vendredi, 29 octobre 2010
BAGAGES ACCOMPAGNES
Celui qui perd son âme
Ne perd qu'un baluchon
Romantique à souhait
Pour justifier les excès
Ou réprouver leur absence
Celui qui trouve une âme
Se dépêche d'aller faire
Embaumer cette pièce unique
Chez un taxidermiste réputé
Pour exhiber cette fille merveilleuse
15:56 | Lien permanent | Commentaires (4)
TOURISME ECOLO
Il n'est nul besoin
De courage ou vertu
Pour affronter les rigueurs
D'un monde où le danger
A cessé d'exister
Hormis comme adjuvant
Naturel ou de synthèse
Piment auxiliaire de la peur
Ce frisson délicieux
Que d'aucuns appellent aventure
15:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 28 octobre 2010
EN BAUME
En pays androgyne
Thanatos s'appelle Makaria
Que ses yeux soient verts
Ou couleur d'argent
Passeur de moissons
Chevaucheur de mondes
Double tranchant à l'os
La ruine et la désolation
Prospérité des séditions
Que de chômeurs
En terre de désoeuvrement
Le sourire dans les yeux
A chiquer de la foudre
10:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
STILL CLOSE
Face the day
In the aura
Face the day
In a silver wedding
Rings are turning
Around my eye
Be a candle
In full flame
Face the day
Deep in the heart
Of a brilliant night
An all fields camouflage
Rings are pearling
Jewels of ether
Rivers of blood
Songs with no tunes
Face the day
Blow as a battlefield of colours
Burn like hell
In velvet tsunamis
00:03 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 27 octobre 2010
INDIAN TONIC
I'm from the storm
Son of the eye
I'm the smile of the arrow
The deerhunter scalp
The blue ridge tomahawk
I'm from the storm
Caressing hurricanes
Tempest howls in my voice
Like a velvet telegram
Upon the milky way rivers
I'm from the storm
The eagle mark on my brow
I'm the prey
Hunted for milleniums
Now I'm from the nest
21:32 | Lien permanent | Commentaires (4)
SITTING BULLS
Sun warriors
Dedicated to electric guitars
Like a mayflower
On a one way trip
To Alabama
Men in black
Like ravens of the sea
Bright wings light cry
A golden tear in a titanium fist
Wide open
Heroes or beggars
Dealers of happiness
Genociders of an empty holocaust
Get the smile and feel the rhythm
This is the watusi waltz
21:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
SOWETO
La mer habite
Les ruines de Troie
Le désert loge
Dans celles de Jéricho
Ys n'est qu'un océan
Ou une pierre c'est selon
La défragmentation a un terme
Ou des thermes c'est selon
Les ruines l'ont toujours été
Quoi qu'elles en pensent
Midgard n'est jamais
Que la face frivole d'Asgard
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
THE LOOTER
Collecting tears
To build a sea
And make the salt become
Sugar and spice
Drinking wishes
As a thirsty sea
Which creates lighthouses
To encourage sinkings
Sentinels always sing
With neither hope and despair
Just telling stories
To some foolish ears
16:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
MISE A SAC
Liberté de palper un sein
En forme de poire
Comme l'intérieur d'une paume
Liberté de goûter
Des arômes peints
Dans un palais ignoré
Liberté de bouger
Sans savoir comment
Et où débute le mouvement
Liberté de sentir
Voire de pressentir
Tout est question de flair
Liberté de mater
Son propre cinéma
Sans séance aux ultraviolets
Liberté de penser
Sans être capable
D'arrêter le pendule
Liberté d'entendre
Quand bon te semble
L'écho de la mer
15:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
ONCE A DAY
Soit un jour
Sois ce que tu dois être
Les marées tamisent le sel
Qui ronge la terre
L'olivier et le figuier
Sont toujours à portée de main
Surtout quand celle-ci
Reste béante et ouverte
Comme une aile de colombe
Ou de papillon vert
15:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 octobre 2010
ELOGE DE L'INDIGENCE
Délaisser la raison
N'est qu'une façon de parler
Pour les emmurés du dehors
Quelques échos sylvestres
Transpercent en permanence
La brume pourpre
Qui forge les formes
