Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 19 novembre 2012

EMERALD SKIES

As a rockstar says
It's a long way to the top
Especially when top's at the bottom
In the upside down law country

As an old man says
Lots of ways are going on top of the hill
But not so many climbers
On these desert trails

Clouds and ravens walk
Through images and sounds
Perfumes and smells as a scarf
Like some sovereign blazing star

CRYOLOGIE DES PLAINES

Les murs effrontés des ruines

Sur les chemins qui se dissipent

Ressemblent au sourire dissident

De l'archange de la séduction

 

La poussière d'or se fige

Sous le regard translucide

Surgissent les harpes l'émeraude

Qui peuplent l'azur de leurs landes

 

Un clin d'oeil plus tard le désert

Offrande à la méditation

Régénère le sang d'orage

En d'autres songes d'arc-en-ciel

GELEE ROYALE

Cent mille larves de soleils

Sèchent sur un rayon de miel

Cent mille larmes du soleil

Drainent la terre et le ciel

 

Et de la mer qui s'en souvient

Quand s'évapore le chagrin

Et de la mère qui repeint

Les veloutés sous le carmin

 

Cent mille larves et un soleil

La rizière du grand sommeil

Cent mille larmes et un soleil

La lisière de l'irréel

dimanche, 18 novembre 2012

PEU AVANT MINUIT

Une danseuse passe

Son corps étoilé déposant

Des épées et des fleurs

Aux pieds de son aimé

 

L'homme ne cesse

De la regarder en souriant

Une seule larme suffit

Pour irriguer les fleuves

 

C'est l'heure où la danseuse

Confond l'ombre et la forme

En attendant le rayon de miel

Qui libère le sucre et le baume

 

PERCEPTIONS

La mer en bande-son

Continue de brasser du texte

Pendant que l'air déroule

Ses écharpes de lumière

 

Un piano noir dans les yeux

La voix lactée se réverbère

Sur la rétine fiévreuse

Dont la lèvre perle l'émotion

 

Ainsi va le temps qu'il fait

Ou qu'il ne fait pas

Suivant le secret du sortilège

Et de ses roseaux éblouis

mercredi, 14 novembre 2012

TABLEAU ACOUSTIQUE

Je ne regarde que les danseuses

Du petit matin ou d'ailleurs

Qui se promènent sur une langue

De langueur et de volupté

 

Je ne vois que leur absence de regard

Dans mes yeux qui peignent la tendresse

Sur leurs courbes et ailleurs

Jusqu'au téton qui les nourrit

 

Les sœurs de la miséricorde

Offrent le spectacle tout public

D'une intimité si particulière

Qu'elle se révèle universelle

FLUIDE NON MECANIQUE

Le sang coule

Par les oreilles piercées

Innervant l'aura

D'un léger parfum d'espace

 

Tambours en bannière

Les troupes d'assaut

Escaladent les arabesques

Pure caresse de l'encens

 

De satellite en parabole

Les vertus s'effeuillent affriolantes

Dans l'insouciance de la bouffée d'oxygène

Qui délivre cette étonnante cyprine

RED ORE

Black under red
Like the night in velvet
Lace for the journey
Scrolls for the spells

Where's the purple haze
Among those anthrax clouds
Which are crossing the undersea
In reverse mode

Fly to the rainbow
Says the bird to the flame
Follow the silver
The gold's always been there

mardi, 13 novembre 2012

ELIMINATION DES TEMOINS

Plus rien à prendre

A Manhattan ou à Berlin

Plus rien à perdre non plus

Sur ces chemins poussiéreux

 

Auprès du phare qui perle

Une vigie sans sommeil

Laisse les flots s'ébattre

Sur l'écran solaire de la nuit

 

Rien qu'une ligne

Toutes les drogues sont permises

Elles font même autorité

Jusqu'à l'avalanche néanmoins

vendredi, 09 novembre 2012

A TEMPLE

In which no foot

Just a pearl

Made of quiet breeze

And light

 

In which no sound

Only a tiger

Eyes slightly open

On the void

 

A hole so dark

That only a breath can stand

In these arms of nowhere

In which forever lives

jeudi, 01 novembre 2012

VIF ARGENT

Celle qui vient

Est toujours vêtue

De mouvements

Ou d'émotions

De sentiments

Ou de nuages

 

