samedi, 27 septembre 2008
BRIGHT AS BLACK
Noir est le Père Noël
Pour les crépuscules bondage
Où le latex régénère
Sous les doigts experts
Des vestales aux seins nus
Dont les chalumeaux dérouillent
Le dévergondage épanoui
D'un clitoris foudroyant
Les étamines farouches
D'un pollen de lumière
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PING PONG PUNK
Mon pseud est un scud
Qui percute des pylônes absents
Comme un flipper asthmatique
Tango destroy no futuriste
Overdose d'interlope
Dans les cacochymies d'outrespace
Mon pseud est un skeud
Un pogotage amusé
Les doigts figés sur le clavier
Qui bombarde d'interfaces
Les neurones ensevelis
Dans les mélanomes consanguins
Mon pseud est un supo
Un supposé prétendu
Très détendu par ailleurs
Dans les revers à l'endroit
Qui tricotent et démaillent
Des frangipanes en quinquina
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ARMEMENT SANS FRET
Il faut toujours du temps
Pour arriver au stade
Des écorchés vifs
La boucane résiste
Au chalumeau
Les tendons du désir renâclent
L'agitation ne s'oxyde
Qu'à grands coups de fouet
Ravivant les sarments oubliés
Ravissant les images elliptiques
Du Purple Haze Boulevard
Remember Watchtower
La poussière coule
En filaments de sable rouge
Certains l'appellent sang
D'autres comptent ses grains
Le miroitement sans fin
De la gabelle
Ailleurs au même endroit
Montent les saveurs d'avalanche
Panzerfaust dans le regard
Mitrailleuses lourdes en pendentif
Missiles de croisière boréale
Pour les transats en solitaire
21:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
SEKISHU RIDE
Pas plus d'un cil
Ne sépare le clin d'oeil
Que la mort adresse
A sa jumelle la vie
Sur la frontière du regard
La buée établit des distinctions
Qui ne sauraient masquer
La vanité du distinguo
Et son absence de fondement
Pur objet d'hallucination
18:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
AGUA DE LA NOCHE
Peindre n'est qu'un langage
Parmi de nombreux autres
Les mots prennent des formes
Des textures voire des couleurs
Des perspectives ou des odeurs
Leur mine inépuisable
Reste toujours une apparence
Sous laquelle l'odorat distingue
Les saveurs de merveilles
Ou la musique de la nuit
18:28 | Lien permanent | Commentaires (1)
DEBORDANT
Sans ciel rien qu'un arbre
Dans lequel le temps nourrit
Les rêves mordorés
Des perles de soleil
Sans soleil autre
Que la lumière du jour
Brillante comme l'oxygène
D'un poème au drap blanc
Avec la mer dans un verre
Avec la soie de l'écume
Une étreinte ouverte
Sur des montées d'avalanche
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SITUATIONNISME DE CIRCONSTANCES
Un pont en-deça
Pour aller au-delà
Du pittoresque
Ecrire sous le regard
C'est encore oublier
La voix dans les yeux
Croire à l'honneur
Des futures faillites
Refuser le naufrage
Des chrysalides et des scrupules
Un jardin secret
C'est toujours un banc public
Que la propriété transforme
En barbelés de soie
Rien ne se dégrade
Que les substituts de la poussière
Préambule nécessaire
Au grand nettoyage de printemps
Promo permanente
Sur les boulevards de la muette
Au temps de la bourlingue
Cheminent les étincelles de marbre
Le long des circonvolutions du rêve
Des critiques non insomniaques
Fleurissent les parvis
De chrysanthèmes amnésiques
Sans savoir lire j'écris
Moi l'analphabète des couloirs
Provisoires de la promiscuité
Là où le temps ne cesse jamais
De défaire les gloires enchâssées
12:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
SOUVERAINE
Quand revient le temps
Du lilas blanc et des insomnies
L'aigle noir de Göttingen
Lustre les boutons dorés
Des chapeaux bas de la solitude
Qui souhaite un Joyeux Noël
Ce matin-là
A celle qui dit je t'aime
Dans les bras de la pluie
A Nantes ou à Paris
11:57 | Lien permanent | Commentaires (1)
POINT DE SCARIFICATION