Au gré des volontés
Dont les enfants de la haute couture
Sont dispensés de facto
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LA MER EN MAIN
Noone is innocent
Dit la chanson de Lara
Tandis qu'un mois parmi d'autres
S'écoule en un train
Dont la mer sculpte les visages
Sans pour autant qu'il n'y ait
Autre chose qu'une société anonyme
A responsabilité illimitée
Dans les métamorphoses
Des vagues et de leurs attributs
12:07 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 25 octobre 2010
LE TEMPS QUI PASSE
L'heure du dernier métro
Dépend toujours des horaires
D'une obscure salle de cinéma
Zazie descend souvent à Guernica
Pour le charme renouvelé de ses toiles
Même si elle ne s'égare plus
Au près des vils horodateurs
Sachant qu'il n'y a bien
Que des voyageurs assis
Pour humer les fleurs de cerisiers
Qui embaument les métros
Des brumes du port autonome
20:35 | Lien permanent | Commentaires (4)
PAINT AS IT COMES
There's no real blue
Out of your eyes
So it does not need
To be captured
As it has no known owner
Except a magical look
Mostly used as a hook
There's no real blue
Especially when blue
Is just a glimpse of green
Like a shade of purple
Covering a full light
Among the limbs
Of a solitaire tree
15:53 | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 24 octobre 2010
DICE ON SUNSET
Entrée en matière
Deux lignes de basses
Comme autant de rails de coke
Qui labourent le chemin de fer
Coulée d'acier
Pour des cookies pur sucre
En fumée d'étincelles
Confettis du firmament
Tranchés à vif
Par un archet sans riffs
L'aurore ensanglantée
Anime les festivités
Terminus sidéral
Comme le pont d'un ouragan
Eviscérant les torchères
Sur un fond d'alumine
21:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
DES DAGUES ET DES PLUMES
Le papillon a des effets
Qui ne se contentent pas de faits
Habits de soie ou minarets
Rien ne s'enfuit tout disparait
La voie est toujours claire
Qui plonge dans les sables
Et fait d'un désert
Un arpège en pleine mer
C'est l'effet espadon
Comme une licorne en plein ciel
Fusion de l'air et du flot
Et sous le feu la terre
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
DEVALER DES PRISONS
La jeunesse des banlieues
Aime les flashballs
Qui lui passent par la tête
Comme autant de comètes
A dissolution permanente
La police et ses caractères
Sont juste là
Pour déborder l'émeute
Et ses conflits raciaux
En tous genres
Maintenir l'ordre
Est affaire de chaos
Régulation transgénique
Où les transsexuels sont légion
Mais le climax unique
14:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 23 octobre 2010
UN BRIN DE LECTURE
Le talent éclatant
C'est comme le pseudo
Un jeu qui ne trompe personne
Le talent éclatant
On le trouve où on veut
A Praz sur Arly comme ailleurs
Il soutient l'échange
Sans sourciller outre mesure
En jouant l'overdrive
Sur une portée décalée
20:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
ETAMINE EN ACTION
La ville brûle par tout temps
Il suffit de poser un léger doigt
Pour s'en apercevoir
La ville brûle sous tout climat
Même et surtout
Par temps de pluie torrentielle
Quand la mousson imprègne
La glissade des ondes
Sur le napalm et l'asphalte
Des rosées matinales
19:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
SIECLES SANS FAIM
La grisaille enlumine le paysage
Au loin les fumées des usines
Seul l'argent règne
Dans le tempo des machines à sou
Les soeurs de la miséricorde
Plombent de leurs riffs d'acier
Les missions espagnoles
Sans une trace de venin
Pourtant un carillon tonne
Dans un sourire obsidien
Qui se réverbère en apnée
Sur un surf électrique
18:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 20 octobre 2010
TOXIC WASTE OF THE BEAU
Shadows tangle up with themselves
Sewing rosebuds with lines of dreams
Black pink or surrealistic yellow
Marshmallow point of view
Panoramic estate seen from down under
It all depends on the pigments
Of their brighty sunglasses
