Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 31 janvier 2011

COMPOST

A l'économe elle s'émoustille
En quartiers comme en tranches
Débitée en rondelles ou en cubes
On stère bien les auvents

Pas d'épluchures sur le tarmac
A peine un sanglot d'écorchure
Ce qui se coupe c'est du bonus
Le plus surgit toujours de l'ablation

Sans pointillé pas de découpe
Où donc se cachent les confettis
Dans ce pâle velours d'épine
Qui parfume les sorbets bleus

dimanche, 30 janvier 2011

ELLE DEPLOYEE

Affranchi par l'oreille

Un anneau d'or et d'encens

Pour seule pavane

Le regard s'étincelle

En hydratant l'épiderme

 

Affranchi par la langue

D'un timbre à la résonnance

Un nom d'écho sculpte

Les arpèges des tambourins

Sur la pulpe des nuages

 

A franchir les précisions

Au-dessous des gouffres sans fond

Se ploient les dimensions

Du vert à l'outrage

Du vers à l'ouvrage

 

Sans franchir l'absence de limites

S'épanouir en hirondelle

Déployée sur la brise

Qui jongle en bleues caresses

Au creux d'une omoplate

INCENDIE PANORAMIQUE

Les traces invisibles
Des bassins de rétention
Se dissolvent métamorphes
Quand la mer se dresse
Tel un feu d'artifice givré

Des stères de magma filent
Sur des pistes de poudreuse
Constellations et voies lactées
Au sourire foudroyant
Qui défenestre le vide

samedi, 29 janvier 2011

RIDE LIKE A GUN

Gunfight with nobody

Who's dancing on the edge

Time is sleeeping

In the dog's kennel

While desperados rewrite

A new fantastic hacienda

 

Duelist alone

Creates new boundaries

On a galaxian crossroad

Kingdom of the swords

Laser in the eye

Velvet for the drawing caress

 

Let's play

Motorcycle racing

On the milky way

Electronic surf

On a silky breeze

 

Gimme the gun

Like a violin in full harmony

The spectrum of the light

Dividing new shapes

In a festival of grey colors

TRAIN TRAIN

Et s'implosent des soleils

Dans un battement de cils

Eblouissement garanti

Pas de mort à crédit

Encore un verre

Camarade

 

Prend le train

Un océan dans la main

Tempo speed assis sur le puits

Où le temps prend son bain

Dans un flocon de satin

 

Flash-back pas d'urgence

Ensile donc la révérence

Dans les maïs où dorment

Des ferments de révolution

 

Roule roule au-dessus

Du nid des poules

Brûle et consume

Fais donc flamber l'écume

 

Sur une mer en feu

Un train fantôme se mord la queue

Tel un serpent héroïque

Dans une symphonie amnésique

FLAMBEE DE SOLSTICES

Une histoire de miroir

Pour se faire belle

Et faire reluire le temps

Sur des chardons roses

 

Donne un solo, temps de canaille où s'envenime le destin qui se plie à l'absence de volonté, personne ne sait boire à ce sein qui saoule sans discontinuer, affolant les conteurs Geiger en acrobaties parallèles et transverses

 

Une histoire de miroir

L'Australie en proue

Sud et Ouest pour le fun

Vent d'Est sur pôle Nord

 

Passe le temps

Ecumant les bars

Une guitare espagnole

Pour chanter la mer

 

Encore un tour, ma belle, laissons rêver les maternelles, lance-flamme sur les ongles, peignons au chalumeau les cheveux de l'ouragan, scintillent tes hanches sur le pourtour de mes cils, trainée d'étoiles, étincelles du givre suspendues telles les larmes du lait

 

A chanter pour ne rien dire

Que la saveur crue du jouir

A parler dans un soupir

Le vent n'en finit jamais de pâlir

vendredi, 28 janvier 2011

QUEEN OF THE FLIGHT

My mamma says
Don't worry boy
The fly is just a firefly
If your ear sees the light
No matter how it looks
Climb on top of the vertigo
And you'll be the flyer
Among all flies
That are buzzing
The melody of the fire

