jeudi, 30 juillet 2009
MORSURE D'ETINCELLE
Au faîte d’un sourire
 Humide comme la rosée
 Qui dévergonde le matin
 
 De l’émail qui pulse
 Des crinolines de perles
 En cascades lumineuses
 
 Reflet sur reflet
 Une balle d’argent en écho
 A la surface d’un vin
 Qui coule des jours de fête
00:53 | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 28 juillet 2009
CONCORDANCE
Elle vient à ton rythme
 Qui est le sien
 A pas de velours
 Feutrés comme un silence
 Elle qui ne connaît
 Que le rayonnement
 Qui enlumine ses paupières
 D'un foisonnement joyeux
 De cil humide et doux
 Comme une averse tranquille
08:20 | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 25 juillet 2009
PLUIE BLEUE COMME IVOIRE
En habit de soie noire
Carrossée d’électricité
Profil d’uranium
Des légions sur le bout
D’une langue de platine
Pas un nuage ne tranche
L’harmonie du syndrome
Si ce n’est l’ombre éclatante
D’un artificier palindrome
Des treuils et des poulies
Spiralent en cadence
Sur les ellipses irradiantes
De la translucidité
Et l’organique sourit
Machine à plastifier
Les codes du plasma
Qui dévergonde les mondes
Matricule sans numéro
Mariachi sans sombrero
L’étrange étreinte d’un boléro
Au bon plaisir du maestro15:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 24 juillet 2009
HEY NOOBIE
 Des générations de jungles
 Surfent sur l'alcool des rêves
 Caïpiriñha de la nuit
 Aux arômes électriques
 Qui s'enivrent d'un rien
 Pendant que le temps passe
 Dans l'alcôve d'à-côté
 
 Les générations du rêve
 D'avant la dégénération
 Pas d'entracte pendant le film
 On s'enregistre comme à l'hôtel
 Bleu comme le vent
 Qui caresse les pendus
 
 Techno androîde pour la route
 Velours aux contours du flou
 Vision aux arêtes étincelantes
 Protéiforme sans couleur
 En panoramique intrinsèque
01:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 21 juillet 2009
L’EAU DE L’AUBE
Un cil sur la langue
Etoile en étincelle
Des rayons pourpres
Sur du vocabulaire
Aux teintes orientales
A l’occident des rizières
Le vent inonde l’Afrique
D’une esquisse de reflet
Arête d’un diamant
A l’envers de la mine
Où prospère l’argent
Toujours porte d’Ishtar
Des dessins sur le sable
Que la nuit fédère
En opalescences sucrées
Sur le velours du temps10:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 juillet 2009
ALLER UNE VALSE
La perfection ne tolère
 Aucun bonheur
 Sans contrepartie
 Le prix du rêve
 Est sans histoire
 Au coin du feu
 Tenir ou détenir
 Voire même retenir
 La fièvre n'a pas de limite
 Dans les nodules rustiques
 Du samedi soir
 Où s'échauffent les Simone
22:56 | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 12 juillet 2009
PER UNA DONNA
La dame à la voilette
 N'est qu'une subtile toilette
 De la dame à la violette
 Du sucre de glycine
 Pour amateur de gentiane
 Au milieu des pâquerettes
 Flânant le long des quais
 Détruits par la marée
 Le sel ambivalent
 Laisse reposer la semoule
 Sous des constellations
 Que fleurissent les chants
11:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
SOMBRERO SALTIMBANQUE
 Cavalcade en plein ciel
 Des winchesters sur la soie
 Dans la tornade verte des lunes
 Se réinventent les danses apaches
 Bleu turquoise sur les paupières
 Elle prend son envol telle une plume
 Carrossée de guerres festives
 Dans des myriades hallucinées
 Où jonglent les danseurs du feu
 Sur des braises hurlantes de douceur
 
 Et les tambours rythment
 Le langoureux tressaillement
 De ses paupières irréelles
 Comme un enchantement de velours
 Sur le macadam ensoleillé
 Des nuits sans lune
 
 On s’y croirait
 La peinture le permet
 Donne-moi du son
 J’en fais de la couleur
 Donne-moi du plomb
 Et récolte ce qui te plait
 
