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lundi, 04 juin 2012

MUSIQUE EN FLAMME

En cherchant le feu
On trouve la pierre
Qui dévoile le désert
Aux yeux engourdis

En cherchant le feu
S"imprègne l'éther
Sur les tissus ourlés
De sagas ou de djinns

Passé la première brûlure
Seule règne la douceur
Et ses arpèges de solstice
Qui rayonne en soliste

jeudi, 31 mai 2012

JAWS

Bomber les rues

A la petite mort

Aussi lente qu'un riff

De chandelles en fusion

 

Déminer le pavé

Sur lequel saute la friture

Des ondes atmosphériques

Et leurs formes coudées

 

Tirer la ligne

Comme on avale un rail

Aux sensations irradiantes

De musculature boréale

mercredi, 02 mai 2012

SILVER

Sur l'orage un surf immobile
L'argent dans l'oeil et la main
Derrière l'écran des glycines

Sur les doigts une femme
A la danse d'or et de feu
Des écharpes d'étincelles en guise de cils

Au centre de la plaine
Le périmètre en fusion
De toutes les révolutions

A LA SEVE

On fleurit ce qu'on veut
En l'éternel printemps
La rivière coule au pied d'un roc
Pas une molécule qui ne sourit
Devant les stèles qui rendent hommage

On fleurit même les présidents
Dans leurs cache-pots chromés
Etendards de la représentativité
Au bal où les fous et les indigents
Dépensent leurs cachets de napalm

Tout fleurit mais rien ne bourgeonne
Si ce n'est l'acné des mal-entendants
Des ampoules plein les oreilles
Qui descendent sur la langue
Comme autant de quinine à sucer

La braise n'en peut plus de fleurir
En flamme en écharpe en corolle
Peu importe la forme du poison
Quand au sortir de la tombe
L'oxygène rutile en soieries

mardi, 01 mai 2012

QUAND PLEUT LA MER

Des shades sur le regard

Promenade de nuit

Qui examine les ombres

Comme la Chine et son encre

Sur la silhouette de la lune

 

Dessine au laser et à la mine

Des pastels d'étamines

Qui fleurissent en bouquets

Sarments de chrysanthèmes

Dont sourient les glycines

 

On émaille bien le désert

En peignant sur le ciel

Des valses et des chants

Comme autant de surfs

Que la vague désagrège en pure pluie

samedi, 28 avril 2012

PERMANENCE DE NUIT

En écriture comme au combat
L'enfance est l'avant-garde
Qui sait parler reconnait
La trace du vent violent
Que la mémoire originelle
Dompte tel un mustang
Jetant ses corbeaux
En formes de missiles
Sol-air évidemment
Sur les nostalgies ridicules

jeudi, 26 avril 2012

POSITRONIQUE

L'ombre scintille

Sur les poches de mes yeux

Poussière d'étoile sortie

D'un calumet d'obsidienne

Au parfum pourpre d'étole

 

Sur les traces du chasseur

Repeindre la forêt

Et les mer minérales

Qu'elles s'embrasent sentinelles

Aux allures très pures

 

Dans l'eau claire le regard

Torchère de splendeur

A l'arôme impitoyable

Qui nourrit les poètes

Jusqu'à leur brûler la moelle

mardi, 17 avril 2012

LECTURE

GMC.jpg

 

 

Lecture de textes le 20 avril 2012 à 20 h 30

à la librairie Lectures Vagabondes de LIFFRE (35)

02 99 68 59 32

lundi, 16 avril 2012

LENTEMENT UNE PRECIPITATION

Sous les écorchures

La douceur sourit

Telle une étincelle

Au venin onctueux

 

Au plus profond de la chair

Un éclat minéral

Fait luire le feu

Qui consume intégral

 

A l'aube du cristal

Les ombres pâlissent

Comme des murmures attendris

De retour du front

 

dimanche, 15 avril 2012

PETITE PROSE

Le charme d'un homme
Tient à la manière
Dont une femme danse
Sur les contours de sa main

Les doigts agiles du vent
Délivrent des caresses
Qui font vibrer la peau
Comme un parfum de mandoline

