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jeudi, 26 mai 2011

VOLIERE AMARANTE

J'élève des tourterelles et des faucons

Des aigles au sang de feu

Sur les cendres des volcans

Là où l'herbe repousse

Suivant la teinte de mes yeux

Ou l'arôme de la langue

Qui débastille les filles

En égrenant mot à mot

Le long strip-tease

Et la fellation ardente

Qu'opère en son discours

L'effeuillage des nuées

lundi, 23 mai 2011

PLA(Y/Z)A DEL SOL

J'aime les stigmates

En forme de poème

Ils scarifient ma peau

En écorchures de vent

Et en venin graffé par la mer

 

J'ai le poème piercé

Sur la langue dévergondée

Dans les alpages de la mer

Et les frontons du feu

Où s'encanaillent les gréements fous

 

Je me fouette au son

Moelleux des radiations

Saveur aux pigments doux

Qui se maquille en camouflage

Tel un subtil arôme artiste

UNTHEORETICALLY WILD

Playing the violin
Is like sending arrows
Sea shots with fire feathers
Candys from outter space
In a mellotron symphony

Playing the violin
By dancing on a rope
No need for an elbow
To bend the bow
That smiles in full flight

Playing the violin
Following the feet upon the void
While seated under the volcano
Where spring radiates
In waves of strings and particles

mercredi, 18 mai 2011

GESTATION DES TOMAHAWKS

Pourquoi mûrir si la verdure
Décore de son aura
Le fond de teint souriant
Des vieillards ou des enfants

Des indiens sur la piste
Bluffent les limites
Des corrals de Tombstone
Sous lesquels poussent
Des fragrances d'arc-en-ciel

Rien ne sert de mûrir
Dit l'ombre décroissante
Il suffit de se cuire à point
Pour enfanter le palais des glaces

LE SEIN SANS INCERTAIN

Un bateau comme un espadon
Le mât centré dans les voiles
Qui tourbillonnent en fredonnant
D'incroyables aventures
Sur la surface éclairée
D'un globe de cristal
Dont la profondeur de l'arôme
Imprègne les sensibilités
Et enchante comme on enfante
Des vibrations soyeuses
L'électricité des allégresses
Et le velours de l'aurore

NEW YORK BY NIGHT

Elle accouche d'univers

En fusion ou en transe

Ondoyantes silhouettes

Qui traversent la pluie

En ruisselant gaiement

 

De ses bras jaillissent

Les tourbillons de sa robe

Au hasard desquels

Surgissent des couleurs

Des sons et saveurs

 

Pas une étincelle

N'épargne sa chair

Dont l'intérieur est empreint

De l'arôme de la douceur

Et des prégnances d'arc-en-ciel

lundi, 16 mai 2011

RESIDENCE DU PRINTEMPS

J'habite le monde ouvert

Là où se forment tous les genres

De chimères et merveilles

A géométries variables

 

J'ai le croquis des flèches

Dans un carquois de bambou

En forme de flûte de Pan

Aux étranges motifs

 

Je peins sur la mer

Des ellipses étourdissantes

Et des bouquets de baisers

Sur un sourire étincelant

 

Tout en corolle de pétales

L'univers se dilate

En caresse de lave

Et en gémissement de douceur

 

Un frémissement sur la langue

Eclaire l'aurore du parfum

Tandis que s'émancipe

Le nectar des sortilèges

dimanche, 15 mai 2011

MIRADORS POUR L'EVASION

Du corps électrique

Nous sommes les gravillons

Perles de jade

Dans l'herbe soyeuse

Des faubourgs du vent

 

De la musique

Nous peignons les flèches

Empennées d'air ambiant

Sous les langages anodins

De l'artillerie de campagne

 

Le temps nous trouve

Dans son sourire

Chaque soir au petit matin

Du sang dans les mains

Comme une fontaine irradiante

Aux contours d'oxygène

FIREDANCE RECIPE (FEAT. THOR'S HAMMER)

Principles are made
To be broken
By sea or rain
Wind or fire
Whatever can burn
Old stuff
And create
So-called new material
For the needs of the marvel melodies
Or the sagas of a presumed future