 Blues pour un solitaire
 Porté par un doigt d’eau-de-vie
 Un sucre sur les lèvres
 Qui lèchent le vent
03:27 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 09 juillet 2009
UN PAYS JEUNE COMME LAO TSEU
De nos tipis en plexiglas
Nous allumons des tambours
Au scalp mordoré
Tapissant la brume de velours
D’une moelle où nos frères
Reconnaissent le sang des braves
Vert comme la lune en hiver
Rouge comme la neige bleue
Dont les stances modulent
Les collines de coriandre
Sur lesquelles se rejoue
Le casse du siècle
Dans le sourire du vent
La chaleur du blizzard
Et l’outrage fait au temps
Tu l’as dit l’indien
Des guitares à la main
Douces comme des scalpels
A l’atomique design
Profilage subsonique
Carénage de tendresse
Un panzerfaust ouvert
Sur les crépuscules anciens
Végétations affriolantes
Qui dessinent des volutes
Sur l’air du temps
Et nos chevaux galopent
Sur des pistes de fortune
Ne laissant en guise d’empreinte
Que la trace salée
Des étincelles de leurs sabots13:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 08 juillet 2009
DE CHOSE ET D'AUTRE
 Que peut donc saisir
 Dans une main vide
 L'aile du vent
 Qui tourbillonne
 Sur elle-même
 En semant des rêves
 De poudreuse luxuriante
 Sur les confins imaginaires
 Que des cils aventureux
 Transmutent en réalités
 Que jamais personne
 N'a su réifier
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
X STREAM COLORS
Couleurs de musique
 Comme le chrome ou l'acier
 Des missiles interstellaires
 Argent qui réduit les glaucomes
 A un tempérament de douceur
 Dont les cheveux d'ange
 Fécondent le vent pourpre
 D'un aluminium opalescent
 Aux yeux des lectrices
 Dont le nombril rayonne
 D'un charme à l'odeur sereine
 De pure évanescence
12:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 04 juillet 2009
O-SOTO-GARI
 
 Des couleurs dans les yeux
 Pour peindre à Nagoya
 Des pagodes en sursis
 Sur lesquels plane
 Le sourire de Dögen
 
 Des couleurs dans la main
 Pour inonder de saveurs
 La lune en son miroir
 Troublée simplement
 Par les épices et le charme
 
 Cent couleurs de folie
 Pour un monochrome sans souci
 Sans couleur pour la vie
 Sur laquelle dansent le riz
 Et la saveur des confettis
14:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
BALLOONS
La fortune est un art
Qui tresse des cils de velours
Sur du papier d’Arménie
Dans les arômes épouvantables
Des artifices de la douceur
Sans manière elle distribue
Des colifichets exotiques
Aux voyageurs étonnants
Que le regard diffuse
Sous des airs de m’as-tu-vu
Tout se termine
Au commencement d’un sourire
Sur une larme de soie
Qui n’attend rien de plus
Que sa joie qui demeure13:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 02 juillet 2009
LAST BLAST PAST
J’aime les textes qui glissent
Comme l’asphalte sur la langue
Bulles d’air du cathéter
Qui insole les veines aurifères
Du sang sur les mains
Qui caresse l’essaim
Des batailles aux poignées
D’amour déchaînées
Du sulfure d’hydrogène
En un baiser purpurin
Une mygale sur le bras
Tel un tatouage fluorescent
Le jongleur d’un temps
Qui s’absente souvent
Pour laisser transpirer
La moelle du présent10:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
AU TRINQUET MODERNE
 Nous buvons à la folie
 Sur des tempos d’acier lourd
 Bombardiers enjoliveurs
 Fils de la Katiousha galactique
 Escadrons de la mort en jurons
 
 Nous buvons sans source
 Pour atténuer la soif
 Qui nous déchire
 Dans un sourire éclatant
 
 Nous buvons à la folie
 Inutile de chercher
 Le lait est hallucinogène
 Sans complexe
 Qui nous saoûle
 De ses papillons veloutés
00:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
 



