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mercredi, 08 février 2006

CHERCHER LA FEMME

Cette femme il te faut la trouver en chemin
Si tu veux épurer de ta vie les chagrins
Elle est en fait ton réel côté féminin
C'est quand elle apparaît que la souffrance prend fin

Si tu ne la trouves pas tu resteras femelle
Rien de plus qu'une pauvre apparence superficielle
S'il te plait de rester dans l'onde artificielle
Oublie bien vite ceci et retombe en sommeil

Pour l'heure, ton monde s'appelle Kali Yuga, l'âge noir
Où les hommes se marient aux hommes, drôle d'histoire
Où les femmes se marient aux femmes, sans crier gare
Où il n'est d'être que par l'effet du hasard

Ceci n'a rien de sexué, sois en bien sure
Cela ne parle que de ta réelle nature
Reste identifiée à cette apparence femelle
Et l'existence te sera tourments éternels

LA SOURCE DU POETE

A la source du poète, est l'Amour
Qui jaillit dans sa tête, au grand jour
Sens tourbillonnants comme girouette
Tête vide d'alouette, pur Amour

Entrez dans la danse, vous aussi
Ceci n'est pas une transe, ébloui
Le vent crée les circonstances
Profitez de l'absence, les amis

Sortir de l'ivresse, ivresse pure
Ressentir la caresse, aventure
Au loin les voiles de la détresse
Plus rien ne t'agresse, ouverture

LA GUERRE DE TROIE

Tout le monde ici rejoue la guerre de Troie
Celui qui délivre Hélène devient Ulysse
Et il repart en quête de son réel toit
Affrontant pour ce faire mille périls et sévices

Tous les contes et histoires racontent cela
Toutes les religions créées ici-bas aussi
C'est à ce prix seulement qu'on sort du trépas
Ce n'est qu'ainsi qu'on découvre la Vie

Avant cela n'est qu'imagination d'existence
Traversée de plaines sans grande consistance
Balayées par des vents appelés souffrances
Le grand royaume de la sombre ignorance

AU BAL DES INSENSES

Pourquoi la danse devrait-elle avoir un sens
Le relatif de l'absolu peut-il saisir l'essence
C'est la peur qui génère cette question
Dans cette danse, il n'est question que d'abandon

C'est ce qu'ont raconté toutes les religions
C'est là de l'homme la seule question
Etre ne sera jamais avoir et faire
Tu le comprends et c'est la fin de la misère

Tout ce que tu vois n'est rien de ce que tu es
Le corps et la psyché ne sont pas ton identité
Ils ne sont que pures apparences limités
C'est la danse qui seule peut les transcender

Seule resplendit dans le ciel la conscience
Il n'en est qu'une dans toutes circonstances
Si tu revendiques un trône de pure splendeur
N'oublie jamais que tu n'es pas l'artisan du labeur