Dans une chaleur apaisante
L'arôme d'un encore perle
Aux contours de lèvres
Ne sachant plus qu'aimer

samedi, 14 avril 2012

RAYURES ARGENTIQUES

Je cicatrice des merveilles
Quand ma vanité se tait
Et que s'effondrent
Les chäteaux espagnols

Je me recouds instantanément
Comme la plastique insondable
De la maîtresse aux yeux d'or
Qui fabule les mondes

Il n'est pas de blessures
Jamais la carrosserie ne souffre
En d'autres lieux que le rêve
Qu'elle-même s'est bâtie

D'UNE PLUME L'AUTRE

Les poignards dépendent
Du talent du poignet
Et des influences qui guident
Leurs trajectoires

Suspendus dans leur course
Ils chantent
Comme des colibris
Au plumage transparent

La maîtresse de ballet
Sait quoi faire du temps
Qui rythme le mouvement
De la pluie et des songes

THE WORLD IN A SECOND

Je ne t'écris pas
Mais je sais que je me relis
Par tes yeux ou d'autres
Je me la joue
Comme l'empreinte d'un écho
Que tu écrirais
Si tu étais à ma place
De même que ta lecture est mienne
Quand je change de forme
Et que j'épouse une autre apparence

WATERPROOF

Geometry is anywhere
Out of the limits of your mind
As one of my friends once
Invented helical pyramids

Geometry is your limits
Chain and ball of your time
The prison you created and love
As all in it got your mark

Kill geometry
And see what happen
When love's the only word
That shines in your eyes

vendredi, 13 avril 2012

TYRESIAS ON WHEELS

A question of being
Ain't no question at all
As no language allows
To say who I am

So
Get your question back
Give me a smile
And don't forget the beers

As far as I can see
Love is the only word
That keeps the smiling on
Forever and ever

PULSE UN DIADEME

Temps de décibels

Qui incite à l'orage

Le tonnerre sur les doigts

La foudre sur la langue

 

Tant de douceur

Entre les mains

Pour peindre les courbes

Qui amènent la caresse

 

Le son du métal en fusion

Comme un écho de cristal

Une perle étonnante

Ruisselante de clarté

LE NEANT DES DIVISIONS

La mémoire claire

Eperdue de contemplation

Devant les images

Qui défilent en arabesques

 

Qui sait dire

Le son seul luit

Comme une étincelle

Qui résonne en douceur

 

Le long des corridors

Les yeux allument des brasiers

Où danse étincelante

La femme aux jambes d'or

mercredi, 04 avril 2012

SONG FROM THE VOID

L'apocalypse se conjugue
A la perfection du présent
Ou à la volupté de l'instant
Eclos dans un verre d'eau de Seltz

En l'an mille
Le spectateur zéro
Dévergonde les outrages
Sur la peau des dauphins

Etrange leçon que l'oxygène
Quand le cristal des yeux
Se fait kaléidoscope
D'un million de respirations

DE L'AVIS GENERAL

Un avis sur rien
C'est déjà le début
Du panégyrique de l'ignorance
Le substrat lumineux d'un sourire

La divine comédie strikes again
Rien de bien neuf sous les tropiques
Les seins gonflés libèrent toujours
Leur saveur de feu et de glace

Un avis sur rien
Quelle importance
Pour les pales des moulins
Qui brassent le décor

mardi, 03 avril 2012

PISTE DE L'ETOILE

A la croisée des chemins
Un agora solitaire
Enchante les pas des oiseaux
Dont le vol écrit en douceur
Les charmes de la guerre
Sur l'autoroute de la nuit
Qui parsème de ses fleurs
Le long chant des guerriers
Pointillé dont le doigt
Balise les randonnées

samedi, 31 mars 2012

POT AU FEU

La compote de pur vent
Donne du nectar de cristal
A l'arôme transparent
Comme un rayon de soleil

Les alvéoles d'un sein
Tissent des sarments de vigne
Pour tous les ivrognes
Se réclamant de son cep