TERRITOIRE EN CHASSE

Le semeur d'implosion pêche

Des barres à mine de carbone

Au fond des terrils stériles

Là où le son resplendit en radiation

 

Pas de danger

La mort au petit déjeuner

 

Place des révolutions sans jasmin

Les tirailleurs amputent la liberté

Au nom du canon qui trinque

Sur le comptoir de l'absolution

 

Pas de quartier

Flagellation à la glycine de combat

 

Le surf des culs-de-jatte décolle

En apnée toujours humectée

Dans la fosse utérine où l'aspic

Se déguste comme un oeuf en meurette

 

Du vin au goût de sang

Laissez passer l'eau minérale

FEINDRE L'INDIFFERENCE

Peindre et peigner
Comme un trait se teinte
Au carreau d'une arbalète

Stéréo en dix dimensions
A repeigner ou repeindre
Là où se dépeint la couleur

Sur une carte un as
Sans territoire apparent

Une quinte à enfreindre
Sans courant d'air pour freiner

jeudi, 27 janvier 2011

HEMATOME EN POURPRE

Elle boit ton expresso

Comme on hydrate un oued

La pandémie est irréversible

Dans ce velours qu'elle écartèle

 

La langue tel un hymen

En corolle autour d'une perle

Elle sait prendre les hirondelles

Comme les flèches qu'elle empenne

 

Pas de pitié en amour

C'est le massacre du glamour

Les chevaux s'achèvent là

Où commence la terre des dauphins

LA GRACE AU FOL

Ce n'est pas grave au fond
Parce tout le monde s'en fout
Chacun y va de sa chanson
Au grand bal des épileptiques

Du fond de sa cahutte
Une chatte sur un minaret
Repeint les synagogues
Et vogue le ballet

Des calottes et des beignes
Des culottes d'où l'on saigne
Pas de quoi torcher un poème
Dans ce sexy diadème

KOMAN KI KOZ

Des aiguillages

A la gare de triage

Direction vagabondage

Des trains comme autant de rivages

 

Ondule encore ma biche

Dans la fumée de ma cibiche

Pour la danse t'es fortiche

Dans le talent de ta friche

 

A l'aiguillon

Hors-cadre en haillons

Retraite sans pension

La jouissance de l'oraison

L'ECHO D'UNE TORCHE

Je plastique des trains supersoniques

Pas marrant le ball-trap érotique

Trop facile manque de charme

 

Où sont les lames

D'ivoire et d'airain

Les musiciens de la guerre

Les bohémiens de la gloire

 

J'ai des missiles au creux des yeux

Les hanches au laser les cils au comptoir

Pas d'adversaire en altitude

 

A l'oxygène raréfié la dope

Le temps de griller une clope

Dans le velours du stroboscope

Au beau milieu des chimères

mercredi, 26 janvier 2011

PAS D'HEURE POUR LES BRAVES

Pour les sentinelles du gris
L'argent des couleurs
Est un baume de Venise
Dont le masque se peint
Dans des rêves de soie
Ajourée de dentelle
Sur la peau tendre
D'un filigrane de tatouage
Qui du pourpre ne connaît
Que l'arôme de la verdure

GIRL IN DISGUISE

Trust your hand
And the lady shows you
Which part of her body
You have to tell
Her breast for firemilk drinking
Her shoulders that support the world
Her sex which is painting your desires
Whatever you want she gives it to you
Be a slave of her own
No matter odds and ends
As the highlander game occurs
There are not many survivors

GRANDE BRODERIE

Tout doit disparaître
De ce qui nous détruit
Dans les entrelacs de couleurs
Les entrechats de saveurs
Les entremets du mauvais goût

Tout doit disparaitre
De ce qui nous détruit
Seule subsiste la caresse
La douceur en écharpe
Le téton endurci

Tout doit apparaitre
De ce qui nous construit
Comme un souffle constant
L'empreinte d'un baiser flagrant
Ce sourire qui perle au coin d'un cil

