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lundi, 30 mai 2011

JAPANESE HARLEM

Slow rain
In a garden of orchids
Like brilliants on a spanish stroll
Emerald voices in the dark
Of a flight in full light

Slow rain
Playing the escalator
Like a moonbeam
Walking along the avenue
Where cherry trees invent blossom

Slow rain
It's an open drain
Straight through the ear
Back to the heart
The kind of ring you like to wear

jeudi, 26 mai 2011

VOLIERE AMARANTE

J'élève des tourterelles et des faucons

Des aigles au sang de feu

Sur les cendres des volcans

Là où l'herbe repousse

Suivant la teinte de mes yeux

Ou l'arôme de la langue

Qui débastille les filles

En égrenant mot à mot

Le long strip-tease

Et la fellation ardente

Qu'opère en son discours

L'effeuillage des nuées

lundi, 23 mai 2011

PLA(Y/Z)A DEL SOL

J'aime les stigmates

En forme de poème

Ils scarifient ma peau

En écorchures de vent

Et en venin graffé par la mer

 

J'ai le poème piercé

Sur la langue dévergondée

Dans les alpages de la mer

Et les frontons du feu

Où s'encanaillent les gréements fous

 

Je me fouette au son

Moelleux des radiations

Saveur aux pigments doux

Qui se maquille en camouflage

Tel un subtil arôme artiste

UNTHEORETICALLY WILD

Playing the violin
Is like sending arrows
Sea shots with fire feathers
Candys from outter space
In a mellotron symphony

Playing the violin
By dancing on a rope
No need for an elbow
To bend the bow
That smiles in full flight

Playing the violin
Following the feet upon the void
While seated under the volcano
Where spring radiates
In waves of strings and particles

mercredi, 18 mai 2011

GESTATION DES TOMAHAWKS

Pourquoi mûrir si la verdure
Décore de son aura
Le fond de teint souriant
Des vieillards ou des enfants

Des indiens sur la piste
Bluffent les limites
Des corrals de Tombstone
Sous lesquels poussent
Des fragrances d'arc-en-ciel

Rien ne sert de mûrir
Dit l'ombre décroissante
Il suffit de se cuire à point
Pour enfanter le palais des glaces

LE SEIN SANS INCERTAIN

Un bateau comme un espadon
Le mât centré dans les voiles
Qui tourbillonnent en fredonnant
D'incroyables aventures
Sur la surface éclairée
D'un globe de cristal
Dont la profondeur de l'arôme
Imprègne les sensibilités
Et enchante comme on enfante
Des vibrations soyeuses
L'électricité des allégresses
Et le velours de l'aurore

NEW YORK BY NIGHT

Elle accouche d'univers

En fusion ou en transe

Ondoyantes silhouettes

Qui traversent la pluie

En ruisselant gaiement

 

De ses bras jaillissent

Les tourbillons de sa robe

Au hasard desquels

Surgissent des couleurs

Des sons et saveurs

 

Pas une étincelle

N'épargne sa chair

Dont l'intérieur est empreint

De l'arôme de la douceur

Et des prégnances d'arc-en-ciel

lundi, 16 mai 2011

RESIDENCE DU PRINTEMPS

J'habite le monde ouvert

Là où se forment tous les genres

De chimères et merveilles

A géométries variables

 

J'ai le croquis des flèches

Dans un carquois de bambou

En forme de flûte de Pan

Aux étranges motifs

 

Je peins sur la mer

Des ellipses étourdissantes

Et des bouquets de baisers

Sur un sourire étincelant

 

Tout en corolle de pétales

L'univers se dilate

En caresse de lave

Et en gémissement de douceur

 

Un frémissement sur la langue

Eclaire l'aurore du parfum

Tandis que s'émancipe

Le nectar des sortilèges

dimanche, 15 mai 2011

MIRADORS POUR L'EVASION

Du corps électrique

Nous sommes les gravillons

Perles de jade

Dans l'herbe soyeuse

Des faubourgs du vent

 

De la musique

Nous peignons les flèches

Empennées d'air ambiant

Sous les langages anodins

De l'artillerie de campagne

 

Le temps nous trouve

Dans son sourire

Chaque soir au petit matin

Du sang dans les mains

Comme une fontaine irradiante

Aux contours d'oxygène

FIREDANCE RECIPE (FEAT. THOR'S HAMMER)