CREER SON PARFUM

Pub ou poésie
Chacun se laisse dévorer
Par ce qui lui plait
La colère se justifie seule
L'amour rayonne invincible
Le scénario suit ses propres règles
Qu'influencent les vents
Ou la mer suivant le rythme
De la respiration
Ou le tempo imprimé
En dentelle de saveurs
Sur du papier d'Arménie

vendredi, 13 mai 2011

CONSTRUIRE DES RUINES

A regarder les façades grises
L’oeil s’use pour rien
Tant que le mobilier
Qui orne son iris
Ne tombe pas de son piedestal
De peur et de désir

Derrière les façades grises
Le règne du génocide
Alimente les bûchers
Dans d’immenses flammes
Que les dragons déversent
Sur le ciel étoilé

 

SOMBRE DESIGN

Les éveillés sans porte
Aux pieds de biche aiguisés
Par les traits d'Artemis
Refluent d'ordre en chaos
Rétablissant le plaisir immuable
Sous formes sans copyright
Ou avec si besoin
Mais comme nul besoin
Pas la peine de s'en prévaloir
Seul compte le verre suivant
La trajectoire des comètes
Et l'orbite de tes yeux

samedi, 07 mai 2011

RIEN POUR RIEN

Il est des luxes
Qui ne coûtent rien de plus
Que le crédit béat
Que l'on s'attribue

Nul besoin de capacités
Pour entendre le chant du vent
Pour parler le langage des runes
Ou écrire le vol des oiseaux

Rien de plus
Mais une fortune
Comme un patchwork dérisoire
En forme de héros

AU MANQUE IMPOSSIBLE

Pour vivre debout
Apprendre les genoux
L'offrande sur les lèvres
Le remerciement prégnant

Apprendre vent et surf
La mer et ses cercueils
Ouverts sur la liberté
D'ébaucher un sourire

Pour vivre ainsi
Juste les tripes et un fil
Pour affronter l'amour
Et la douceur extrême

FANTAISIE DU LAGON NOIR

Il n'y a toujours

Qu'une seule histoire

Qu'y vaille le détour

Celle de l'instant présent

 

Pas besoin de transport

La lévitation suffit

Pour peupler le désert

De multitudes enchantées

 

Pas besoin de scénario

Dans la démultiplication

Des réalités impossibles

Et des sucreries d'avant-garde

vendredi, 06 mai 2011

METAMORPHIQUE

Aux frontières de la nuit
A l'heure de l'incandescence
Les lucioles gémissent
D'un sourire éclatant

Les paupières écarquillées
En même temps que mi-closes
La respiration légère
Comme un plaisir à l'état brut

Plus le terreau verdoie
Plus l'infusion prend corps
En parfum d'arc-en-ciel
Ou en saveur de nuée

jeudi, 05 mai 2011

PARTS OF THE WORLD

It's all about nothing
Maybe about something
From time to time
But as nobody understands
It's quite the same
It's all about everything
Which may look like nothing
So if nothing looks like everything
Where can I found this thing
Or maybe something else

mercredi, 04 mai 2011

SOUS MA RIME

La solitude se garde seule
Eclairant le monde d'un sourire
Au bout d'un clin d'oeil
Pour oreille affûtée

C'est l'amour offert
Qui seul est important
Là où la réverbération
Produit des étincelles atomiques

Dans l'oxygène raréfiée
Naissent les fleurs du napalm
Comme autant de caresses
Sur une souple banquise

TOP OFF THE POPS

Des licornes aux yeux verts
Meublent de leurs sabots
Les vallées sur lesquelles flâne
Le vol sucré des libellules

Dans les allées du silicium
Vibrent les frissons sensuels
Des couleurs du vent
Et la crinière des fauves

Filant une portée ultrasensible
Les mélodies de l'épée
Dévoilent leurs épitaphes mauves
Sur l'aile ensoleillée du temps

INFILTRATION

N'est tyrannique
Que ce que l'on s'inflige
A défaut d'autre chose
Le choix du scénario
La couleur du décor
La saveur des costumes
Se glisser dans la langue
Comme dans un serpent
Qu'on frit sur une poèle
Pour en savoir la fraîcheur