BULLSHIT AS USUAL

Le ridicule ne tue plus
Les morts en sont bien aise
Sans image ni reflet
Autre que le tranchant
De leurs larmes
Qui jaillissent en arabesques
Sur le fronton des commémorations
Des fous sifflent des mémoires
Atrophiées ou hydratés
Par le venin du pollen

PPL

Un peuple
C'est comme une race
Un concept issu de l'apartheid
Que celui-ci soit supporté
Ou auto-proclamé

Un peuple
C'est comme un autre
Il est des places nobiliaires
Où se promènent des boucs
Emissaires par vocation

Je vois mon peuple
Solitaire et tranquille
Sans qu'un absent ne manque
A l'appel de son nom
Scandé par mille bouches

ORIGINAL

A l'origine pas de question
Tout juste une sensation
L'éclat d'un battement de cil
Au sortir de son bain
A l'origine un terminus
Comment mourir avant que de naître
En retrouvailles suivant la parenthèse
Polymorphe au point
De ne jamais se reconnaître
Si ce n'est seul dès l'origine

mardi, 25 janvier 2011

HIP HOP A L'ANCIENNE

Le chant d'Orphée commence
Bien avant la mort d'Eurydice
Et ne s'interrompt
Que si elle survit
Les dieux offrent au poète
Le chant qu'il délivre
Faisant de sa voix
Une harpe ou un panzerfaust
Au gré de la brise
Dont la croupe frétille
Sur les talus escarpés
Où s'entassent les scories

DE MER EN PLUIE

On revient toujours à l'Italie
Qu'on soit barbare ou bohémien
Le goût du vin et des fleurs
Creuse les tempes amères
Tandis que se répand
La saveur des baumes
Dans les vaisseaux capillaires
Travail de la mémoire
En instantané percutant
De l'ivresse et du charme

NICE DAY

L'enfant prodigue
D'autre part
Des caresses et des baumes
Aux effluves de napalm
Sur la proue pourpre
Du Hollandais Volant
Dont le sillage vert
Etincelle de mille feux
Polysémie du dévergondage
Quand les brutes sont sortis

lundi, 24 janvier 2011

SAVANE BLEU NUIT

Savane

Bleu nuit

 

Lueurs orange torréfiée

Un son plane

 

La brise

Légère et vive

Caresse de chaleur

Un velours

 

Savane

Bleu nuit

 

Un chant

Lent et noir

Comme une étincelle

 

Une gorgée d'eau

Une larme de miel

Etrange

 

Savane

 

Bleu nuit

 

Nuit bleue

Comme une savane

ER LANNIC

Des korrigans insolents
Surfent le long des césures
Dépeignant de leurs traits
Les cheveux de la mer
L'aspect d'une fille
Dépend de son étymologie
Et non de son image de marque
C'est la morale du lipstick
Mères et filles
L'une avant l'autre
L'une derrière l'autre
Poupées russes en embuscade
Les armes elfiques
Décorent les blasons
Dont les armoiries ont fondu
L'empennage est le sertissage

dimanche, 23 janvier 2011

MARELLE ALTERNATIVE

Une trace sur un chemin

Se mire de flaque en flaque

Eclaboussant l'air embué

De sourires espiègles

 

Une piste où les fauves

Sont peintres ou décorateurs

D'un microsillon allumé

Qui balise le dancefloor

 

Un soupçon de lactation

Marbre le chemisier

D'une chasseuse de têtes

Au recrutement absent

STANCE ZOULOU

Une lance

Debout à l'Est

Marque de territoire

Des tribus du Nord

 

Rouge du sang

Qui coule au long

De ses hanches merveilleuses

Cette frémissante

 

Une lance

Comme une flèche

Empennée d'argent

Suspendue en son vol

samedi, 22 janvier 2011

DOGS ALLOWED

Les chiens courent toujours
Derrière un bâton nommé désir
Telle la ronde d'une charogne
Au hasard d'une promenade

Les séducteurs de cobras
Sifflent des mélodies futiles
Réanimant les mémoires
Qui flottent sur les cimetières

Le quinté dans l'ordre
Reprend toujours un casa
Une fois cassée la croûte
Où séjourne la mie

