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dimanche, 31 mai 2009

FILS D'APLOMB

La vitrine tient sans fil
Comme une ballerine
Sur la pointe d'un cil
Une plume de diamant
Trempée dans l'acide
D'un gouffre plat

La vie tient au fil
D'une galette à sucre
Fondue dans l'ébène
D'un sourire argentique
Au flou move intensif

Un fil qui défile
Les pelotes qui s'effilent
Des indiens dans la file
Du tungstène qui illumine
Les brunes spasmophiles
Des téléphones sans fil

samedi, 30 mai 2009

CYCLAMEN

 

Enfant de la balle

D’argent par l’azur écorché

Brocéliande à ses pieds

Les étoiles volent

Sur la trachée des chants

Par lesquels transpire

Le reflet nucléaire

Des arômes de la soie

Qui hante les rêves

Du manège enchanté

VOLUPTUEUSE SANS CONTRAT

Dans le tempo le beat

Prend la vague à la main

Comme la douceur d’un fouet

Une zébrure sur le velours

De la nuit fauve

 

Un rythme vaudou

Sur du charbon ardent

Harlem tatoué sur le front

D’une mer d’épices

Au volant d’un char à voile

 

Danse l’odalisque

Frémit le vent

D’un coup de poignard

Au coeur du temps

Qui gémit sous l’aurore

mardi, 26 mai 2009

CASCADE FRUITEE

 

L’agrume sourit

De la perfection du zeste

Quand la salade de fruit

Oublie l’ébullition

Et ruisselle de mille feux

Comme au bon vieux temps

Des vendanges tardives

Ou du vin de glace

Que des vignerons foudroyants

Offrent à des maraîchers impeccables

Sous une torrentielle moisson

lundi, 25 mai 2009

EMERALD EYES

Dans les traductions croisées
L'orchestre du matin
Abandonne la route de montagne
Au nom de Sainte-Victoire
Pour les balises vertes
D'un marcheur sans distance
Abolition des interstices
Dans la fraîcheur sylvestre
Qui meuble la plaine
De son aura de candeur

samedi, 23 mai 2009

LA MORT DES MONUMENTS

Mes mots sont les tiens

Que tu le veuilles ou non

Mais c’est sans importance

Car le vent les promène

En runes de santal

En caresses de jasmin

Sur les plages provisoires

Que la douceur féconde

De son empreinte incolore

De mirifique kaléidoscope

 

vendredi, 22 mai 2009

WEST COAST BLUES

Show me words of yours
Unknown traces of the unbelievable
Show me pieces of silk
Diamond spells
Crystal fever

Show me gold
Instead of lead
Make your lies as bright
As a silver bullet
Crossing oceans
Like a snow torpedo

Show me green sky
Purple reason
From under the mist
Tales of nowhere
But an island
As white as a graveyard
For heroes and princes

jeudi, 21 mai 2009

HAMMER IN AMBER

Two ravens on your shoulders
Smile as a dark and bright sun
Two ravens on the night
In a surrealistic flight
Nuclear energy in the hand
Atomic escape to nowhereland
Just listen to your ears
They tell the way you forgot
By drinking a foolish wine
With those exciting girls
Sailors find in harbors
Of dusty empires

mercredi, 20 mai 2009

MOELLE D'ELLIPSE

Les transparents sourient
Fleurs de rétroprojecteur
Au travelling mémorable
Dans les sous-bois
De la littérature
De leurs reflets
Jaillissent des reliefs
Aux sarments ultraplats
Qui s'extasient en creux
De caresse ourlée
Par des baisers fruités
A l'insouciance printanière

mardi, 19 mai 2009

SURFIN' SISTER

Like a dream
Coming from a dream
Climbing plains
Dream after dream
Before returning home
To the original dream
On a surrounding wave
Dreamed by noone
So dreamed by all
Out of the dream
But part of it
The whole magical dream

SEKISHU SENSEI

Danse sur un vol d’hirondelles

Des sabres dans les yeux

Portant l’eau de vent

Sur des vasques de soie

 

 

