jeudi, 09 février 2006
MOINS QUE BLANC
Quand l'arbre est dénudé, haut le coeur
Les fruits commencent à donner, nouveau coeur
Eau et feu dissous dans l'éther donné
Touchante réalité, en plein coeur
Feu sans flammes allumées, braise vivante
Au-delà des cendres dispersées, pluie ardente
Foin des pathologies de l'esprit aliéné
Passion et nostalgies tuées, rayonnante
Plus de temps ni d'heure, dans cet air
Plus d'amants menteurs, éphémères
L'unique saison de l'Amoureux du coeur
Eperdu de tendre ferveur, légionnaire
23:20 | Lien permanent | Commentaires (2)
CHERCHEUR D'OR
Plus un instant dans ce temps qui n'est jamais né
Rien qu'un moment qui s'inscrit dans ce firmament
Jamais ce film n'a été la réalité
Toujours il ne sera qu'images projetées
Dans le creux de ton sein se créent tous les demains
Sans que le pouvoir soit entre tes jolies mains
Tu le comprends et disparaissent les chagrins
Comme le vent balaie les effluves marins
Ceci existe dans un lieu sans lieu ici
Beaucoup plus proche de toi qu'aucun de tes amis
Jamais masure ne procura meilleur abri
La clé trouvée, finissent les intempéries
22:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
SALUT LES MORTS!!
Chaque jour se fait de lui-même sans une question
Tout opère sans la moindre petite hésitation
Le monde vivant étant de base pure perfection
A quoi pourrait donc servir une intervention
Il suffit juste d'être là, présent à la Vie
Et de La servir dans un sourire ébloui
Que passent les évènements et les saisons
Tout se dissout d'un coup dans une simple oraison
Changer de sens serait suicide instantané
Retrouver l'enfer et ses multiples charniers
Guerre permanente au nom de la propriété
Laissons donc cela à ces merveilleux damnés
Ils s'en réjouiront autant que nous de la mort
Peut-être même nous jetteront-ils un encore
N'est-ce point là pure perfection de la création
Aucune jalousie dans cette seule constatation
18:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
REPEINDRE
Le centre de ta vie n'est que périphérie
Du lieu réel où se trouve la douce Vie
Retourne donc tes yeux direct vers l'intérieur
Va loin au plus profond chercher le réel coeur
S'il te plait de ballader partout cet ennui
Il en sera ainsi tout au long de ta vie
Changeront et bougeront tous les paysages
Dont tu n'auras été pas plus qu'une simple image
De vaines ballades en décors artificiels
De creuses et plates activités superficielles
Alors que sans bouger tu pourrais voyager
Et teinter ta vie de couleurs hallucinées
En vert d'azur sur fond d'orage très indigo
En flammes de feu qui brûle sans air, c'est beau
En rouge carmin si tu n'aimes pas le jasmin
En éther neutre suivant l'humeur de ton sein
17:41 | Lien permanent | Commentaires (2)
L'ESPRIT DES MOTS
L'esprit des mots ne se trouve pas dans la raison
On le rencontre dans le coeur, au plus profond
Le coeur n'est pas cette pompe couleur vermeil
C'est un endroit où resplendit un plein soleil
L'esprit des mots se reconnait dans toute forme
C'est lui qui transcende et qui brise toute norme
Peu lui importe en fait le plaire et le déplaire
Il trace son chemin au milieu de l'éther
L'esprit des mots habite tout incarnat présent
Il ruisselle dès que l'occupant devient absent
Le moment devient ici éternel instant
Surgit alors l'étendue du joyeux néant
Si par hasard tu lui demandes s'il est bien là
Ne sois pas étonné s'il ne te répond pas
Ce n'est que quand le chemin se montre grand ouvert
Que son pouvoir peut illuminer l'atmosphère
14:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
SPLENDEUR
Tu ne seras jamais que cet unique instant
Dans lequel resplendit le monde Vivant
Tu ne pourras jamais en connaître plusieurs
C'est le seul présent quel que soit le fil de l'heure
Le flux passe en transformant tout cet univers
Tout est mouvant mais rien ne change dans ce désert
Jeux de miroirs sur lesquels passent des images
Recréant en tous temps de nouveaux paysages
Et dans ce rêve que fait la conscience incarnée
Il n'est point d'heure dont tu ne sois le créateur
Ton pouvoir peut créer un monde halluciné
De pure beauté rayonnant de mille lueurs
Dans l'ivresse sois donc déraisonnable, ma soeur
Rien ne vaudra plus que la lumière de ton coeur
Laisse le spectacle rassasier tes sens éteints
Inonde le monde de la splendeur de ce sein
10:31 | Lien permanent | Commentaires (0)