Dans les nappes

Là où se meurt la brume

Attend le velours

Quiet comme une étole

Qui se sublime

En devenant mandorle

mercredi, 24 octobre 2012

PALOMINOS

Des ailes au parfum maori

Débusquent le gibier d'eau

Sur les pontons cristallins

Qui survolent les plages

 

Tatouées boréales

Des odalisques aux yeux bronzés

Dévoilent leur sein clair

Sous les sunlights de la luna

 

Caballeros aux alezans chromés

Les vendangeurs de moisson

Dédient leur sourire insolent

A l'arôme du vin de glace

mardi, 23 octobre 2012

LABYRINTHE VEGETAL


C'est dans les couloirs du métro

Que des rames de papier d'Arménie

Germent et fleurissent insouciantes

Comme un vol de sports de combat

 

Assise sur le rail qui mène à la lune

La ville fantôme se repoudre

Pour les représentations éphémères

D'un one-man-show d'anthologie

 

D'étranges sycomores bordent la nonchalance

Des chemins circulaires qui forment

La clairière de tous les dangers

Douce caresse de lave au beau milieu des eaux

lundi, 22 octobre 2012

L'EQUILIBRE DE L'INTERACTION

L'art est une alliance
Bague au doigt de la nature
Qui se joue des conventions
Et détourne les lieux communs

Arpège de sédition
Pur terreau de séduction
Le faire ne se connaît
Qu'admirablement contemplatif

Au summum de l'action légale
Seul un recours en grâce
Défie le pinacle de la gravité
Subtil pavois de l'insolence

samedi, 20 octobre 2012

LET'S TALK

In the cradle of the volcano
Air is breathing
In the mild arms of the sea
Drawing shapes of the elixirs
Which are painting the worlds
In graceful auras of gentle lace

Under the graveyards
A point of light is mixing
New sounds made of breeze
Electric lines on a crossroad
Inventing colors of a fantasia language
The smiling spell of some clear eyes

vendredi, 19 octobre 2012

MESH (which one?)

You're done with history
When the zoo looks like
A grey pavement on which
Your cloud is just a burning ground

Burn, baby, burn
It's always a taste of fun
To stand seated over the water
No more liver to deliver

Thus speaks the wind
Nobody in sight
To catch the meaning
Only a flame is breathing

TERRANOVA

Light in the hand
Sound in the eye
Thunder in our arms
Forever dancing

Band of outsiders
Living on the edge
The tighrope walker's
Perfume of incense

Foolish as a bird
Singing all day
What fishes see
When they become dolphins

jeudi, 18 octobre 2012

CHANT DES ROCHERS

Les pierres chantent
Sans souci des plages
Guidées par les dauphins
Du lotus pourpre

Sans foie ni loi
Désentravés par l'esclavege
Les liens du sang
Offrent la sérénade

Du coeur de tempête
Aux roseaux d'Arménie
L'écho se réverbère
Sur la plaine aux mille folies

D'INSTINCT

Planer pieds nus
Sur l'écume frémissante
Des rouleaux d'argent
Qui se déposent en offrande

Sourire pîeds nus
Dans la foudre et l'éclair
La sombre mélodie du tonnerre
Et ses arpèges cristallins

Barefoot dancing
Assis depuis toujours
Les yeux émerveillés
Au-dessus de l'abîme

THE SMILING LINE

Nothing but the sea
All along the look
That stands clear and wide
As it always is

Nothing but the sea
Under the rock
Where birds are breathing
Like the sound of a tear

Sons of dragons
Riding on dolphins
Ghost archers of the wind
Telling tales of the unexpected

SOUS TENU (OPEN BAR)

A ceux qui comptent
Le temps et ses secondes
Les mouvements du vent
Où la teneur de la rosée
Que peut bien dire
Ce qui précède le décompte

A ce qui conte
L'histoire ou la légende
Le mythe de la réalité
La vie n'offre que sourire
White light white heat
Dans le show qui se raconte

mercredi, 17 octobre 2012

OFF THE BLACK LAGOON

Nowhere is a place
Like any other
Diamonds are shining
When you just open you hand
And let your iron fist
Becoming velvet and lace
Blood and tears
A smile and a laugh
Whatever you like
Among all clouds