Terre humaine
Pas une âme qui ne vive
Pas un coeur qui ne vibre
Au rythme flamboyant
Des mandolines et du miel
Terre humaine
Là où s'arrête le ciel
Sans rivages et sans lois
Point cardinal
Des fluorescences d'opale
Terre humaine
Au désert sans folklore
A la pointe de flèche acérée
Comme l'arête d'un diamant
De velours
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FEU D'AVALANCHE
La douceur comme une avalanche
De décibels à hauteur d'ange
Des étoiles en pagaille
Au milieu du front boréal
Une femme marche
Sur des sabres en fusion
La démarche qui chaloupe
Comme l'ombre d'une super nova
Le sang bout
A l'autre bout du sang
Sans qu'un bout de sens
Ne perce le sang debout
Allumine de casino
Gambling sur des tables de strip
Un as et deux rois
Une dame de coeur
Ravale les façades
Station debout
La guitare à la main
Feulement du tigre
Velours des crocs
Son teint dévoile
Les champs mordorés
Aux iris flamboyants
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vendredi, 26 septembre 2008
TAGGER LES NUAGES
Danser sur les tombes
Comme l'effluve d'une larme
Au milieu d'un torrent de napalm
Chanter avec les morts
De vieux hymnes surannés
Customisés au dioxyde de chrome
Flotter sur les larsens
De la soie insolente
Dans des feedbacks sanguinaires
Au velours déluré
Cadillac ou corvette
Les vaisseaux sont toujours en feu
Dans les veines aurifères
Des charmeurs de serpents
23:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
STRIKE & LUCKY
A quand la mode
Et Fashion est de retour
Terrorisant les ateliers
De découpage et d’étripes
Par le soyeux mouvement
Des cimeterres damasquinés
Qui font rouler les têtes caillouteuses
Dont les jongleurs s’amusent
Tels des Jivaros excités
Par le chant merveilleux
Du ver à soie
Et de la lyre lance-missiles
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MUE PAR LA VOIX
Une vieille est morte
Sur un chemin perdu
Une voie sans issue
D'où s'envolent des papillons
Des peaux d'oranges en pelure
Parsèment le plancher
D'un château en désuétude
Vient le temps de la Walkyrie
Aux tempes fleuries
De senteurs d'orchidée
Le temps des couteaux
Et des haches
Pour sculpter le miel des yeux
Sur le pollen des nuages
Une larme de pluie
Sur une lame brûlante
La douceur étincelante
D'une perle qui ruisselle
23:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
BALAFREUSES
L'électricité dans la main
Caresse la peau des frontières
Sans qu'une ruine se relève
Derrière les feux froids de l'émotion
Brûlent les vitesses du givre
Et les banquises de l'ardoise
Et danse
Le feu-follet dans la glycine
Des kalachnikovs plein les yeux
Traçant des fils de soie
Sur le velours explosif
Des sillages nocturnes
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lundi, 22 septembre 2008
DANSE DU CALISSON
Autoportrait à l'oreille
Point tranchée
Tout le mérite du pas
De la reconnaissance
Le vent des caresses souffle
Sur la braise en micron
Qui resplendit au travers
Des encres frigides
Et des mots inutiles
D'un swing insouciant
11:04 | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 19 septembre 2008
CAVALERIE LEGERE
Bataillon d'assaut
De la légion du vertige
Les aigles sèment des ultrasons
Aux frontières des vallées perdues
Sur les lisières du corail
Dans le cristallin de leurs yeux
Une étrange lueur
Irradie le paisible carnage
En cercles de feu
Sur fond de boréalité
Troupes de choc
Pour combats de velours
Le sourire ravageur
Comme une faux
Qui vendange des arabesques
21:09 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 18 septembre 2008
CARTOGRAPHIE DES EMBRUNS
Des ponchos supersoniques
Dessinent des zébrures aquatiques
Sur les dentelles de la nuit
Que rayent les traceuses
Et les bombes incendiaires
Des latitudes inconnues
Ténu comme un micron de titane
Un son blanc sourit
A la mixité des cultures