Danse au milieu

Des rizières en feu

Illumination carnivore

Et sourire incendiaire

 

 

A la danse ma reine

Un valet de cœur

Un as de pique

Un roi d’atout

 

 

Danse comme un surf

La joie d’un boomerang

Sur la course des flots

Tendus en ogive

 

 

Danse une larme de sucre

Un instant à minuit

Un souffle suspendu

Sous les couloirs du temps

dimanche, 17 mai 2009

GROS-OEUVRE D'UN VERS

De l'amante au vin
Et du vin à la menthe
Les mots ne manquent pas
Pour raconter ici-bas

D'étranges fleurs d'abeille
Au sang de sucre doux
Déclinent les élévations
Dans la ferveur d'un sourire

Et des formes pérennes
S'allongent au fil de l'eau
La taille d'un rasoir arc-en-ciel
Et d'une lame de parfum

vendredi, 15 mai 2009

PUBLICITE

Le public existe
Pour la grâce du spectacle
Ou pour le plaisir
De se repeindre
En autre de mon choix
Le public est lui-même
Un pur divertissement
La lune en string
Sur l'eau claire des yeux
Qui ne voient aucun mal

LE MUET ET LA SURDITE

Le barde parle dans le vide
En souriant sans cesse
Du silence qui enjolive
De lui-même le strass
Et les paillettes de rosée
Que d'aucuns meublent
Du son charmant
Des tronçonneuses
Et des toupies de béton
Qui décorent de leurs arômes
De pollen enrhumé
Les confins de l'écume

jeudi, 14 mai 2009

SUR DE L'ABSENCE DE REPONSE

Grand merci à l'auguste
De comparer la rigole
A la pissotière de Duchamp

Pour une fois que la lucidité
Passe par la case ascension
Cela vaut bien attention

Les termites en feu
Ne mange pas du zirconium
Qui scintille sur le soutien-gorge
D'une tapineuse de banlieue

SOLO DE SAULE

Pas de pleurs
A part une averse
Mousson des moissons
Que la faux dépose
Au creux des reins
D'un printemps sur lequel
Fleurissent des dragons
Comme autant de bannières
D'un velours souterrain
Au pouls incendiaire

STRABISME (CON)(DI)VERGENT

Tu lis ce que tu veux
Ou ce que tu peux
Dans les fables
Que le monde te soumet
Et que tu repeins
A la couleur de ton choix

Du sourire pour les indigents
Du sérieux pour les volontaires

Essaie donc de voir global
Plutôt que d'extraire
Un jus non représentatif
Ou un segment marginal

CONTREBANDE EN DOUCE

Tu peux songer
Le poète t'y invite
A la kalachnikov
Ou à l'épée
Ou à toute autre arme
De ton choix

Mais tu viens du pays
Où l'on célèbre le passage
En lui tournant le dos
Question d'échelle probablement
Ou d'amour des falaises
Qui donc peut bien savoir

Le poète aime aussi les katioushas
Ou les orgues de Staline
Le murmure lui sied tout autant
Tout dépend en fait
De la qualité de l'écoute
Le volume s'adapte au cérumen

NAVIGATION DE PLAISANCE

La honte ne s'occupe
Que des oublieux
N'ayant pas trouvé
De grand oiseau noir
Pour dévorer son siège

Loin du feu
Loin des yeux
Dit l'étincelle en souriant

On en voit des équipages
Sur leurs radeaux
Dont la richesse est grande
Et dont la fortune
Ne s'occupe pas
Faute de demandeur d'emploi
En matière d'aérodynamisme

LE STIGMATISE

Il stigmatise la bêtise crasse
Il stigmatise la trouille
Il stigmatise la mauvaise foi
Il stigmatise le relativisme absolu
Il écorche des pitres
Qui s'en battent le cocotier
Et le plaindraient
S'ils avaient simplement
Envie de perdre le peu de temps
Que dure une existence