HOPELESS

Sans espoir
La vie s'épanouit
Telle une libellule
Posée ailes ouvertes
Sur un téton durci
Par le feu qui le submerge
Dans le vent des arômes
Qu'une caresse frissonnante
Laisse s'envoler souriante
En arabesque de cyprine

NYX AFFAIR

And guess who
Is knocking at the door
Of those creatures of the night

The second moon
Is still a moon
Seen by the eye of the storm

No matter doors and dogs
Guards and chains
Only fun for free
During the night of the hunter

ABUS D'APHORISME

La liberté existe
Pour les aficionados
Du libre-arbitre possessif

Loin des réalités triviales
De l'usufruit en tout genre
La nue propriété sourit
De ces concepts désuets

Brûlant les adjectifs
Les cobras du delta
Respirent le napalm
Comme autant de sarments esclaves
Des merveilles de la douceur

AU RAYON SUCRE

Flotter en douceur

Les sens bercés

Par l'irradiation intime

Des arômes de la neige

Et des saveurs du cristal

Les yeux sculptant la brume

En saltos de candeur

En feux d'artifice étincelants

Sur la nuit qui s'envenime

Des senteurs boréales

vendredi, 21 janvier 2011

A BLIND TALE

Prick or pleat

Comes beyond relief

Big time in vain

Like a destination

For the mystery train

 

Prickly business

Is everybody's fortune

Among clouds of sand

Rolling dice

And aces of spades

 

Green leaves on purple skin

Noone ever leaves the jungle queen

CLAYMORING RAIN

And let us know

We'll never be old

That's what is singing

The whistle of the piper

All along the graveyards

Of suburban photographs

While stars are shining

Behind his foot

Like sparkling pearls

On top of a sword

MILKY WAY JUICE

We ate dust
For such a long time
Travelling in dead-end streets
All along the way to Santiago
Walking through banana plantations
On Apemen Planet

Dust becomes diamond
The way we press the trigger
Of the citrus squeezer

Now fruits of the loom
Are our new clothes
White phosphorus at breakfast
Napalm bombing at noon
Liquid fire on evenings

The light of a dime
Is our silver ammunition
A refreshing cocktail
From the fruity fountain

 

dropped here

FILL THE RHYTHM

Un jour assis perce

Sous la lumière éprise

D'une nuit d'opale

 

A l'épure du désir

Se trace la circonférence

D'un cercle aromatique

 

Sous des doigts de fée

L'ombre d'une enclume

Respire la caresse

 

Et le jour quiet

S'emperle d'une larme

Aux fragrances d'orchidée

CHAUDES BISES

Le grand théâtre du boulevard
Diligente postures et impostures
Dans la marinade de parfums
Qu'un nez innombrable
Crée de ses vents

Résistance à l'insoumission
Ou souscription d'assignats
La conscription tire au sort
Les balles des exécutions
Bains palliatifs pour rêveurs
En mal d'invitation au bal

A la posture d'un balconnet
Répond l'imposture d'un décolleté
Peu importe au téton
Qui n'aspire qu'à la saveur
De son aréole magnifiée
Par le souffle d'un baiser

jeudi, 20 janvier 2011

LES CHARMES DE L'EPURATION

Avec mon tube d'asphalte

Et mes crayons de douleur

Je peins des histoires assises

Sur l'air sauvage du temps

 

De temps à autre

Passe un hydravion

Nourri à la pyroglobine

Comme par enchantement

 

On écorche bien les épines

Au pays des chevaux d'argent

Des dauphins en brochure

Pour les selles d'attente

AMOUREUSEMENT VÔTRE

Des apaches gonflés au décibel

Usent d'un kérosène de combat

Pour alimenter les foyers

En séditions utérines

 

Qu'on me donne encore

Du concentré d'électrochoc

 

Des tomahawks scalpent

A grand coup d'uranium

Les nouvelles recettes

De la déréliction

 

Fini valium et tranxène

Shootez-moi donc à l'extrême

 

Traumatismes en tous genres

Hématomes et contusions à l'excès

La rythmologie du surfeur

Sur la neige carbonique du coca

 