A composter les vers
L'alchimiste trinque en solo
Dans la sous-couche de douceur
Qui préside au sourire

DU TEMPS QU'IL FAIT

Bonjour et bonsoir

Sont les bonsaïs d'un temps

Que respectent les esclaves

Et que conchient les fauves

 

Pas de pendule dans la vie

Seul un pendule en équilibre

Rayonne le charme insouciant

Des royaumes d'escampette

 

Des griffes d'un sourire

Jaillit l'éclat lumineux

D'une étincelle en goguette

Surfant sur un éclair

vendredi, 30 mars 2012

DU FEU SUR LA LAGUNE

Le vent aiguise les lames
Sur des rideaux de pluie
Qu'embrase un arc-en-ciel
Jusqu'au plus profond du lac

Le vent naît sur la plaine
Défigurant les paysages
Dans un torrent de miel
Qui monte vers l'océan des douceurs

Et la mer sous sa poigne
De velours et de braises
Gémit comme une courtisane
Inondée de bonheur

ANVERS BY NIGHT

Chacun son odyssée

De dédale en bohème

Un surf sur les yeux

Distraction de passant

 

Nul besoin d'une trace

Sur l'épaule veillent

Les corbeaux impassibles

Et la noirceur de leur chant

 

Tout paysage est intime

Quel qu'en soit le commentateur

Tout ruisselle sur la scène

Comme une rivière de diamants

SOLO POUR UN LEMMING

L'insouciance en bandoulière

Irradie de son charme

Les vanités provisoires

Où séjournent ses dames

 

Sexy mais pas trop

Le torse sous le boléro

Infuse son parfum

Jusqu'à la pointe des seins

 

Perle un diadème

Le doux lait sucré

Des vapeurs de scandale

Sur l'agora prolifique

LE TEMPS DU THE

Aussi tôt que maintenant

Le vent anime les braises

Que la mer dépose en collier

Autour de la terre amoureuse

 

Aussi tôt que maintenant

Pas plus tard qu'à l'instant

Le temps au bout des doigts

Raconte les odyssées de la vie

 

Aussi tôt que maintenant

Jamais plus d'un instant

Qui sourit au coin de l'oeil

Et s'évapore en douceur

DU CIEL ET D'AILLEURS

Le ciel est sous le décor
Qu'agitent les paupières
Excepté en hiver
Là où prélude le printemps

Le ciel est une plaine
Ayant fécondé les rondeurs
Qui développent leurs charmes
Autour d'un axe sibyllin

D'un ricochet sur la lune
La lumière embrase les écrans
Sur lesquels se déroulent
Des histoires en papier

jeudi, 22 mars 2012

LE PRINTEMPS A MINUIT

Le gris s'apparente à l'argent
Du chrome dont on fait les poèmes
D'où jaillissent d'ardentes orchidées
Qui décorent les murs de la chambre blanche

Toute résistance est inutile
Tel un frein sur un tsunami
Paisible et décontracté
Comme le sourire d'une nuit d'été

La vaillance du rouge s'efface
Quand s'ouvrent les paupières
Et que s'effondre l'écran plasma
Sur lequel s'agitent des cils insouciants

vendredi, 16 mars 2012

ROCK AROUND NO CLOCK

La danse du coeur
Observe immobile
Le mouvement des paupières
Sur des tempos d'argile

Il n'est qu'un pendule
Pour rythmer le battement
Qui défie l'équilibre
Sans espoir de succès

Pulse le temps
Le long de mes tempes
Rien ne siffle ailleurs
Que sur l'eau qui bout

mardi, 13 mars 2012

AU PLAISIR

Seule la peau du serpent mue

La voix intangible meublant

Ses aventures alambiquées

Comme un surf sur la fumée

Ou un turf dans la purée

 

Telle une veste de marin

Les personnages changent

Au fil du vent qui emplit

Les épouvantails provisoires

Et les moulins de fortune

 

Roulette russe à la main

Les tarots fracassent les indices

Que les prévisionnistes éditent

Comme autant de bibles à quatre sous

Sous lesquelles les gueux brûlent en riant

LES MOTS POUR LE DIRE

Un cri dans la nuit

Dopé à l'électricité

Qui devient une cascade

D'étincelles de velours

 