Tel un gyrophare intensiel
Dénué de tout apparat
Hors son rayonnement
Polyphonies des chemins
Succursales du destin
Menus plaisirs du laborantin
Mine d'uranium
Saveur d'harmonium
Au confluent des pandémoniums
11:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 septembre 2008
DIDACTILE
Sous la couette
Un coeur d'étoile en écharpe
Flâne le long de la contrescarpe
Parsemant les châles des comètes
De boucles d'oreille
Aux arômes incendiaires
Tels ceux de fruits acides
Dont le sucre se libère
En consumant le cérumen
Qui oblitère les yeux
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LIGNES SANS FLOTTAISON
La douleur est un langage
Dans lequel l'humour
Trouve toujours sa place
Pour qui tend l'oreille
Au murmure de velours
Sous lequel rayonne doucement
L'épicentre insouciant
Des névralgies indolores
Indifférent aux propriétaires
Et aux centres sans gravité
10:36 | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 16 septembre 2008
LUNCH BOREAL
Surfer sur le vertige
Comme une opiacée sur sa tige
Le talent dans la bouche
Qui raconte par les mains
Le murmure de l'oreille
Surfer du noir sur du rouge
Du blanc sur du noir
Du spectre en couleurs
Sur le velours d'argent
Qui peuple les grands lacs
Sculpter les plaines du vertige
D'où montent les avalanches
Quand la barre est au Nord
Et le solstice permanent
Sur les perles de Stonehenge
23:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
NO SEASONS IN THE SUN
Ou est le fruit
Qui tient la main
D'où viennent les assassins
A la naissance de l'offrande
Les lignes sont effacées
Seuls les sillons de la pluie
Dessinent des spirales rectangulaires
Ou d'autres géométries carnivores
Dans les labos de la réalité intangible
Qui tient la main
D'où vient le fruit
De l'assassin la vie
21:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
TOUJOURS ICI ET LA
Ou s'arrêter
Quand rien ne bouge
Dans l'immobile fraîcheur
Entre deux cils peut-être
Ou au beau milieu
D'un battement de paupières
La transparence ne connaît de la faute
Qu'un sourire aux éclats
De gentiane amusée
Par le sérieux du cinéma
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KUNDALINI RIDE
Mobilier désertique
La soif pour unique rafraîchissement
Une brûlure de douceur
Dans le creux des reins
Fini l'été
L'hiver règne en maître
Au pays des torrents de mercure
Et des sidérurgies lumineuses
Avec du trash ou du diamant
Le parfum s'écrit en saveurs
De cristal ou d'obsidienne
Sur des lignes au spectre éblouissant
Des tornades dans la main
Un ouragan dans l'oeil
Le simoun lutine les bégonias
Dans des marées de lumière
Danse de la sigillée
Sur les marbres brûlants
D'un palais viking
Aux murs transparents
21:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
TORREFACTION D'ECUME
L'ironie d'un soupçon d'élégance
Palpite au coin des lèvres amusées
Par les frissons hors contexte
Que projettent au loin
Les mélancolies savantes
Sous les paupières disparues
La pluie efface les sillons diluviens
Et retrace au scalpel
Les parfums de la parole
Aux yeux clairs
Le sol est climatisé à vif
Par le fouet de la douceur
Et les lanières de velours
De l'asservissement
Fondent en larmes de joie
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QUEUE DE POELE
L'esquisse des délices
Tapisse de sévices
Les hélices des narcisses
Les larsens se promènent
Dans les domaines des dolmens
Résidences secondaires de l'Eden
Des clowns hors d'âge
Meublent les naufrages
De carnages d'échafaudages
Et de vagabondage sans étage
15:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
CALME ET TRANQUILLE
Au long des boulevards
Du rêve atomique
Des bouquets de plutonium
Fleurissent en corolles sauvages
Irradiant la sève incendiaire
Dans les tétons durcis
Par les griffes étincelantes
De la tendresse sans pitié
Comme un velours de titane
