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mardi, 03 mars 2009

L'HALEINE DE LA MOELLE

Un doux murmure
De silence enchanteur
Repose au coeur des mondes
Comme un onguent sucré
Qui réchauffe ses membres
Dans le velours de vair
Du centre de l'orage

Clarté de l'épice
Dans la voix qui chante
Des balades ou des voyages
Une crème solaire
Pour la peau de la joie
Qui s'émerveille le soir
De n'être qu'un matin

dimanche, 01 mars 2009

D'EPRISE

Est tyran celui qui ignore
Les vertus de l'impuissance
Et prêche l'agitation
Qui fait se mouvoir
Des ombres dans la poussière
Un moment suffit
Une simple seconde
Pour retrouver la fraîcheur
Qui règne sur les saules
Dont les larmes sèches
N'abreuvent que des rêves
Et des ferments d'orage

SAISON DES SIMPLES

Le calendrier de la jachère
Est bloquée sur printemps
La nuit de velours
N'ayant pas d'autre sujet
De conversation
La pluie parsème le jour
De ses formes d'abondance
Consacrant son temps
A nourrir les ivrognes assis
Autour d'un repas de fête

QUESTION

Ancien nom de torture
Qui quémande des croutons
En savourant la mie
Ou bien est-ce l'inverse
Peu importe en fait
Tout dépend de la façon
Dont le grain considère le pain
Et savoir si la mie vient
Avant ou après la croûte
N'est que de peu d'intérêt
Tout comme le fait que la croûte
Soit noyautée par la gangrène d'ailleurs

DESTRUCTION

Les murs se fondent
Dans un merveilleux cri
Qui glisse sur la ville
Bandit que la foudre
Permute en des bornes
Que l'illimité prend à sa charge
Là où bronze l'argent
Là où toute ville est en or
Là où se garent les vauriens
Qui sourient à mourir

DERELICTION

Les murs s'effondrent
Dans un silencieux bruit
De glissade immobile
Tandis que la poudre
Se transmute en des formes
Que la psychédélie se charge
De bronzer en argent
Ou en or pour les plus viles
Rien ne s'égarant
Subsiste un sourire