Un murmure dans la mer

Qui s'ébroue en corolle

Une averse de caresses

Pour décorer les océans

 

Paroles transgéniques

Irradiées de nature

Dont les soupçons parfument

De doute les certitudes d'alambic

dimanche, 11 mars 2012

ORDER NO CONTROL

Regulation is an inner world
That doesn't need any kind of clock
To separate the one and only
Instant where life is standing still

Far beyond oblivion
Or close to it
Depends on the ravens
Staying on your shoulders

Regulation is a breath
Grand open like a smile
Crossing the rainbow
In full flavour harmonies

CULTURE DU DESERT

La grande famille humaine
Tout comme le réel
Ne craint pas les vocabulaires
Dont l'expérience s'auto-limite
Aux langues de bois
Qui régalent le feu
Au moment de solder les contes

Des races de traces sèment
Des flocons aussi creux
Que des nuages sur le Sahara
Des choses dont les races célestes
Oublient vite la crasse
Pour s'en retourner sourire
Au pays de la classe

samedi, 10 mars 2012

PAIN DES HAILLONS

La parole est brillante

Sur la Mer Noire

Elle fait comme un halo

Sur le front des marins

 

La lumière est profonde

Qui s'étend à perte de vue

Unique horizon de la plaine

Qui perle en de joyeux gréements

 

Solitaire au doigt

Les mains comme des caresses

Ebauchent des danses insolentes

Où les bûchers ont le beau rôle

lundi, 05 mars 2012

DE LA LIQUEUR DES FAUVES

La ville n'est que parking

Ce qui n'empêche pas la danse

De sculpter les facettes

Des reflets de la brise

 

Et la pluie chante

Sous les pas d'étincelles

Au cuir sucré comme un velours

Qui s'émancipe de lui-même

 

Elle passe elle passe elle passe

Dans un souffle de lune

Un air d'hydromel

Ou un carrousel de flocons

dimanche, 04 mars 2012

COLLUTOIRE ASSASSIN

Mélanger les sucres

Comme une infusion

Thé d'Irlande et miel de Chine

Cannelle et poivre lent

 

Pays de la douceur pure

Rien n'égale le sourire

Qui peuple les rues

Sur lesquelles l'encre déteint

 

Porosité du mirage

Tattoo et palimpseste

J'écris ton nom à la chaux vive

Histoire de divertir les braises

jeudi, 01 mars 2012

FERVEUR ASSOUPLIE

C'est dans un feulement doux
Que l'artiste brode son tourment
Comme un sourire qui s'abandonne
A une étreinte lascive

Sur le tempo d'un arôme délicat
L'étendue des dégâts s'épanouit
En robe arc-en-ciel
Sur des torrents de soie

Où que l'on passe
L'herbe toujours se prélasse
Délicieuse prêtresse du nickel
Qui de l'air lustre les chromes

mardi, 28 février 2012

ULURU SONG

Warriors don't need
Any kind of democracy
When the spirit gives the light
To their dance

Crossing time
In the rainbow snake arms
They're illuminating the night
In caresses of sparkles

Today it's time to dream
As it is since the first instant
Today it's time to dream
As if nothing was born yet

samedi, 25 février 2012

MUGUNGHWA

On a les morts qu'on mérite
Qu'importe que les tombeaux soient scellés
Toujours une étincelle respire
Au plus profond des caveaux

On nait les morts sans mérite
A la faveur des fleurs de la nuit
Dont la saveur liquide inonde
Les cimetières provisoires

On est les morts qui survivent
Ou qui meurent c'est selon
Le bon vouloir de la dame
Et le parfum de la danse

dimanche, 19 février 2012

SANS RAISON APPARENTE

De cristal en cristal

Sur la route du sucre

Versent les sels d'un bain

Dans les saveurs de coriandre

 

A la faveur d'un éclair

Se fige la beauté

Solitaire mouvement

D'un panorama éclectique

 