A better tango in the dark
Like a sinking in full space
Atomic overdrive of the climax
12:04 | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 19 octobre 2010
VAMOS A LA PLAYA
Dégriser la mer
Comme pour inventer la couleur
Des arômes et du mouvement
Auras sylvestres au poignet
Laisser le chant des sirènes
Inonder les palais
Sans toucher au goût de la moelle
Qui enlumine le bouillon
D'iridescentes radiations
Au bon plaisir de la vague
12:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 18 octobre 2010
FANTASIA RAZZIA
Ya rayah
On s'en fout
Heureusement
Prend ta gueule d'ange
Et allume donc le casino
Ya rayah
Pour celui qui naît
Sarment d'orage ou pyromane
Pas d'alternative
La mort est dans l'arène
Au shoot spécial délire
La kalach à la main
Un mojito dans l'autre
Le couteau dans la bouche édentée
Dont les morsures pardonnent
Uniquement les sourires
Maintenant paie ta kemia
19:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
SPICY RIVER
Pas à s'inquiéter
Du temps qu'il ne fait
Presque plus
L'aurore se charge
D'escorter les éboueurs
Du tri collectif
Abrasions létales
Parfumées au jasmin
Lésion vitale
Au sourire romarin
18:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
CONTRAS
Entre l'idée et le binôme
La violence est un moyen
De valoriser les crucifixions
Que le marketing charrie à
Côté d'autres contes sanglants
Qui amusent les foules
Des peuples martyrs
D'eux-mêmes
La douceur aime l'indécence
De préférence réac
17:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
DEFORESTATION
Les killer un par un
Prend vraiment beaucoup de temps
Faut aimer le tourisme
En eaux saumâtres
Sept milliards moins un
Encore beaucoup de marches
Avant d'atteindre le fond de la cave
Invente donc le génocide
C'est plus d'actu
Ou plus tendance au choix
Highway to nowhere
Sans s'arrêter aux feu-follets
Verres qui ricanent
En décrescendo de soie
En string façon panthère
Ou en blow up parfumé
Au kérosène halluciné
17:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
TEENAGE HOBOTOMY
Quand j'étais jeune
C'est toujours pour demain
Le temps descend des pupilles
Pour repeindre ses galeries
Du pourpre légitime
Du vert renégat
Du fluo pour le fun
De l'uranium en guise d'oreiller
De la plume pour seul édredon
Une femme nue aux tétons gigantesques
Balisant une minuscule poitrine
Où repose un feu doux
16:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
ALLEGRO SPORTIVO
L'homme à la moto
A toujours le choix
Entre une Indian Big Chief
Et une Triumph Bonneville
Peu importe la vitesse
A la foudre qui se promène
Dans l'épaisseur du vent
Et la saveur de la brume
Tous les hell's angels voient bien
Que leur ombre portée
N'est que le carrossage Gold Wing
De leur Malaguti
15:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
AIRPORT CASINO
Flight 442 to nowhere
No reason to despair
So what
Hope is just a reflect
A shadow created by greed
So why
Dice are rolling
On the line of sight
Find the bank
And the game is over
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
UNSAID BUT CHIC
Nothing is ever said
Until the ladders discovering
And the streaming coming from the plain
Before that awful point
Mills are blowing about
Or shuffling the deals
There's no way of talking
Out of poetry riding
Only children twittering
Or caresses of a smiling breeze
10:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
TATTOED BONES
Outstretched sunrise
Just flows or shoots up
Out of purpurine haze
Coming by air
On silver horses
From the old plain
Singing La Muerte
On heavy metal lips
Smooth and torrid song
Of a burning star
08:14 | Lien permanent | Commentaires (1)
MAIN BASSE SOUS LA VILLE
Enlacer un arbre
D'une seule main
Une donne d'enfer
Au milieu des quintes flush
Couleur transparence
Aux vitraux symphoniques
Cristal qui résonne
De ses propres radiations
Enlacer un arbre
Se lover dans sa main
Comme un amour incandescent
Sur l'aile d'une libellule
Perler des pépites
