
 Rouge comme un bleu
 A l'arôme sylvestre
 Au profil de danseuse
 Rouge étincelle
12:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
AUBURN
Aucun risque
 Pour l'ignifuge
 La dentelle aime les jabots
 Et le chapon la broche
 Les comtesses aiment les élans
 Qu'elles collectionnent
 Depuis toujours
 Frou-frou et jolis atours
 Des rives du Styx
11:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
PRECIOUS
L'innocence est barbare
 Aux yeux du crime organisé
 Dont l'intention est évidence
 Annihilée par le chaos
 Héritage fondateur qui décivilise
 Les flocons citoyens
 Aux narines attendries
 Par le fumet volage
 Dont se repait le coq
 Des villages charmants
11:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 16 février 2010
TOURBILLON DE DECOLLETE
Gitane au bandana
Ishtar des faubourgs
Où le gang de la main noire
Fait de ta chevelure
Une armée sans frontières
Au poing américain
A la barre à mine
Trace des graffitis
Sur le son des cuivres
Adepte des venins
Aux autoroutes filant
Des ellipses en corolle
De paisible harmonie
Rutilance du son
D'un calme arpège
Au centre névralgique
D'un toucher de paupières
Aux cils délicats
17:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
REDEMPTION ON A WHEEL
Et l'on repeint d'un cil
Le tranchant d'une guitare
Electrique of course
Easy Rider en solo
De cathédrale
Des chamans au coin des rues
Dansent sur des chevaux
Aux mors écumant
Des marées de velours pourpre
Pas de quartier
Sur la lune de l'Alamo
La Muerte à toute heure
En salves d'échancrure
17:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
HIEROGLYPHE ACOUSTQUE
Culture du larsen
Fragment d'obsidienne
Enluminure du chant
Des scalpels détonnants
Bouillon sans brouillon
Sous lequel flotte
Le regard d'un œil d'or
Aux pyrolyses vertigineuses
Chant d'un départ
A l'itinéraire sans balise
Autre qu'un doux baiser
Brûlant dans sa fraicheur
16:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
PYROGLISSE
Barbarie et sédition
Mamelles réfractaires
Au feu des ablutions
A l'affabulation
Prière de la diffamation
Sanctuaire de guerriers
Couteau et dague enlacés
Au combat la beauté
Sans un lacet délié
Décorsetée comme un jamais
Volupté sans veuvage
16:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
APPALOOSA BAY
Derrière le vent froid
 Les températures n'ont plus cours
 Oueds qui jaillissent
 En geysers de coriandre
 Artifice de la glisse
 Qui surfe sous le temps
 En arabesque aztèque
 Sur le tranchant de la valse
 Tango apache et boléro
 D'une perle noire et d'un oiseau
15:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
PLAINE EN TIERS
Cité des chutes
 Commencent les cascades
 Où les pieds endoloris
 Respirent à pleines dents
 Le bouillonnement du volcan
 Qui sur le permafrost
 Délivre le parfum
 Et s'enivre en souriant
 Des mille et un tourments
 Que s'inflige la grâce
15:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
ET BRÛLER SIMPLEMENT
Claire est obscure
 Ou l'obscur est-il clair
 D'un fragment d'Héraclite
 S'élèvent les stalagtites
 Envolées de paraboles
 Au paradoxe d'Hyperborée
 Pourquoi les Fleurs
 Dit le parfum
 En se mirant
 Dans l'eau sans fard
 Qui enlumine son tain
14:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 février 2010
DRAWING
Pay me with a smile
I would just give a dime
To be enlightened
By the caress of your charm
Pay me in a smile
For the beauty of the light
Full moon in the sky
Harmony in full flight
14:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
DETOUR MENANT AUX FONDS
Peupler la page
Repeupler les nuages
Du souffle hautain
D'un sourire au jasmin
Le pain de l'insouciance
Riant au creux de reins
Tyranniser les idiomes
Les latins de campagne
Où battre le blé
Déflore les giratoires
Et les tremplins
Fleurir des mémoires
A la pierre angulaire
De souvenir d'alphabet
Tracé à l'acide aminé
Sur le contour des cils
Les versets se renversent
Dans des averses de satin
Marées transversales
Au teint sans fond
Où loin s'en faut
14:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
PEINDRE A LA LUEUR
Met tes baisers dans les miens
Le feu n'en est que plus serein
Mêle tes brasiers dans mon sein
Outrage de la peau et du venin
Aux traces essentielles
A l'arôme d'hydromel
Tu peins des chansons sans appel
Ô barde des chemins mortels
Aubades aux senteurs de santal
Capharnaums pour aurore idéale
Atomiques plaies du carnaval
Sourire haut du boréal
Boléro du panoramique
Poncho ou danse du faucon
Ton regard inonde de saveur
L'aube des temps et des cadences
13:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
AU PRIVILEGE
Et je vois Claire
 Qui sur la digue
 Enlace de caresses
 Le regard et sa danse
 Foudroyante
 
 Et je vois Claire
 La superbe à la tête
 Des feux de la joie
 Effeuillant ses talents
 En larmes de lumière
 
 Et je vois Claire
 En périmètre aveugle
 Des fleurs dans les mains
 Couvrant de son manteau d'ivoire
 Les arabesques du temps
 
 Quelle aventure en clair-obscur
 Décoche le sourire de l'ouverture
 Empennant de parfum
 Les traits de l'arc-en-ciel
 Fulgurance et arpège du jasmin
13:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 02 février 2010
SUR LE GRANIT
L'enfant qui use
 Trouve toujours une larme
 Perlière d'océan
 Au doux rafraîchissement
 Pour peupler son sourire
 Des lueurs d'innocence
 Propres aux tricheurs
 Qui décapitent les épouvantails
 Et réinventent l'illumination
 Des sapins de Noël
10:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
 



