vendredi, 18 juin 2010
MAGICAL CHAOTIC TOUR
Personne ne domine la parole
 Et sous le clinquant des mots
 La barbarie est toujours là
 Qui ne veut que rehausser
 Des primitifs se prenant pour des dieux
 
 Les barbares finissent toujours
 Par brûler les empires
 Pas un prétendu civilisé
 Ne survit à leurs charges
 D'où n'émergent que ruines
 
 Barbares et barbarie
 Sous le printemps des orgues
 Et la polysémie du napalm
 Scintille l'ombre relative
 D'une lance frémissante
15:54 | Lien permanent | Commentaires (1)
GRAND TOURISME IMMERSION
Terminus porte des étoiles
Transsibérien des galaxies
Un cheval et un gun
Pour jouer si le temps s'y prête
Un harmonica éventuellement
Pour bercer les balalaïkas
Qui naviguent à l'Ouest
Du Rio Grande
Siffle et musarde
En regardant passer les trains
De temps à autre évaporer
Un convoi postal
Pas d'urbanités
Les cendres du désert
Repeuplent la taïga
Autour du Baïkal
Chaloupe un reggae
Comme un doux frisson
Au travers des glycines
Et du romarin
12:45 | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 08 juin 2010
SALON DE BEAUTE
Pourquoi faut-il
 Sauver les mondes objectifs
 Virtuosité de rêves
 Qui se projette
 Sur la grève des virtualités
 
 L'amour se suffit à lui-même
 Sans nul besoin
 D'un imaginaire autre
 Pour brûler doucement
 Dans les décombres
 
 Je peins des épouvantails
 Que peignent les oiseaux
 Du vent et de la mer
 Saveurs et arômes
 De la liberté d'expression
10:51 | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 07 juin 2010
GAE BOLGA
Des lances pour toute danse
Un chant zoulou sur les crêtes
Marche qui habille d'un rythme
L'harmonie des arbres
Un truc d'homme
Dont le sourire étincèle
Dans l'oreille d'une femme
Pour qui le chant résonne
D'une vibration incendiaire
A l'arôme infini
Répétition pour un hors-d'œuvre
Une caresse dans la main
Monte la pluie en douceur
Tandis que tombent les préjugés
Dans ce déshabillage insouciant
Qui effleure de son sein
La brûlure veloutée
Se laisser faire
Sous la vague qui lèche
L'intimité des feuilles
Onduler peut-être
Sur des cadences qui cascadent
Tandis que s'écoulent les filets
Qui glissent leurs arômes
Au travers des glycines
Et sourire en arpège du plaisir
Nuée ardente embuée
Par l'eau vive
Qui laisse les pulsations
Régir le don et l'abandon
Des montagnes russes
Surs lesquelles flotte
Un clin d'œil harmonieux
18:20 | Lien permanent | Commentaires (2)
SOEUR DE SANG
Parfumé au kérosène
Des lignes d'obsolescence
Un masque s'immisce
Dans Venise découverte
Plus de more
Sous les toges
Que la fête déloge
Roule et tronçonne
En sarments de sortilège
Où va le flot
Du gris qu'on roule
Entre des doigts malhabiles
Du désir de geyser
A la jouissance incurvée
Rien que la plaine
Pour élucider les sorbets
17:27 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 03 juin 2010
REVERBERE EN LARSEN
De multiples sourires se lèvent
 A l'est de la mer
 Tandis que le soleil s'éveille
 Au couchant des miroirs
 
 La pluie monte du sol
 En confettis souriants
 Polychromie aromatique
 Que l'océan sème sous le vent
 
 Aujourd'hui c'est dimanche
 Même les jours fériés
 Où les enfants des roses blanches
 Portent un parfum de cancer
09:00 | Lien permanent | Commentaires (1)
KA MATE KA ORA
C'est un chant indien
Des tambours plein les yeux
Une pluie de feu empenne
Des flèches d'argent
C'est un chant indien
Sur des guitares magnétiques
Polarités inversées
De la douceur électrique
Des frissons de délice
Caressent d'un souffle
L'extrémité des seins
D'une galaxie en extase
D'une pierre le sang coule
En torrents de velours
Qui montent vers le ciel
En volutes mordorés
C'est un chant indien
L'homme blanc sourit
Sans rien y comprendre
L'homme noir affranchi
Brise les chaînes
D'un simple clin d'œil
C'est un chant indien
Et qui peut bien savoir
De Goa a Little Big Horn
Ce que deviennent
Les hordes de buffalos
Au printemps des sirènes
08:35 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 02 juin 2010
MATINS DU MONDE NAPOLITAIN
Sur la route se dressent
 Des chemins d'embuscade
 Dont l'absence de détresse
 Laisse entrevoir la muscade
Balle de mousquet
 En dentelles ou jupons
 Sur le velours du parapet
 Quel est ton nom
Retour à l'envoyeur
 Rien n'est jamais sorti
 De la main qui ensemence
 Les sentiers d'aventure
D'une ligne à l'autre
 Sur le fil de l'équateur
 A Pandora les avatars
 A Shangri-La les popstars
08:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
 