AU TEMPS QUI EMPORTE LE VAN

Roule un caillou

A rolling stone

Pas de panique

Le son l'environne

 

Roule un caillou

Une pierre boréale

L'enfance d'une aurore

Sur des lances d'incendie

 

Qui me lie m'éteint

Pour la main ouverte

Un gage de sang-froid

Du temps qui passe

 

Qui me lit m'étreint

Dans le baiser sans fin

De la fulgurance

Temps qui ne passe plus

 

Here stand the rock

An emerald for some eyes

Rubbish for some others

The only soul that never shone

EST ~ OUEST

Baie d'Along

La brume s'éveille insouciante

Nimbant les îles

D'un creux halo de sortilèges

 

Boat people en transit

Sur des pirogues mal ajustées

Les pêcheurs guettent

Le reflet des dauphins

 

Baie d'Along sur Ohio

Qui s'en souvient encore

Des pâleurs vierges

Et des mangues fraîches

 

Quand les cheminées crachent

Leur toux de suie et d'argile

Sur les faubourgs des villes

Poumons d'acier cœur de verre

 

Au confluent des routes

Source des confidents

L'atome n'est qu'un grain

Dans l'oeil de la folie

mardi, 16 octobre 2012

INCERTAIN LIEU

A prendre l'addiction
On chope l'amère thune
Où les femmmes se retournent
En retroussant leurs mini-jupes
Dévoilant au regard du monde
Son nombril impeccable
Pistil et étamines au vent
Pollen mystique pour allumées notoires
La folle épopée du plastic
Loin des considérations esthétiques du C4

dimanche, 14 octobre 2012

BOUCHE D'INCENDIE

Puisque rien ne bouge

Et qu'il faut bien respirer

Autant expirer la lueur du cristal

Les poumons emplis du trou d'un pieu

 

Overdose d'instantané

Puisque rien ne bouge

Et qu'il faut bien inspirer

Les paléographies rupestres

 

Puisque rien ne bouge

Pas même l'ombre d'un cil

Au milieu des notes en mouvement

Qui tourbillonnent en s'enflammant

PARADE EN STOCK

A la fête sauvage

On brûle l'or et l'encens

Des mirages du technicolor

Dans des hôtels noirs de monde

 

Le rock comme unique

Planche de surf ondoyante

Sous la foudre qui naît de l'eau

A Hollywood sur Seine

 

Où se dresse voluptueusement

Un cyprès austère et lointain

La source s'émerveille insouciante

De son cercle de connnaissance

VIBRATO

Sur la plaine un orage rythme

La voix de Nusrat Fateh

Pulsar des caresses

Qui ondoient sous les blés

 

Sur la plaine un orage sourit

Des gesticulations de la brise

Que le vent promène en laisse

Sur les cimes des épis

 

Sous la plaine un orage

Rocher flamboyant et paisible

S'allume une étincelle

Comme un clin d'oeil innocent

samedi, 13 octobre 2012

AZULEJOS DE SANGRE

Né du feu

Sorti des flammes

Forgé comme un yatagan

A la lame aussi voluptueuse

Que les courbes de Shéhérazade

 

Né de l'eau

Qui ruisselle à l'envers

Sur le front des étoiles

Accélérateur des particules

Qui perlent au bout d'un sein

 

Né du sang

Qui se répand en nappe

Tablée d'oxygène servi à la fraiche

Sur l'autel du crématorium

Où luit la braise éternelle

 

Né du souffle

Langage de dragon pour manga

Runes profilées en étrave

Sabre de velours au poignet

Double tranchant en bannière

 

Né de la terre

Fruit du rocher

Scintillement étincelant

De la transparence écrue

D'un univers à l'autre

 

mercredi, 03 octobre 2012

PLAY IT BLACK

 

L'asphalte brille dans les oreilles

 

Quand la nuit se fait autoroute

 

En forme de lotus noir

 

Sur fond d'ébène

 

 

 

A surgir du brouillard


Les cavaliers dansent sur les tombes

 

Comme un seul homme

 

Quand il regarde la danseuse

 

 

 

Des poignards dans les yeux

 

Des plumes en forme de cithare

 

L'ombre d'un Hell's Angel

 

