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vendredi, 02 janvier 2009

PARVIS

Refuge ouvert
Où chaque instant
Est disponible
A lui-même
Pour laisser s'échapper
Des soupirs étonnants
En forme de chants
Parés de plumes
Aux reflets opalins
De spectres d'harmonie

MY GENERATION

Toujours jeune est la pythie
Dont les runes et les osselets
Ne connaissent que le neutre
Comme base de dilatation

Jeune comme un tout premier son
Qui ruisselle sur l'arc-en-ciel
En pluie de missiles insouciants
Sur les tropiques sensuels

Jeune comme vingt millénaires
De fêtes aux yeux d'argent
Assise au pied d'un olivier
La douceur en guise de culture

Les cils créent des mouvements
Dans les textes immobiles
Repeignant de leur exaltation
La tranquillité des Bohèmes

jeudi, 01 janvier 2009

TOURISME EN BOREALITE

Partir
Sur les étincelles polysémiques
Qui mettent le vrac
Dans tous les giratoires

Chercher le sens de l'histoire
Comme une légende insensée
Au parfum de mystère
Dévoilée qui s'émerveille

Pas de vol pour l'antarctique
Explorer les impasses
Des arômes bruts
Pour découvrir l'essence
Des vanilles nucléaires
Ou des housses de coton

PULSATION

Un temps de marche
Sur une épingle enchâssée
Au boréal des nuits primaires
Looping du beautiful ordinaire

Un temps plus loin
Comme le téton d'un sein
Aux hanches de satin
D'où tombent les pluies
Des armes qui sourient

Un chant vert
Sur un champ de vers
L'obole vermeil de l'oxygène

BRILLE

Un reggae en chaloupe
Ce soir pour décoller
Les yeux dans la vallée
De mauresques étoiles

Et un gospel pour déchaîner
La brise et l'alizé
Sur des torrents de sucre
En velours d'atmosphère

Une musique en ellipses
De cuivre en robe sans éclisses
Open space de divagations
Elucidées au venin des Rocheuses

FONTAINE D'ESPACE

Tous les jours
Je fais la belle
Aux cheveux longs
Comme une galaxie brûlante
A l'haleine fraîche
Comme le parfum du cristal

Toutes les nuits
Je fais la belle
Le long des plages
Sous le soleil
D'un fabuleux printemps
Bercé par les balances

Tous les jours
Passe la belle
Comme une évasion
Sans yeux ni ailes
Comme une sensation
De neige éternelle

SOURIRE D'UN SOIR

Comme un cadeau du soir
Au jour de l'an neuf
Une histoire de crépuscule
Aux caresses d'embruns
Portées par une pluie riche
D'arômes sans souci
Culture de l'instant
Qui s'envenime de douceur
Juste un ressenti
Une trace qui passe
Comme un baiser fugace
Dans un taffetas de soie verte

COMME UNE FLEUR

Je voyage de nuit
Sur les courbes de tes hanches
Fines lignes de diamant
A la sveltesse éprise
D'air et de sang
Enluminant l'horizon
Du trait enflammé
D'un regard paisible
Epanoui jusqu'à la moelle
Parfumée de lumière
Qui torréfie les arômes
D'un scandale sans égal

SOUS LA ROSEE

Polychromie du monde
Un feu d'argent
Eclaire d'une aura
De velours chatoyant
Une nuit câline
Enrobant un jour
De crinolines et de perles
Dans le vent des chansons
Et des sourires d'alluvions
Du petit matin des naissances

LIGHT & GO

Des anges sur des harleys
Ebauchent des rythmes vaudous
Sous l'argent de la lune
Dont trois pas de danse
Marquent une touche d'approbation

Dans les rues de la ville
Un parfum fugace
Au toucher elliptique
De goutte de brume
Givre en les allumant
Les feux-follets de la douceur

Au discret embarcadère
Du port des rêves
Une haleine d'épice
Au sucre vanillé
Passe un souffle clair
Sur une peau halée
Par de tendres frissons de vent

Des orchidées sourient
Dans la saveur pourpre
Qui caresse leurs pétales
Effleurant lentement
Des arômes veloutés
Qui émanent en arabesques
De coriandre satinée

Et dans un léger mouvement
Une étole s'entrouvre
En corolle de santal
Laissant s'évader
En une glisse délicate
Le cerf-volant qui l'enlace

RETOUR DE FLAMME

Rien à chercher
Dans ce monde étonnant
Où tout se présente
De lui-même à l'oreille
Ou à la vue de l'aveugle

Seuil de la douleur
Un gigantesque éclat de rire
Super nova des flamboyances
Qui ne laisse que cendre
En guise de minestrone

Pas de souffrance
En-dehors du théâtre
Et des cinémas de quartier
A l'imagination fertile
Comme une avoinée de moulins

Nul ne raconte l'histoire
Des esclaves du vent
Bercés par la tendresse
D'un parfum d'escampette
Qui perle un solfège invisible

IMPASSE D'AUTRE PAIR

Officieuse officine
Par où passent des chemins
Holzwege pour référence
De prompte rigolade

Matrone en sa cuisine
De couleurs endimanchées
Des pigments sur les ongles
Qui tracent des vénustés

Passage sans secret
Autre que l'itinéraire
Immobile et puissant
Qui respire en souriant

TULLE SUR PLAGE

Pliée par la douceur
La mer s'évade en dorures
En saltos de mercure
Sur le divan du monde
D'où personne ne confesse
Des carmagnoles en calèche

Les embruns rassurés
Postés en vecteurs d'harmonie
Végétation cristalline
Suspendue dans l'arpège
D'une octave aux accents
De flocon mirifique

Pour une frime insigne
Un déclic sans claque
Juste un soupçon une touche
Un parfum fabuleux
D'enluminure au zeste blanc
De coquelicot sans âge

CARESSE D'ASPECT

La terre est d'argent
Vue de son nuage de soie
D'où les coloriages prennent
Des teintes irréelles
De vanille fluorescente
En déshabillé de joie

Une terre comme un fruit
Que l'on pèle et qui s'épèle
En harmoniques extra-douces
Sur des frissons d'extase
Que la nuit sans partage
Réverbère sur la mer

UNE PLUIE DANS LA MER

Suivre le fil horizontal
D'une pluie aux fragrances
D'arc-en-ciel monochrome

Spéléologie verticale
Des découvertes maritimes
Quand le matin s'éveille
En-deça des planchers marins

Un croissant cruciforme pour clé
Qui dévergonde les serrures
De la chambre nuptiale
Où des nombres infinis
Reposent sur un lit de pétales

SOUL MYSTERY

L'âme des poètes
Ne connaît qu'une seule chose
Qui ne puisse être dite
Pour le reste
Elle se réjouit des limites
Qu'implosent ses lames
Dans les chants du possible
Ecorchant les vanités
Des superficies improfondes
Qui ruissellent de la vanité
Des sorbets sans copuleur
Et sans saveur mémorielle

LES MAREES PIETONNES

Les passants marchent toujours
Sur des trottoirs d'eau
Sans un brisant sur lequel
Poser leurs pieds amphibies

Les passants ne connaissent
Que l'argent des dauphins
Comme aéroglisseur fiable
Dans le spatio-temporel

Dans leur fauteuil sans roulettes
Lutins et faunes s'amusent
Sans se soucier de la véracité
Immolée sur les fragments de la pluie