Dans lesquelles le feu
N'en finit jamais de délivrer
Ses arômes de douceur
07:34 | Lien permanent | Commentaires (1)
BALCONNETS ET PIGEONNIERS
Histoire de rire
Les papillons inventent
Le rock'n'roll et les saxos
Brillante section de cuivres
Sur fondue de tempo
La glisse au couteau
Comme un fil d'Ariane
Qui déploie ses ailes
Sur le revers du vent
Là où toute lecture
Est une peinture
Qui sculpte la lumière
07:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 17 octobre 2010
RIOT GUN FANTASY
Chevaux de bois
Aux regards câlins
Montés par des hétaïres
Aux robes envoûtantes
Chevaux d'écume
La bave aux lèvres
Qui crache des papillons
De salive et de soie
Chevaux d'argent
Ballet de dauphins
Waterproof bullets
With your names on them
23:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
PRESENCE D'ESPRIT
Renaître n'est pas vieillir
La source de jouvence
Sur le bout de la langue
Dessine des fleurs nucléaires
Ou des champignons hallucinogènes
Un lieu sans lieu
Se passe aisément
D'un quelconque lieu
Fut-il d'aisance
Futile plaisance
Pas d'heure pour les braves
Aucun bateau ne quitte le port
Où il revient de temps en temps
Après une sieste étonnante
Chamarrée de parfums
17:42 | Lien permanent | Commentaires (1)
^^ A LA SANTE DE LOÏC ^^
Aux sarments d'alambic
Les ombres s'enluminent
Sous la mitraille étonnante
Des orages de platine
Chants qui spiralent
En volutes de soie
Chevauchant des dragons de jade
En d'éblouissants surfs
Dont les arômes insouciants
Décorent les murs
De transparence pimpante
Et d'inutiles orfèvreries
11:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
EXTRUSION SPATIALE
Le silence d'une larme
En apesanteur sur un ongle
La touche d'un fleuret
Sur le plastron d'un dimanche
Roule et roucoule
Mordorure d'encensoir
Des balles traçantes explosent
Les limites incendiaires
Des langages et des formes
Sur fond de nuit
Lactée comme au premier jour
Avant que ne s'éveillent
Les trompettes du spectacle
Aux aurores vermillonnes
11:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 octobre 2010
SEUL LE BOUFFON
Délié par mon propre sang
Dans l'impensé de la caresse
Les alphabets s'inventent
Et sont visibles à l'os
Au présent hors mathématiques
Sans appartements pour l'accueil
Noyé dans la saveur aurifère
L'ombre abrase toute séduction
Sans esprit présumé ni hameçon
Surfant sur un skate épouvantant le monde
Le coeur se démodélise à l'infini
Qu'un orgue brode au point de croix
Les bouffons seuls et les crabes
Croient voir un dehors
Le dit du silence fait voler
Les poissons sans filets
Révolution s'appelle rédemption
Pour un sourire sans spectateurs
A l'observation rebelle
Les édentés se paient d'impudence
Pourquoi donc aller ailleurs
Quémander des faveurs
Quand l'avenue n'est qu'un présent
Où l'amour s'enflamme admirable
Pas de train pour l'apocalypse
Métros et sous-marins peut-être
Du cristal dans les ruines
Où l'avenir n'est qu'un souvenir
10:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
UNE GYPSY DANS L'OREILLE
Les hommes entendent tous
La saveur de la musique
Jusqu'au moment suspendu
Où ils se révèlent capables
De coucher leurs arômes
Sur la portée de l'illimité
Symphonie en sol mineur
Qui se réverbère
Au milieu des vagues
Et autres solstices
08:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 15 octobre 2010
AU VIN QUI CHAMBRE
Marche au gré du vent qui construit
Des étagères ornées de marbre
Comme autant d'escaliers
Qui mènent aux égoûts
A la station suivante
Le visage déchiré de mille pleurs
S'appauvrit d'un sourire
Et surtout d'un clin d'oeil
C'est au plaisir de la balafre
Que l'incicatrisé se réjouit
De tant de scarifications
Qui peuplent joyeusement sa peau
12:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
MONO/POLY MUSICAL
La vie de tous les jours
Ne connaît de travailleurs
Que désoeuvrés et chômeurs
Loin des agitations pestilentielles
En plein coeur de l'action
L'épuration aiguise leurs vers
Affûtés comme un canon