La tête tranchée d'une étoile
Surgit d'un panier d'orchidées
Constellant les lys des vallées
De souillures magnifiques
Tandis que le son de l'ultrason
Réverbère les arômes de la folie
Autour des cathédrales en ruine
On écorche bien les chevaux
Dans de torrentielles épopées
Où les rebours ne coûtent pas plus
Que le roulement voluptueux
Des tambours-majors
Au moment où la guillotine
S'épanouit dans un frisson
De pure sensualité
15:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
UN MAX DE MENACE
Le danger est partout
Caressant de ses effluves incendiaires
Les poumons des vents
Le danger est partout
Il se promène en string
Ou en dentelles d'uranium
Dans les stations balnéaires
Où les rentiers espèrent
Passer leur retraite méritée
De charentaises aux oeufs d'or
Le danger est partout
Dans la main qui sourit
Comme dans le regard qui tue
Les lyophillisées du bulbe stellaire
Dans une avalanche à rebours
Sur les hydrofoils de la soie
15:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
EN RACAILLE DE CANTIQUE
Au pays des fraises Tagada
Les Daltons sont fruits sauvages
Du réglisse étincelant
A la pulpe de velours
Sur fond d'arc-en-ciel
La horde sauvage parcourt
Les lignes de la main
Des allumées girouettes
Sucrant le parfum du vent
D'arômes sanguinaires
Au cabaret cohérent
Un fringant spectateur
S'enthousiasme en souriant
Devant le chapiteau contorsionniste
Des positivistes de l'harmonium
La suite arrive toujours
Au prochain épisode
Dans les mystiques urbaines
Où les milices n'ont pas tué
Les ghettoblasters du temps
09:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 septembre 2008
STELE
Aux chemins pleins de terre et d'alcool, filant au gré des cloches qui les assaillent.
A ceux qui sont partis, dans la rumeur qui sourd des pierres creuses de l'absence.
Au charbonnier que l'on ne croisera pas, essorant les grilles du ciel ou le souvenir d'un ange sur les collines.
A ce qui ne varie pas. A la ruine d'un monde semblable aux rues des anciennes cités, sous le soleil.
A l'étranglement qui précède l'enfance, enfin, lorsque la nuit bue aux portes de cristal que garrotte une lumière.
Florent
09:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 13 septembre 2008
MAR DEL PLATA
Sur l'autoroute en feu
Les yeux dévorés par la douceur
Un tigre s'étire voluptueusement
Autour de son ombre révoltée
S'étendent les moissons de l'orage
Volumes de lyrisme insouciant
Trainées d'encre diamantifère
Qui constellent la nuit
De fleurs de napalm
Aux embruns délicieux
11:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 08 septembre 2008
UN TEMPS POUR ELLE
La neige en bulles
Monte du ciel de Décembre
Sous les jardins d'Octopus
En semis d'arc-en-ciel
Elle flotte sur les cimes
Des souterrains de velours
Le temps s'arrête
Un instant millénaire
Pour lui offrir une glycine
A la saveur mandarine
22:34 | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 07 septembre 2008
FLAMBEE HIVERNALE
Chaque histoire est un jeu
De piste ou de go
Suivant les affinités
Rien de plus important
Que l'amour du jeu
Dans l'inversion des polarités
Chaque histoire est un jeu
Dont l'insouciance est la constante
Règle intangible
Gravée dans le marbre
De toutes les évanescences
Le jeu est toute l'histoire
Pour qui reconnaît
Le dérisoire comme essentiel
Et le sérieux comme une pathologie
Confinant au ridicule
09:08 | Lien permanent | Commentaires (6)
samedi, 06 septembre 2008
EPINGLER LA NOURRICE
Le jeu parcourt
Tous les livres de contes
Quelle que soit la sympathie
Que diffusent les ancres
Et la couleur des rivages
Une hypothèse au milieu
Le tumulte joue à cache-cache
Sur un spot de surf
Entre les lames un couteau
Entre les dents le sourire d'une rose
22:59 | Lien permanent | Commentaires (4)
HOT LIPS
Brûlant comme la douceur
D'une plume flottant
Sur le câlin de la nuit