Brodée dans le creux du poignet

 

dimanche, 23 septembre 2012

DIFFEREMMENT IDENTIQUE

Soi-même est un cimetière
Où ce qui est vivant
Ne connaît pas la mort
Tandis que ce qui est mort
S'invente des vies illusoires

Soi-même est aussi un cimeterre
Deux lames unies par l'acier
Face-à-face de la symbiose
Sur lequel ruissellent les larmes
Que la pluie fredonne en souriant

mercredi, 19 septembre 2012

L'OEIL DE LA RIVIERE

Loin des marigots

Où croupit le bétail

La tribu absente ne répond

Qu'à la lueur de l'étoile filante

 

Sur des chevaux d'argent

Sans  harnais ni mors ni étriers

Les plumes volent en souriant

Tels des faucons de douceur

 

Abeilles dont la reine

N'est qu'allégeance au sang versé

Elégance des garces effrontées

Qui ne connaissent qu'un seul diadème

 

CHEMIN DES SHAWNEES

Sortir de la ville

Les yeux bouillants du son

Qu'invente la foudre

Pour exciser l'aura de la peur

 

Sortir de la ville

Sur des autoroutes

Sans tracé ni relief

A peine l'ombre d'un pointillé

 

Sorties de la ville

A portées de missiles

Le vent couvrant de dentelles

L'arôme d'un sein éblouissant

samedi, 15 septembre 2012

ENTRE LES CILS

La métamorphose du regard
Fait trembler les mondes
Comme autant de seins
Palpitant sous la caresse

L'eau se trouble
Au point de devenir
Ruisselante de l'arôme
Des silences du cristal

Quand le temps s'y prête
Fleurit un arc-en-ciel
Ou un Pont des Soupirs
Suivant le bon vouloir des saisons

jeudi, 13 septembre 2012

ON SWALLOW FIELD

There's a song in the air
Cruising hearts and souls
Like an early morning
Shining under a wisteria dew

The wind blows from the hand
Drawing circles of jasmine
It's time for the desert rose
To celebrate the white wedding

Not a road on this wilderness
Only savages play the survival
A fiddle is dropping golden traces
Mimosa memories as bright as old crows

mercredi, 12 septembre 2012

FORAGE

Sous la terre dansent immobiles
De furieux entrelacs de velours
Qui laissent passer les fils de la vierge
En guise de chemin d'étoiles

Traversant la nuit solitaire
Le guerrier marqué du sceau
Slalome entre les blocs d'anthracite
Qui ont forgé son image écornée

Un beau matin se révèle
Quand la terre est gazeuse
Nappe de brume pourpre
Que sculpte la main de l'artiste

dimanche, 09 septembre 2012

PILLAGE

Un dub nocturne enflamme

Les chaleurs de la ville

Sous le rythme aromatique

D'un bombardement psychotrope

 

Le sable bout autour de l'oasis

Central Park à minuit

Rayonne ses chlorophylles

Aux bras des amoureux

 

On a lâché les trains

Qui zèbrent l'atmosphère

De leurs senteurs de glycine

Sur fond d'orchidée majeure

 

Lentement s'infuse l'osmose

Pénétrant os et moelle

La mue du serpent s'achève

Sur un festival monochrome

vendredi, 07 septembre 2012

PANORAMA D'OUTRE-SON

Augment le volume

Et danse la nuit

En bas résille

Sur des charbons ardents

 

Augment le volume

Et le monde grandit

Sans bouger d'un seul pouce

Juste en le regardant

 

Monte le son

Admire la perspective

Et ses multiples ramifications

Les œuvres de la souplesse

VAGUE HISTOIRE D'ECHELLE

D'étage en étage

De plain-pied sur le rez-de-chaussée

Là où s'élève la poussière

En tourbillons de soie

 

D'étage en étage

La parfaite égalité

Des uniques différences

Ou de l'ultime référence

 

Rien à cirer

Sur le lambris de mes chaussures

Où même les lacets et les flots

Ne forment qu'un seul océan

A RECULONS

Tambours battant dans la nuit noire

Un soupçon de miel au-dessus de la brume

Contemple de son œil impassible

Les volutes armoriées de l'indicible

 