TRANCHE DE VIE

Ne pas écrire pour rien
C'est ne pas écrire du tout
Aligner comme Qaïs
Du sable sur du sable
Sans voir perler une goutte
De cette eau
Qui reflète le diamant
En filigrane lumineux
Sous la moire de l'écume
Et le velours de la nuit

mercredi, 13 mai 2009

A L'URINEUR DES FAUBOURGS

Pathétiques sans frontières
Unissez-vous
Sous l'auguste bannière
Du chien qui pisse
Sur un de ses reflets
Délimitant son territoire
D'étrange cocagne
Jaune comme le soleil
Liquide comme l'eau
De ses yeux vitreux
Qui boivent le vin rêche
De ses divins rêves

CARA MIA

Qui sait lire
Sait reconnaître
Le sexe de l'écriture
Qu'il soit biologique
Ou faveur de la nuit

Des bergères ou des marquises
Sur des îles ou des goélettes
Qui peut donc bien savoir
Ce qui navigue dans le courant

La mer dans la main
Ondule sous la caresse
Qui flatte sa croupe
D'un souffle mutin

ABL(A)(U)TIONS AU CHOIX

Etendre un bain

D’électricité harmonique

Sur une plage ou un écho

Une aria canadienne

Un blizzard de champagne

 

 

Nourrir le larsen

Comme un feed-back langoureux

Des arpèges au bout des doigts

En guise d’ongles de santal

Déforestation au cutter

 

 

Distorsions sans appel

Une overdose pourpre

Une pupille en sucre

Qui déflore les iris

Le temps d’un velours afro

mardi, 12 mai 2009

BANDAS

Les guerriers du chiffon
Aiment la muleta
Qui s'agite sans cesse
Dans leurs yeux
Au merveilleux absent
Et au sérieux constant
Epaisseur velue
Qui oblitère le sourire
Sur lequel ne dégoulinent
Que d'obscures transparences

CAMPING BUCCAL

Nul n'aménage le langage
Sans que le vent ne soit convié
Pour harmoniser les couleurs
A la saveur de l'alizé

La rune est une effeuilleuse
Rutilante sous l'oeil
Qui la caresse d'un doigt
A faire trembler les catacombes

Ainsi ne parlent que les muets
Sans se soucier des diphtongues
Exhibées comme des ampoules
Par l'amateur de schollitude

3PIN3UIL

Sur une table ronde
Un vin de glace
Au sourire mordoré
Comme l'Irancy rosé
De chez Collinot
Vin de légendes
Aux reflets de satin
Illuminant les verres
Devenus photophores
Par la grâce de son eau

lundi, 11 mai 2009

UNE VAGUE HISTOIRE DU CERUMEN

A la ferme étonnante
La musique a un goût
De soie pour les yeux
Qui connaissent la nuit
Et une saveur émouvante
De toile émeri
Pour les oreilles encrassées
Par le bruit du pétrole
Du moteur qui éternue
En circuit fermé

CARAMBAR AU VINAIGRE

Mais tout le monde
Absolument
Se fout éperdument
Des cacas nerveux
Des augustes seigneuries
Au regard si vertueux

Tout le monde s'amuse
A jeter des sucres d'orge
Aux pingouins du zoo
Qui paradent en cadence
Au bon vouloir
Du vent d'été

Le monde ne se lasse pas
Dans son infinie patience
D'enrober ses gâteries
D'emballages amusants
Comme un jeu de piste
Qui ne mène jamais
A l'île au trésor

CORRIGE-MOI ENCORE

Et le vent rit
De se voir corriger
Par un épouvantail
Qui croit encore
Sur son aura de poussière
Aux vertus du cancrelat
Et des blattes sans amertume

Et le vent rit
Dans les étoiles
Glittering en arpèges
Sur des velours de nuit
Sans se soucier
Du qu'en-dira-t-on
Des idiomes cramoisis

Au vent qui rit
Je dépose mon sourire
Sans armure ni treillis
Pur privilège des amis
Du caravansérail de passage
Sur lequel fleurissent
Des cimeterres de jasmin

CIRCENSES SANS PANEM

La brigade légère
C'est pas pour aujourd'hui
Quand le sanglier baguenaude
Sur les glands des travées
Dans lesquelles le suif s'imagine
D'une importance capitale
Pour la venue du saindoux
Qu'un murmure dessine
Dans le dos d'une otarie
Portant un ballon bleu

