jeudi, 04 septembre 2008
ARRIERE-BANC
Quelqu'un merveilleux
A toute heure de l'oreille
Quand s'évaporent les nuées ardentes
Qui dévorent les yeux
Seul et sans histoire
Pas de souci à se faire
Juste parer de merveilles
Cet autre qui nous prête sa main
La joie pour qui en veut
La tristesse pour les romantiques
La violence de la douceur
Comme un arôme en plein coeur
16:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
UN NUAGE D'OBSIDIENNE
Couche la mer
Dans des berceaux de fortune
Sur de l'étoile èmeri
Pour découvrir les patines
Et les révolutions assises
Crache la mort
Où resplendit la vie
Sans un soupir de circonstance
Plus haut qu'une allumette
En pyjama de peluche
Carafe en suspens
Pas de planning à respecter
Si ce n'est celui de l'hiver
Sur lequel resplendit
La chaleur du foyer
La pluie sait tout
Ce qu'il y a à savoir
Sur l'infinie étoile
Quand pastellisent les sanguines
Et que se lève l'ouragan
15:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
TANGO DE LA BASTON
Un point sur la gueule
Comme un poing de plexus
Solaire comme une hirondelle
Lunatique comme un Pierrot
Tais-toi et parle
La poussière chante
Sur le macadam des nuits
Qui ensorcellent les mémoires
De la lumière artificielle
Parle et tais-toi
Sur la musique des tronçonneuses
Qui larde les tranchées
De ses baïonnettes affutées
Au velours et au sucre
Un point cardinal
Sur un poing ordinal
Terraformation de l'informe
Overdose de la joie
11:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
EL BARRIO
Ahora
Des kilotonnes d'uranium
Froncent leurs sourcils mauves
Dans une supernova sexiste et ambigüe
Ahora
Des flèches de lait épicé
Du coriandre plein les narines
Pas un toucher qui ne soit
Pure grâce et légèreté
Ahorita
Hécate tombe et révolue
Les sanglots d'Ittaka brûlent
Portés par le vent des saisons
Sur des relents d'oraison
Ahora
L'urgence de l'immobile
Overdrive de l'instantané
Passage en surmultipliée
Déraison des tambours
Qui arrosent le Bronx
Des charrettes multicolores
Et de la pluie du Queens
Ahora
Staten Island s'embrase
Dans la mer de corail
Manhattan regarde en souriant
S'effondrer les ponts de Brooklyn
Ahorita
Cinq pour une main
Cinq pour une plage
Plus un rivage
Fini demain
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
PAVE DE SANG
Crépuscule des bûchers
Le goût du feu en bouche
L'incendie dans les yeux
Les flammes crépitent
Comme des tisons de velours
Et la transe réinvente la danse
Population absente des calendriers
Extinction des emballages
Le jeu déroule ses ornements
Sur le tapis vert de l'hiver
11:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
BRUMISATEUR
Le baluchon posé
Sur des trépas de foire
Une larme mauve perle
Sur les lèvres embuées
D'une salive de platine
Parole de l'oseille
Qui frappe les écus
Sous le piédestal retourné
Des bronzes anémiques
Et des folies princières
08:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
TYPHON D'ESCARGOT
Du larsen dans les pages
Qui tournent au vent mutin
Les feuilles emplies d'un feedback
Au mercure de chlorophylle
L'espace d'un quota de douleur
Rutile au fronton panoramique
Sur des avenues provisoires
Et des merveilles sanguinaires
Sur les pontons de la foudre
Les navettes aux yeux verts
Emplissent leurs poumons
D'un crachin de nitroglycérine
C'est toujours l'heure de la bataille
Sensualité primaire de la douceur
Qui invente des tourbillons
Dans les spirales de ses fresques
08:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
PLAISIR D'OFFRIR
Des yeux parfumés d'océans
Célèbrent la danse des ajoncs
Et les caresses du vent
Quand les voiles se déhanchent
Sur le passage des sirènes
Hyperboles paraboliques
Aux sortilèges dévergondant
Les noblesses de fortune
Sur des gueuses d'artimon
Et des bouées galactiques
00:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 03 septembre 2008
DELICE EN PSYCHE
Et la douceur du marteau
Qui pilonne les ajoncs
De sa caresse étonnante
Une route électrique
Circule tout au long
Des itinéraires de délestage
Pas de quartier
Dans le velours abrupt
Qui incendie les rétines
D'inconnus non planifiés
Par les échelles sans valeur
Le matelas du concasseur
Porte les plumes du velours
Sur des surfs de pollen
A la spore foudroyante
23:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
MAJORELLINE
Un homme aux étriers d'argent
Sur un cheval noir comme un ouragan
Une femme à la lèvre de feu
Et aux baisers framboise
Des guitares en été
Repeuplent l'hiver qui étincelle
Du sang des incendies
Un couple de jokers
En guise d'as de pique
Et la plaine se réjouit
Du trèfle que distribuent
Les carreaux d'arbalète
Une femme au sein tatoué
Sous lequel perce la douceur
D'une voie lactée
Un homme au regard étincelant
Sous les glycines en fleurs
Et la saveur de l'olivier
23:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
LES FILS DE LA NOVA
En implorant
Ils vont par les routes et les mers
Les chevaliers du tonnerre
En implorant
La beauté qui ruisselle
Sur leurs lames brûlantes
Aux larmes de feu
Aux armes de fortune
En implorant
Sans un cri sans une larme
Les pieds durcis
Par le ciment des nuages
Sur lesquels glissent
Leurs mains ouvertes
Pour une guerre sans merci
Et une défaite assurée
Resplendissantes comètes
Bruissant du son paisible
Qui guide la brume
Hors des cornemuses
Du temps des Highlanders
En implosant
Loin des tubes cathodiques
Au beau milieu d'une forge
15:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
ENTRELACS ET ICI
Le son de la révolte
Arôme écarlate de soumission
Propage les silhouettes anthropophages
Dans l'écorce des vernis
Ultime sédition sans condition
Où la reddition n'a pas cours
Vibrent les larsens
De nos guitares lumineuses
Scalpels qui déchirent ardemment
Les confitures alambiquées
Des univers sclérotiques
Dans un confetti rayonnant
15:13 | Lien permanent | Commentaires (0)