Le rock'n'roll paie ses dettes

Aux psychotiques de la normalité

GRAN TURISMO

Pays des écorchures

De l'onguent sur les yeux

Pour repeindre les nuages

D'odeurs affriolantes

 

Vallée de l'hystérie

Le calme en crise

Ne sait que sourire

Au vent des couleurs

 

Drapeau noir armorié

Sur un ciel de tempête

Des éclairs sucrés

Balisent l'insolence

mercredi, 19 janvier 2011

PENDENTIF

Tant d'histoires pour rien
Le protocole n'est qu'étiquettes
Pour des arabicas spontanés
Jamais froids sous leur bronzage
La quarantaine décontractée
Dans les parfums maritimes
Qui dansent sous le Golden Gate
En vacance perpétuelle
Autant dire que d'un pénitencier
Le plaisir est de t'entendre dire

lundi, 17 janvier 2011

TKT

La grâce d'autrui
Se ballade allègrement
Sur la lune voire
Sur sa face cachée

C'est là que mènent
Le caprice du père
Et les charmes de la femme
Qui d'une fille fait une mère
Avant que ne surgisse un fils

La grâce d'autrui
C'est surtout l'oreille
Dans laquelle résonne
Le fou-rire d'un tocsin

SCINTIGRAPHIE

Le sang coule

Sur des palmes

Non académiques

Fontaine dont les fleurs

Irisent les brasiers

De couleurs chatoyantes

Le sang coule

Et le sable s'y noie

Comme un sucre

Dévoré par l'eau-de-vie

samedi, 15 janvier 2011

ISLAND OF THE WINGS

Voice in Skye

No mist on whisky

Scotch island pure rocks

Deliver delightful windsprays 

 

Voice in Skye

More of Shangri-La

The sea in my hand

Collapsing all the walls

 

Voice in Skye

Black on black

Pure light on silk

Season of the bright

BLOODRUNNER

Run her blood

Like a tonic underground

Floating on rivers of ashes

Desperate lands

Where green only shines

Under tombstones of sand

 

Run her blood

Get another lemonade

A little bit more of this movie

Like a piece of heavy cake

Hopefully it's raining

On the sea of hopes and dreams

RIVIERE ET DIAMANT

Façade désertique

Où le pinceau trace des tags

Slammés par une jam session

En apocalypse boréale

Chant du napalm

En arpèges du phosphore blanc

Bombes incendiaires aux fragrances

De violette et de mandarine

Las Vegas pour tout le monde

En dehors d'une quinte flush

ASSIS PIEDS NUS

Marcher sur l'autoroute

Où les poires sont givrées

Par la chaleur ambiante

Et l'absence de torpeur

La lame aiguisée

Comme une caresse

Satin sur velours

Etincelles de l'amour

L'ombre d'un torrent de soie

En apesanteur eblouie

PELLE MÊME

Quelle différence entre
Chanter en l'air
Ecrire sur du papier
Frapper sur du silicium
Ou taper sur des drums
Quelle différence
Ou quelle ressemblance
Dans ce rassemblement
Sous lequel les tambours du Bronx
Martèlent des soupirs

NUAGE DE SOLEIL

Le sol des mots
Est un terreau aérien
Sur lequel une flûte de Pan
Cisèle affectueusement
Les stances d'un délire
Dans le silence qui n'attend rien
Si ce n'est de ressentir
Sa propre musicalité
Sous les philtres étonnants
De la danse d'un nu

INCENSE FOR ALL

Entre proton et électron
Les métros s'ensorcellent
Dans le charme des conversations
Tricotées par une femme
Au sein de braise
Sur un lit de velours
Comme les langes d'une tribu
Dont le verbe serait l'apanage
Et la parole le scintillement
D'une émeraude en cristal
Sous l'ombre pâle d'un rubis
Porté en solitaires

vendredi, 14 janvier 2011

CENTRE VILLE

Sur la plaine
Aux mille reflets
La ville sans couronne
Etrenne les volcans
Desquels jaillit l'arôme
Des promenades infinies
Dans l'éclat du lotus
La saveur des glaïeuls
Et le goût des lys
Sur un bouclier enflammé