ESTANCIA DEL NORTE

Au royaume des épées
Une guitare andalouse
Ou une katiousha
Pose délicatement
Un baiser de femme-araignée
Sur la vapeur intense
D'une émulsion impériale

D'un trait velu
Une gourgandine dessine
D'ignobles vertus
Sur des points cardinaux
Familièrement inconnus
Aux habituées éphémères
D'un no man's land savoureux

Vient le temps sans temps
Dansons encore un slow
Des allumettes dans les yeux
Aux flammèches étonnantes
Qui peignent la voix du sucre
Sur des alizés dressés
En arc-en-ciel fulgurant

dimanche, 10 mai 2009

VINTAGE 0

Le plomb n'est pas un langage
Tout juste un idiome
Pas une réponse n'en sort
Que des questions et des cris
Des jappements en tous genres
Comme une épilepsie diarrhéique
Qui agite une vessie incontinente
Le bourdonnement d'un frelon
En mal de miel
Se prenant pour un homme
Sans avoir jamais vu
L'ombre d'une femme

DANSE ENCORE

Les attractions foraines
Comme la femme à barbe
Ou les bandits manchots
Amusent les enfants
Qui écoutent attentivement
Leurs vents d'uranium enrichi
Histoires de prétextes
Ou de préambules
Dont au fond
Ils se contrefoutent
Eperdument

TRACHEITE

Autour de rien
Ne fermente rien
Quelques vagues
Ondulent à peine
Sous la douceur
Que le son rayonne
En caresses d'ambre
Sur les coraux verts
D'une respiration soyeuse
Aux contours indélébiles

ESTAFILADE

Après l'épilation
L'étoile fleurit sans saison
Comme un brin de muguet
Qui adore l'hiver
Où les floraisons murales
Sont des moissons sans âge
Dont les sarments pérennes
Ne connaissent de l'éphémère
Qu'un sourire amusé
Sur une larme de lait

samedi, 09 mai 2009

AU BON VOULOIR

Ne pas être
Au côté des chiens
C'est se couper
De l'humanité
Qui récolte toujours
Ce qu'elle sème

Rien n'est instruit
Mais tout se cueille
Sans calcul de moyenne
Sur l'échelle de Richter
Où Jacob se paluche

Les érudits sont de tout temps
Des marchands de baignoire
Dont les petits bateaux
Jamais ne voient la mer
Qui portent leurs bidets
Sur des selles insomniaques

FULL WONDER

De la force croit l'imbécile
Là où ne fleurit rien
Que de la poussière sans attrait

Une écriture croit le crétin
Qui ne voit toujours pas
Le sens de la rune

Un savoir prétend l'abruti
Dont la prégnance de l'oubli
Inonde les défécations

Une quête insinue le travesti
Qui fait la manche
Et pille les troncs

Pendant un temps absent
Le graal reprend un verre
Histoire de calmer son sourire

CONNAÎTRE A NOUVEAU

Merveilles de l'impuissance
Les floraisons d'inespoir
Vident les bacs à sable
Des enfants du printemps
D'une voix sans préjugé
Au parfum si charmant
D'ensoleillement des profondeurs
Où le temps se meurt et se mire
En souriant sans complexe
Derrière le mur des lamentations

vendredi, 08 mai 2009

CHECKPOINT SANS ASCENSION

Et dans un soupçon de tendresse
Pas de faena ce soir au sérail
L'arène blanche au sein si vert
Resplendit d'une aura immaculée
Par les jeux de la transparence
Dont les contours si sereins
Enluminent les aubades
Des printemps pourpres de Paris
Dans une étreinte d'alizé
Erigé en cercle de feu

SHAME ON ME

J'ai la honte
Qui sourit au fronton
Misère étincelante
De clarté sans histoire
Qui rayonne gaiement
Devant les rois du sérieux
Dont aucun mot n'est fondé
En dehors des vents nauséeux
De leur propre martyre
Fange se prélassant en elle-même