Tranche d'azur en écharpe

Peu importe le texte

Qui s'éblouit de lui-même

En éclaircissant la transparence

vendredi, 17 février 2012

PLAISIR D'OFFRIR

Tout se brise comme du verre

Sous l'arôme de la douceur

Le monde est plastique

Entre les doigts de la fusion

 

Tout se caresse comme une haleine

La voix parfumant les silos

D'où décollent les missiles de la fraicheur

Et leurs spores sensuelles

 

Sur des tempos déchaînés

Des rythmes échevelés

Sous des latitudes inconnues

L'attitude d'un seul nu

FRUIT DETENDU

Nous traversons les averses de métal

Latitude des avenues du grand air

Au poignet nos médailles

Clignent de l'oeil

Comme de lubriques vestales

 

L'espace d'un instant nous irradions

La saveur de l'étincelle originale

Au pedigree de cep de vigne

Qui enchante les travées de la nuit

Où marchent les mangeurs de rêves

 

Des doigts espiègles font frémir

Le bouton de rose ébloui

Tendu comme un relax

Les pétales en corolle

Autour d'un axe légendaire

 

Sculpteur de caresses

Comme un agile menhir

Le temps d'une respiration

Un doux allaitement

Essaime son éternel printemps

lundi, 13 février 2012

POWERAGE

The poet is always 17
Looking at the dice
Rolling in a smile
Love is the only flame
Slow motion in action
Whatever tells the flood
Over the emerald
Smooth gesture of the night
We're still playing cards
With aces of spades in the hand

dimanche, 12 février 2012

SIRENE DE PROUE

Sur l'autoroute du métal

Je cueille des fleurs hallucinées

Au parfum étincelant

Qui éblouit les espaces intérieurs

De la virginité

 

Pas de route autre qu'un incendie

Dont la brûlure cicatrise

En ellipses de saveurs

Embaumant les palais

De mille et une nuit d'extase

 

Sur le métal de l'autoroute

L'encre défie la perspective

Acrobaties en string léopard

L'empreinte des fauves sur la nuit

La respiration bleutée d'un tigre du Bengale

UN CACHET DE NAPALM

Les sources s'abreuvent
Au pis du printemps
Laissant un volcan de douceur
Essaimer ses laves sensuelles
En douloureux nuages
De tendresse et de joie
Qu'émince la glace
Qui donne à la caipirinha
L'arôme des soirées brésiliennes
Et des contemplations insouciantes

jeudi, 09 février 2012

READ AFTER BURN

La poésie s'écrit
Au présent intégral
Redaction sans conditionnel
Délivrée des fantaisies futuristes
Et des chimères passéistes
Dans un sanglot aussi tranchant
Que la brûlure d'une larme d'acier
Dans le velours serein de la nuit
Sur laquelle se magnifient charmantes
Les étoiles du lotus

mardi, 07 février 2012

THE WEIGHT OF TIME

Long before
Just the other night
Only the wink of the eye
When time was not already born

Long before
When tomorrow was just a dream
And yesterday another pulp fiction

Long before
And after all

Nobody cares

mercredi, 01 février 2012

LIFE OH LIFE

The poet never dies
Or maybe he did
But before finding life
In the typing of unknown signs
Flavours and smells his hand
Discovers when stripping leaves
One by one
While the heat is charming
This universe which becomes
His inner world

lundi, 23 janvier 2012

QUI SANS SOUCI

A la lune attendrie
Le reflet des eaux dicte
Un refrain sans histoire
Quand passent blanc et vert
Enlacés comme une aile
Sur laquelle s'écrit un sourire
En millions de diapasons
Comme autant de pétales
Surfant sur la brise
Qui guide leurs pas éthérés

samedi, 07 janvier 2012

SING AS A SWORD

The chozen few smile

Silently walking in their seat

Still young and brilliant

Like Ronnie Drew voice

 

Armies of dreams are following

The comet under their feet

Driving to uncommon territories

Of new flavour and sound

 

Flying under the sea

Not a sky can resist

To the flood of their love

Burning in this flame