Principles are made
To be broken
By sea or rain
Wind or fire
Whatever can burn
Old stuff
And create
So-called new material
For the needs of the marvel melodies
Or the sagas of a presumed future

CREER SON PARFUM

Pub ou poésie
Chacun se laisse dévorer
Par ce qui lui plait
La colère se justifie seule
L'amour rayonne invincible
Le scénario suit ses propres règles
Qu'influencent les vents
Ou la mer suivant le rythme
De la respiration
Ou le tempo imprimé
En dentelle de saveurs
Sur du papier d'Arménie

vendredi, 13 mai 2011

CONSTRUIRE DES RUINES

A regarder les façades grises
L’oeil s’use pour rien
Tant que le mobilier
Qui orne son iris
Ne tombe pas de son piedestal
De peur et de désir

Derrière les façades grises
Le règne du génocide
Alimente les bûchers
Dans d’immenses flammes
Que les dragons déversent
Sur le ciel étoilé

 

SOMBRE DESIGN

Les éveillés sans porte
Aux pieds de biche aiguisés
Par les traits d'Artemis
Refluent d'ordre en chaos
Rétablissant le plaisir immuable
Sous formes sans copyright
Ou avec si besoin
Mais comme nul besoin
Pas la peine de s'en prévaloir
Seul compte le verre suivant
La trajectoire des comètes
Et l'orbite de tes yeux

samedi, 07 mai 2011

RIEN POUR RIEN

Il est des luxes
Qui ne coûtent rien de plus
Que le crédit béat
Que l'on s'attribue

Nul besoin de capacités
Pour entendre le chant du vent
Pour parler le langage des runes
Ou écrire le vol des oiseaux

Rien de plus
Mais une fortune
Comme un patchwork dérisoire
En forme de héros

AU MANQUE IMPOSSIBLE

Pour vivre debout
Apprendre les genoux
L'offrande sur les lèvres
Le remerciement prégnant

Apprendre vent et surf
La mer et ses cercueils
Ouverts sur la liberté
D'ébaucher un sourire

Pour vivre ainsi
Juste les tripes et un fil
Pour affronter l'amour
Et la douceur extrême

FANTAISIE DU LAGON NOIR

Il n'y a toujours

Qu'une seule histoire

Qu'y vaille le détour

Celle de l'instant présent

 

Pas besoin de transport

La lévitation suffit

Pour peupler le désert

De multitudes enchantées

 

Pas besoin de scénario

Dans la démultiplication

Des réalités impossibles

Et des sucreries d'avant-garde

vendredi, 06 mai 2011

METAMORPHIQUE

Aux frontières de la nuit
A l'heure de l'incandescence
Les lucioles gémissent
D'un sourire éclatant

Les paupières écarquillées
En même temps que mi-closes
La respiration légère
Comme un plaisir à l'état brut

Plus le terreau verdoie
Plus l'infusion prend corps
En parfum d'arc-en-ciel
Ou en saveur de nuée

jeudi, 05 mai 2011

PARTS OF THE WORLD

It's all about nothing
Maybe about something
From time to time
But as nobody understands
It's quite the same
It's all about everything
Which may look like nothing
So if nothing looks like everything
Where can I found this thing
Or maybe something else

mercredi, 04 mai 2011

SOUS MA RIME

La solitude se garde seule
Eclairant le monde d'un sourire
Au bout d'un clin d'oeil
Pour oreille affûtée

C'est l'amour offert
Qui seul est important
Là où la réverbération
Produit des étincelles atomiques

Dans l'oxygène raréfiée
Naissent les fleurs du napalm
Comme autant de caresses
Sur une souple banquise

TOP OFF THE POPS

Des licornes aux yeux verts
Meublent de leurs sabots
Les vallées sur lesquelles flâne
Le vol sucré des libellules

Dans les allées du silicium
Vibrent les frissons sensuels
Des couleurs du vent
Et la crinière des fauves

Filant une portée ultrasensible
Les mélodies de l'épée
Dévoilent leurs épitaphes mauves
Sur l'aile ensoleillée du temps

INFILTRATION

N'est tyrannique
Que ce que l'on s'inflige
A défaut d'autre chose
Le choix du scénario
La couleur du décor
La saveur des costumes
Se glisser dans la langue
Comme dans un serpent
Qu'on frit sur une poèle
Pour en savoir la fraîcheur