L'eau sereine coule immobile

En cascades voluptueuses

Danses de rois et de reines

Que la nuit étreint d'or

 

Tandis que reviennent les Apaches

Sur la piste du grand buffalo

L'herbe sourit aux piétons

Qui reçoivent l'averse

mercredi, 05 septembre 2012

LOVE BLONDE

De l'électricité aux cheveux d'ange

Un cil suffit pour tracer un signe

Ponctuant la végétation du ciel

De ramures multicolores

 

Des bandes d'alouettes sillonnent

Le creux de tes reins

Et de dune en dune se déploie

L'oiseau de paradis

 

Des cheveux d'ange à l'électricité

Un cygne s'amuse au fil de l'eau

Qui célèbre le mouvement

Dans l'amplitude de son décolleté

mardi, 21 août 2012

WIDE OPEN FIST

No need to believe to enjoy
The flame in the spear
A no hope country
After all shades have been  burned

Glasses on my eyes
Are driving somewhere
As i sit in the middle
Of the unreflected light

Nowhre to run
Nowhere to hide
What could be better
Than the smile of the hurricane

samedi, 30 juin 2012

AMER

Porte ta pelle et ton rateau

Comme ta peine sur le dos

Construis tes châteaux de cocagne

Et tes montagnes de douleur

 

Le soir le vent se lève

Dans un baume réfléchissant

Qui annule en plein cœur

Les escarres de la saveur

 

A l'aurore tu restes nu

Comme le rêve d'un enfant

Dont la langue chatoie

Et dompte l'océan

AUTOPORTRAIT D'UNE BALAFRE

Les yeux dans la nuit

Je regarde se mouvoir

Les ombres des parfums

Qui fragmentent les formes

 

Loin dans la nuit

Je souris aux papillons

De sang et de feu

A la crinière boréale

 

Si loin si près

Tant que resplendit la nuit

Abolition des élégances

Sur le spectre de la douceur

mardi, 26 juin 2012

DE ZANGRA A BECKETT

A monter la garde

Devant l'ennemi

Qui jamais ne vient

 

A se battre

Comme on s'escrime

A dompter le vent et la pluie

 

Rien que le surf

Pour établir l'assise

De l'apesanteur

 

Un mot d'amour perle

Sur les lèvres mi-closes

D'un regard enivré

mardi, 19 juin 2012

GOUTTE OPHTALMIQUE

L'édulcoration du language
N'est que l'effet pervers
D'une vision obscurcie
Par ses propres aboiements
Projections mirifiques
D'idées sans fondement
Autre que le plaisir
De sentir ses dents
Mâcher laborieusement
Des semences de vent

EOLIENNE

Le vent sourit
Devant les vanités
Des tombeaux dérisoires
Du monde des sérieux
Jouant leurs personnages
Sans voir la brise et l'alizé
Qui dictent la cadence
Aux parodies insignifiantes
Créées par leur allure
Sur la saveur des lilas blancs

samedi, 16 juin 2012

ARCHEOFOLIE

Sur des murs effondrés

J'écris des décibels

Aux senteurs de muscade

Pour afficionado anonyme

 

Quand l'aube voit poindre

Des nuages d'innocence

Le plaisir se repose

En toute circonstance

 

Et dans les rues le ciel

Inonde de son rayonnement

Le pavé que martèle

La caresse du vertige

vendredi, 15 juin 2012

SUCRER L'ADDITION

Ajouter du rêve au rêve

Sur un tapis de rêves

Du rêve sans une trêve

Et pas même une brève

 

Ajouter du sens à l'insensé

Qu'on encense l'absence

En tournures d'obsolescence

Rien ne vaut l'enfance

 

Et l'art dans ce désert

N'arrive jamais trop tard

Pour meubler le silence

D'une larme de cristal

THE LUCKY ROSE


Des traces de parfum sur la pampa

Guident le chemin

Vers d'autres forges

Dans lesquelles se gravent

Les épées d'encre et de feu

 

Des chevaux de lumière

Roulent sur l'écume

Elaborant les nouvelles transparences

En arpèges de senteurs

Qui défient les flèches du temps

 

Sur le dôme de cristal

Le vert des yeux étincelle

Dans la tendresse des braises

Et le délire se multiplie

Tel un pain de velours