L'HOMME QUI PARLE AUX CHIENS

Des os dans la bouche
Ses jappements soucieux
Interpellent la poussière
Dans le but avéré
De pérenniser les ouvrages
Que sa pelle et son râteau
Bâtissent sur des plages
Où règne un vide insensé

Cro-magnon culturel
Persuadé qu'évolution
Rime avec concussion
Il fermente dans son jus
Cuisant à grand feu
Les détritus des charniers
Qu'il pille sans vergogne
Dans les cimetières abandonnés

La passant amusé
Contemple avec insouciance
Ce vil amateur de tortures
Dont les dagues ravagent
La langue de bois et de poix
Essaimant des frelons
Dans la putréfaction
Qui embaume sa sclérose

jeudi, 07 mai 2009

LET'S PLAY NOW

L'infini commentaire talmudique
C'est l'ouverture permanente
Du livre coranique

Les épées et les cimeterres
Brillants comme des plumes
Sous un soleil de glace

A un poème
Répond un autre poème
Pour celui qui veut jouer
Suivant les règles d'Hésiode

La boue reste la boue
Elle ne peut participer
A ce festival de contrepoint
Où seule importe la force

MA DAME LA MARQUISE

Pourquoi s'en faire
Quand une fiction pulpeuse
Se croit dépositaire
De la défense du monde

Les oreilles ont beau dire
Que l'indicible est par nature
Imprononçable
Il se trouve toujours
Des mâcheurs d'écume
Pour prétendre expliquer
Ce qui ne peut l'être

Dans les déjections fertiles
De tout un chacun
Se retrouve l'empreinte
Des parfums de la langue

Poésie sans manière
Où invectives parfumées à l'égoût
Tous les styles sont permis
Même chez les adeptes
Des langages du plomb
Prompts à s'instaurer
Plan Marshall ou croisé
Du n'importe quoi

LA PREUVE SANS L'OEUF

La voix de la douceur
Ne connaît que le coeur
Ecru de ténèbres
Parsemant d'opales
Une nuit aux sarments
De tempêtes boréales

Rien d'ontologique
Pas de souci à se faire
Juste transpirer
La saveur sans complexe
Qui régit l'harmonie
D'un foyer nucléaire

Et la force se montre
D'un vers solitaire
Echo d'un souvenir
Familier et immémorial
Dont le saturnisme lui-même
Se rappelle le son

mardi, 05 mai 2009

L'INVENTION DE L'IMPARFAIT

Et la douceur s'amuse
Des danses satellites
Pondues par des caillots
Coagulés par l'importance
De leur propre avènement

Boulettes de viandox
Que le pois pas chiche
Considère en souriant
La bienveillance en éveil
Au bras d'une kalachnikov

Cherchant des traits
De Curaçao dans l'écume
Les épuisettes oublient
Que le principe de plage
Reste la jouissance du transat

lundi, 04 mai 2009

SUBVERTIR LES BESOINS

Sur la ligne de démarcation
La démarque est toujours inconnue
Sans pour autant
Qu’elle soit un vol qualifié
Par le casino
Du roi des martyrs
A la résistance aussi souple
Que la violence de l’intensité
Dont la douceur épand les nappes
En un substrat étincelant

samedi, 02 mai 2009

D'UN MATIN A L'AUTRE

Où n'est pas la question
Pearly Spencer court toujours
Alors que la course est gagnée
Sans qu'il n'y ait de perdant

Sur place des dauphins
Accompagnent les navires
Immobilisés sur les brisants
Où le sens s'immole

Et la roue tourne
Comme un soleil éteint
Sur la rutilance de la nuit
Qui sourit aux eaux pâles

vendredi, 01 mai 2009

ALLOTARIL

 

 

J'ai le mépris facile

Qui suinte du nombril

Ammoniaque en stencil

 

J'ai l'arrogance hilare

Corne du chef de gare

Observant le hasard

 

J'ai les nerfs en pelote

Une laine sans calotte

Un piment qui fricote

 

Comme tout bon carnaval

Je peins dans mon journal

Un sourire estival