La triche au bord des lèvres
La main sur le couteau
Qui sait ranger les armes
12:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 octobre 2010
ELOGE ANOBLI
Il n'est qu'une route
Où le pas des assis
Est une porte ouverte
Sous les pluies qui remontent
Murmure insouciant
Un équinoxe liquide
Roule sur ses cuisses
De l'argent de Cuba
Faisant corps avec la nuit
Le chaos s'épanouit en silence
Le génocide en guise
D'ultime mot d'amour
A travers le miroir
La transparence chromée
L'unique présence
D'un oubli prémédité
13:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 06 octobre 2010
CHARME AU FEMININ
Tant de nuits
Que la poésie embellit
Dans les yeux des libraires
Tant de pays
Que la poésie construit
Dans le coeur des libraires
Temps d'ébloui
Arôme de poésie
De l'âme des libraires
à Hélène Camus
14:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
NOCTURNE APACHE
Nous aimons le chant de la poudre
La danse des épées
Au son des cornemuses
Dans le brouillard
Des nuits enluminées
Nous valsons
Un jour
La nuit s'enflamme
Le rideau tombe
Sur des scènes de folie
Nos larmes deviennent pépites
Que nul ne tamise
A l'anglaise
Nous filons le temps
Comme des parcs en fleurs
Le napalm est notre ordinaire
Le velours notre griffe
Comme un baiser sur une joue
13:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 octobre 2010
AU BON VOULOIR DES PORTES
Le bonheur se porte
En bandoulière
Pour les guérilleros
Et les révolutionnaires
Il sert à pimenter l'ordinaire
D'un zeste d'espoir
D'un arôme de confetti
Ou d'une sensation délétère
Comme son frère jumeau
Ce clone de malheur
Flocon de miroir
Obscurci par la réverbération
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
SOUTHERN WRITING
C'est au verso des échelles
Que l'eau s'arrête
De jouer à la bicyclette
Pour laisser une paire de pinces
Jouer les jambes de l'araignée
En déclouant les noeuds
Des récifs posés sur la table
Où le papier d'ivoire
Est toujours un faire-part
A larguer les encrages
à Alain Wexler
20:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
WHO'S BEHIND THE DOOR?
Juste une goutte
Au point de saturation
Pour que le parapluie
Devienne luciole
Parsemant les rites d'initiation
D'un bric-à-brac de luxe
Qui donne de bizarres rendez-vous
Aux serpents courant dans l'herbe
De la rivière d'asphalte
Sur laquelle les satellites
Inventent les nouveaux jeux
D'héroïnes au western annulé
à François Pandolfi et autres Roadrunners
15:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 octobre 2010
VILLE CHAMPÊTRE/VILLE CHAMPAGNE
Planant au-dessous des chants
L'œil du rapace exalte
Des liturgies singulières
Aux embruns d'hydromel
Que les shakers diluent
En de merveilleux torrents
De brume et rosée
Perles et larmes
Enjolivées par leur état naturel
Glissent sans concession
Sur les lames brillantes
Des épées enlacées
Dans de joyeux tangos funèbres
Aux saveurs de polka
Savoir-faire de la mazurka
Dit l'artiste aux roses rouges
En relançant les dés
Pour une valse lente
De dernière minute
Comme il sied
Aux lanceurs de couteaux
22:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 03 octobre 2010
DE BOUCHE A BOUCHE
Sur la roche s'écrit
Le sang qui coule calmement
D'une plaie à ciel ouvert
Comme une baie sans ange
Pour panser l'incontinence
Pas de catéther
C'est l'infusion idéelle
La fusion sempiternelle
Dont les arômes pavoisent
Sur des destriers argentés
Par la fonte des étriers
Et la saveur du mors
13:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
GREEN THE BLUES
Sculpter la beauté du désert
L'ivresse des étoiles
Sur fond de nuit noire
Où juste une étincelle suffit
Pour que naissent tous les incendies
Sculpter les dunes en fusion
Dans les mains de la mer
Le saut des antilopes
En vert et or
Au-dessus des gouffres
Sculpter le désert
Dans un souffle amoureux
Comme un parfum qui s'élève
Enrobant de velours
La peau qui appelle la caresse
12:18 | Lien permanent | Commentaires (0)