FRENCH FLAIR

All theories are burning
Among flames of the void
All words are falling
In the language magma
To be reinvented
Under new projective skies
As the mirror maker
Gives the keys of the night
To those who expand
Boundaries of imagination

mardi, 03 mai 2011

SCEAU D'OXYGENE

Ecris ton chant

Sur l'air du temps

Qu'il s'imprime insidieusement

Ou même brutalement

Sur le socle des mémoires

 

Ecris ton chant

Le temps que le vent le porte

Rencontrer son écho sybillin

Où tu le relis en souriant

De tes débuts d'avalanche

 

Ecris chante ou parle

Comme tu t'entends radoter

La cuillère en argent

Et l'épée sur la langue

Comme une écriture de feu

Sur du papier d'Arménie

CREAVOLUTION

Whatever you live
Is always a dream
In which your power allows you
To love who you want to
The more love provided
The more feedback in answer
Until the mirror cracks
Sending you easily
In an armchair on fire
Among a cool freshness

OREES

Toujours l'un d'entre nous veille

A la bannière étoilée au croissant fertile

A l'arc ou au marteau

A la plume comme à l'acier

 

Le regard transmuté

Des étoiles pourpres

Au bout des ongles

Les émeraudes enchâssées

Dans leur orbite nucléaire

Peignent au pigment les vifs

 

Toujours l'un d'entre nous veille

La cigarette nonchalante

Le poignet ouvert

Les veines déliées

PIEDS NOIRS

Des cuivres africains

Foisonnent sur la peau

Des tambours de la nuit

Qui rythment en souplesse

La valse des étoiles

Sur la piste du décor

 

Voix noire lumière blanche

Discours étincelant de clarté

Une onde chaude sur la glace

Qui flotte insolente

Sur les hanches sensuelles

Des galaxies en émoi

 

La nuit se réjouit

Quand des fractions d'étincelles

Emerge la saveur d'iceberg

Enrobée de sucre d'orge

Ou d'acide intégral

En guise de douceurs

FROM THE TERROIR

Toulouse en point de mire
Qui s'accroche au stylo-bille
Des violettes névralgiques
Sur un terreau nucléaire

Pas de plan stratégique
Faire confiance aux sens
Que la tactique déploie
Dans le courant des directions

Feedback en replay
Du strass pour les stars
A l'anonyme le golden globe
Et les Emmy Awards

lundi, 02 mai 2011

CRIME EN HIVER

Raconter les monstres
En souriant sans complexe
Narrer les fleurs de cobalt
Emergeant des charniers

Embaucher des snipers
Au son mélodique de katiousha
Pour élaguer les nuages
Et vitrifier la beauté

Vaporiser le jade
Sur des torrents de poussière d'or
Laver l'argent à l'acide
En régénérant la couleur

Tout ça juste pour dire
Qu'en-dehors d'un sourire
Surfant sur un missile sol-air
Seul un feu d'artifice

VERNISSAGE

Le goût du placenta

Sur la langue offerte

Déploie ses écheveaux

De soie et de santal

 

Des bouches à feu

Glissent incendiaires

Des perles de glace

Aux sentiments vanillés

 

Perçant les fumigènes

Des bannières étoilées

Le vol d'un phénix

Suspend la nuit

dimanche, 01 mai 2011

NOCTURNE EN VARIATION

Musique de nuit

Travaux sur le macadam

Sculpter des trajectoires

Au long des courbes

Que le velours déroule

Tout en-dehors des autoroutes

 

Fusion noire

De l'or dans les paupières

Histoire de peindre les ellipses

En teintes franches et flashy

Comme le sourire du jasmin

A la racine des ruines

 

Au fusain l'amour

Creuse un tunnel de pétales

Coeur d'un maelström

Dont l'ébullition froide

Calibre les munitions du sensible

Sur un rayon alpha

GLYCERINE

Une vague australienne

Au coin de l'oreille

Le train des merveilles

S'envole tous les dimanches

Pour le thé de cinq heures

 

Evasion déprogrammée

L'aube de midi drague

Le soleil de minuit

Du fond de la piscine

Jusqu'à la tête d'arrosoir

 

De la pub en déshabillé

La soie en lipstick fluorescent

Les mains ouvertes

Une grenade dégoupillée

Au bout de chaque doigt