Brûlant comme le grain satiné
De la peau de l'hiver
En velours de merveille
Brûlant comme l'urgence
De ne rien faire
Et de contempler en silence
Le fracas du poème
Et ses reflets cristallins
Sur les joues de l'aurore
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ARMOIRIES DE SANG
La poésie en liberté
Ne crée aucune société
L'immoralité n'a pas cours
Dans son absence de credo
Elle se souvient
Dans un sourire vert
Que l'Histoire a une muse
Oubliée par les chiens
De l'hôtel des arrogances
Elle voit la putain nommée justice
Aligner ses perles de morale
Comme autant de verroteries
Et colifichets en tous genres
Dans les salines la gabelle
Pour ceux du sel
L'eau de nuit encre
La trace opalescente
Des chemins du feu
17:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
KHARTOUM
Milady of the Blue
Quand la mer s'offre
En habits de soie
Dans l'échancrure de ton corsage
Et que le Nil redevient blanc
Dans la profondeur des négritudes
La poussière se transforme
En arabesques de velours
Au creux du regard
Qui admire ton sein
15:29 | Lien permanent | Commentaires (1)
EN KILOTONNES D'EVANESCENCE
L'âne suppose le fardeau
Quand tout est déjà
Accompli et révolu
Chacun ses menus plaisirs
Dans le sérieux des galaxies
Le mercure voyage sanguinaire
A la vitesse de l'éclair
Infrastructure du velours
Et des dentelles nucléaires
Sur la paume d'un instant
Quel est le poids de la douceur
Quand l'homme aux mille chants
Construit des tours
Pour obtenir des faveurs
Qu'il possède déjà
14:43 | Lien permanent | Commentaires (1)
MINDGAME
Il n'y a rien à comprendre
Dans l'art
Pas d'effort à produire
Aucun souci à se faire
Juste être disponible
A la respiration du monde
Dans la vacance s'épanouit
La fleur de napalm
Et ses arabesques de velours
Surfant sur l'obsidienne
Des tentures de miroirs
En éclairant les crépuscules
13:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
NUIT ENSOLEILLEE
L'absence est gris argent
Mais les fondeurs savent tous
Que l'argent peut mûrir
Absence et présence
Comme deux faces d'une fusion
Ou comme les tranchants de l'épée
Qui brille dans les yeux
La porosité est partout
Par où coule la sève
De tous les maquillages
12:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
WALKING ON SUNSHINE
Les funambules sont patineurs
Et inventent des frissons
Qu'ils appellent gouffres
Juste pour le plaisir
D'une eau-forte minérale
Rien de plus stable
Que l'équilibre d'une larme
Dont les départs ne sont
Que des moussons tranquilles
Peuplées de rêves étonnants
12:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 05 septembre 2008
PLAYA DEL SOL
Des plages et des plages
Pas une trace de la mer
Des plages et des échos
Conquistadors au chômage
La mer dans une coupe de champagne
Nettoie la vaisselle
L'argenterie brille au soleil
Sur les éperons de l'hiver
Des terres pour cavaliers
Immobile regard de la fantasia
Sur les ferias de toros
De l'arène sanglante
Des moulins et des hommes
Pas âme qui ne vibre
Sur la corde ensorcelée
Des harpes du Ponant
Retraite de gladiateur
La Via Appia sourit
Des films à grand spectacle
Et des talk-shows en tous genres
23:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
CROISSANTINE
Les tambours des jungles urbaines
Résonnent comme échos
D'un vent qui chatoie
De paillettes de verveine
Aux yeux des lavandeiros de oro
Sur les accents d'une mandoline
Effervescente par nature
Ils gravent les armes
Des lendemains de sédition
Quand la folie resplendit
Et dévore le regard affranchi
Par un minuscule gigantisme
A larme de poing
Point d'alarmes à verser
Dans le cristal qui ruisselle
Sur des lunes en pagaille
Et des dictionnaires insouciants
22:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
SUR LE FIL DU VOLCAN
Fragile comme un sous-marin jaune
Qui vole au-dessus des jardins d'Octopussy
