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samedi, 28 avril 2012

PERMANENCE DE NUIT

En écriture comme au combat
L'enfance est l'avant-garde
Qui sait parler reconnait
La trace du vent violent
Que la mémoire originelle
Dompte tel un mustang
Jetant ses corbeaux
En formes de missiles
Sol-air évidemment
Sur les nostalgies ridicules

jeudi, 26 avril 2012

POSITRONIQUE

L'ombre scintille

Sur les poches de mes yeux

Poussière d'étoile sortie

D'un calumet d'obsidienne

Au parfum pourpre d'étole

 

Sur les traces du chasseur

Repeindre la forêt

Et les mer minérales

Qu'elles s'embrasent sentinelles

Aux allures très pures

 

Dans l'eau claire le regard

Torchère de splendeur

A l'arôme impitoyable

Qui nourrit les poètes

Jusqu'à leur brûler la moelle

mardi, 17 avril 2012

LECTURE

GMC.jpg

 

 

Lecture de textes le 20 avril 2012 à 20 h 30

à la librairie Lectures Vagabondes de LIFFRE (35)

02 99 68 59 32

lundi, 16 avril 2012

LENTEMENT UNE PRECIPITATION

Sous les écorchures

La douceur sourit

Telle une étincelle

Au venin onctueux

 

Au plus profond de la chair

Un éclat minéral

Fait luire le feu

Qui consume intégral

 

A l'aube du cristal

Les ombres pâlissent

Comme des murmures attendris

De retour du front

 

dimanche, 15 avril 2012

PETITE PROSE

Le charme d'un homme
Tient à la manière
Dont une femme danse
Sur les contours de sa main

Les doigts agiles du vent
Délivrent des caresses
Qui font vibrer la peau
Comme un parfum de mandoline

Dans une chaleur apaisante
L'arôme d'un encore perle
Aux contours de lèvres
Ne sachant plus qu'aimer

samedi, 14 avril 2012

RAYURES ARGENTIQUES

Je cicatrice des merveilles
Quand ma vanité se tait
Et que s'effondrent
Les chäteaux espagnols

Je me recouds instantanément
Comme la plastique insondable
De la maîtresse aux yeux d'or
Qui fabule les mondes

Il n'est pas de blessures
Jamais la carrosserie ne souffre
En d'autres lieux que le rêve
Qu'elle-même s'est bâtie

D'UNE PLUME L'AUTRE

Les poignards dépendent
Du talent du poignet
Et des influences qui guident
Leurs trajectoires

Suspendus dans leur course
Ils chantent
Comme des colibris
Au plumage transparent

La maîtresse de ballet
Sait quoi faire du temps
Qui rythme le mouvement
De la pluie et des songes

THE WORLD IN A SECOND

Je ne t'écris pas
Mais je sais que je me relis
Par tes yeux ou d'autres
Je me la joue
Comme l'empreinte d'un écho
Que tu écrirais
Si tu étais à ma place
De même que ta lecture est mienne
Quand je change de forme
Et que j'épouse une autre apparence

WATERPROOF

Geometry is anywhere
Out of the limits of your mind
As one of my friends once
Invented helical pyramids

Geometry is your limits
Chain and ball of your time
The prison you created and love
As all in it got your mark

Kill geometry
And see what happen
When love's the only word
That shines in your eyes

vendredi, 13 avril 2012

TYRESIAS ON WHEELS

A question of being
Ain't no question at all
As no language allows
To say who I am

So
Get your question back
Give me a smile
And don't forget the beers

As far as I can see
Love is the only word
That keeps the smiling on
Forever and ever

PULSE UN DIADEME

Temps de décibels

Qui incite à l'orage

Le tonnerre sur les doigts

La foudre sur la langue

 

Tant de douceur

Entre les mains

Pour peindre les courbes

Qui amènent la caresse

 

Le son du métal en fusion

Comme un écho de cristal

Une perle étonnante

Ruisselante de clarté

LE NEANT DES DIVISIONS

La mémoire claire

Eperdue de contemplation

Devant les images

Qui défilent en arabesques

 

Qui sait dire

Le son seul luit

Comme une étincelle

Qui résonne en douceur

 

Le long des corridors

Les yeux allument des brasiers

Où danse étincelante

La femme aux jambes d'or

mercredi, 04 avril 2012

SONG FROM THE VOID

L'apocalypse se conjugue
A la perfection du présent
Ou à la volupté de l'instant
Eclos dans un verre d'eau de Seltz

En l'an mille
Le spectateur zéro
Dévergonde les outrages
Sur la peau des dauphins

Etrange leçon que l'oxygène
Quand le cristal des yeux
Se fait kaléidoscope
D'un million de respirations

DE L'AVIS GENERAL

Un avis sur rien
C'est déjà le début
Du panégyrique de l'ignorance
Le substrat lumineux d'un sourire

La divine comédie strikes again
Rien de bien neuf sous les tropiques
Les seins gonflés libèrent toujours
Leur saveur de feu et de glace

Un avis sur rien
Quelle importance
Pour les pales des moulins
Qui brassent le décor

mardi, 03 avril 2012

PISTE DE L'ETOILE

A la croisée des chemins
Un agora solitaire
Enchante les pas des oiseaux
Dont le vol écrit en douceur
Les charmes de la guerre
Sur l'autoroute de la nuit
Qui parsème de ses fleurs
Le long chant des guerriers
Pointillé dont le doigt
Balise les randonnées