Sur l'argent de la nuit
Et sous le bronze du décor
Fragile comme titane
L'instant d'un mot volatil
Indestructible comme le sang
De l'oxygène en dentelles
Funambule en patins à glace
Un surf en guise de patine
Qui rouille vert sans s'oxyder
Pour dévoiler le nu festin
18:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'OREILLE D'ANVERS
Il n'est aucun peuple du livre
Ailleurs qu'au pays perdu
Où les veaux sont en or
Et les boucs au désert
Les adorateurs de la frigidité
Souverains de pierres tombales
Ne retiennent de la loi
Que les tablettes de pierre
Sur lesquelles gigotent des mots coloriés
Par la fumée de leurs désirs
De propriétaires enclavés
Le reflet du prisme
S'invente un lectorat
En castrant les mots de leur richesse
Par l'attribution d'un sens
Dérisoire
Les préjugés se détruisent
Quand la question identitaire meurt
Faute de combattant
Pour entretenir les charniers
Sous lesquels brille le diamant
15:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
HISTOIRE D'UN SOURIRE
Comme un masque à Venise
Des flons-flons dans la musette
Pour les charbonniers
Les soutiers et les cantonniers
Comme un cargo ventru
Dont la mer sculpte les coques
Qu'elle ramasse à marée haute
Sur des pages de vent
Un ballon de rouge au comptoir
Pas de franchise dans l'assurance
Un ticket gagnant de retour
Même si jamais il n'y eut de départ
Surf sur le spot
Rien à déclarer à la douane
Juste des bulles de jonglage
Pour allumer les gueuses
14:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
AURORE EN SAMAIN
Voguent les nefs de l'aurore
Sur des nuages de solfège
Chapelets de missiles en bouche
Larguant des tapis de bombes
A floraisons multirécidivistes
Défragmentation légère des lèvres
Ondulations des hanches du temps
Telle une dilatation estampillée
Par un graveur amoureux
Dans le camée d'un parfum
14:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
MINE DE RIEN
Autoroute du transit
Multipistes en collier de larsens
Elliptiques hyperboles de saveur
Un train de sève ascensionnelle
Sous les paupières de la Kundalini
Frottement des yeux sur le velours
Abrasivité maximum
Décollage des rétines
Floraison des iris
Bourdonnement implosif
Désintégration kaléidoscopique
Psyché dérive des profondeurs
Bloc moteur en fusion
Magma qui sculpte
Les formes du futur instantané
Dans les blocs de luminescence armoriée
Des langages sylvestres
07:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 04 septembre 2008
DU FEU ET DES EMERAUDES
Passage des rêves
Les bouquets sont garnis
De fleurs de frangipane
Et de ciselures au poignet
Outrepasser comme reculer
Travelling arrière
Qui spirale entre les tombes
Des gravats merveilleux
Mille chemins de fortunes
Qui n'avancent nulle part
Mais sourient aux abeilles
Dans un silence sculptural
21:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
DANS LE DOS DES MIRAGES
Le ciel n'appartient
Qu'au regard qui le contemple
Quand le décor s'inverse
Jusqu'à pétrir sa chair
Dans le spectre pastellisé
Des arborescences fluviales
Tout est dans la direction
Là naissent les propriétés
Les locations sans bail
Et tous les bals masqués
Qui dévoilent leurs jambes
De danseuse aux couteaux
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JUMP TO CAIRO
Pas d'injonction
Pas de il faudrait
Un gun à la main
Les exécuteurs tiennent leurs contrats
Shootés à l'ombre brûlante
Fondant les cloisons d'obsidienne
Et les tentures de parfums
Pas d'injonction
Dans les empires
Les rêves expirent
Leurs torrents de vanités
Sur une patinoire
S'inventent les gouffres
Comme autant de destinations
Touristiques
Un silencieux vertige
Entre les mains d'un instant
Rayonne sur la plaine
De tous les dangers
Provisoire insularité
La mer est sèche
Quand les baisers sont frais
Et le feu permanent
17:22 | Lien permanent | Commentaires (0)