FRENCH FLAIR

All theories are burning
Among flames of the void
All words are falling
In the language magma
To be reinvented
Under new projective skies
As the mirror maker
Gives the keys of the night
To those who expand
Boundaries of imagination

mardi, 03 mai 2011

SCEAU D'OXYGENE

Ecris ton chant

Sur l'air du temps

Qu'il s'imprime insidieusement

Ou même brutalement

Sur le socle des mémoires

 

Ecris ton chant

Le temps que le vent le porte

Rencontrer son écho sybillin

Où tu le relis en souriant

De tes débuts d'avalanche

 

Ecris chante ou parle

Comme tu t'entends radoter

La cuillère en argent

Et l'épée sur la langue

Comme une écriture de feu

Sur du papier d'Arménie

CREAVOLUTION

Whatever you live
Is always a dream
In which your power allows you
To love who you want to
The more love provided
The more feedback in answer
Until the mirror cracks
Sending you easily
In an armchair on fire
Among a cool freshness

OREES

Toujours l'un d'entre nous veille

A la bannière étoilée au croissant fertile

A l'arc ou au marteau

A la plume comme à l'acier

 

Le regard transmuté

Des étoiles pourpres

Au bout des ongles

Les émeraudes enchâssées

Dans leur orbite nucléaire

Peignent au pigment les vifs

 

Toujours l'un d'entre nous veille

La cigarette nonchalante

Le poignet ouvert

Les veines déliées

PIEDS NOIRS

Des cuivres africains

Foisonnent sur la peau

Des tambours de la nuit

Qui rythment en souplesse

La valse des étoiles

Sur la piste du décor

 

Voix noire lumière blanche

Discours étincelant de clarté

Une onde chaude sur la glace

Qui flotte insolente

Sur les hanches sensuelles

Des galaxies en émoi

 

La nuit se réjouit

Quand des fractions d'étincelles

Emerge la saveur d'iceberg

Enrobée de sucre d'orge

Ou d'acide intégral

En guise de douceurs

FROM THE TERROIR

Toulouse en point de mire
Qui s'accroche au stylo-bille
Des violettes névralgiques
Sur un terreau nucléaire

Pas de plan stratégique
Faire confiance aux sens
Que la tactique déploie
Dans le courant des directions

Feedback en replay
Du strass pour les stars
A l'anonyme le golden globe
Et les Emmy Awards

lundi, 02 mai 2011

CRIME EN HIVER

Raconter les monstres
En souriant sans complexe
Narrer les fleurs de cobalt
Emergeant des charniers

Embaucher des snipers
Au son mélodique de katiousha
Pour élaguer les nuages
Et vitrifier la beauté

Vaporiser le jade
Sur des torrents de poussière d'or
Laver l'argent à l'acide
En régénérant la couleur

Tout ça juste pour dire
Qu'en-dehors d'un sourire
Surfant sur un missile sol-air
Seul un feu d'artifice

VERNISSAGE

Le goût du placenta

Sur la langue offerte

Déploie ses écheveaux

De soie et de santal

 

Des bouches à feu

Glissent incendiaires

Des perles de glace

Aux sentiments vanillés

 

Perçant les fumigènes

Des bannières étoilées

Le vol d'un phénix

Suspend la nuit

dimanche, 01 mai 2011

NOCTURNE EN VARIATION

Musique de nuit

Travaux sur le macadam

Sculpter des trajectoires

Au long des courbes

Que le velours déroule

Tout en-dehors des autoroutes

 

Fusion noire

De l'or dans les paupières

Histoire de peindre les ellipses

En teintes franches et flashy

Comme le sourire du jasmin

A la racine des ruines

 

Au fusain l'amour

Creuse un tunnel de pétales

Coeur d'un maelström

Dont l'ébullition froide

Calibre les munitions du sensible

Sur un rayon alpha

GLYCERINE

Une vague australienne

Au coin de l'oreille

Le train des merveilles

S'envole tous les dimanches

Pour le thé de cinq heures

 

Evasion déprogrammée

L'aube de midi drague

Le soleil de minuit

Du fond de la piscine

Jusqu'à la tête d'arrosoir

 

De la pub en déshabillé

La soie en lipstick fluorescent

Les mains ouvertes

Une grenade dégoupillée

Au bout de chaque doigt

samedi, 30 avril 2011

NIGHT IN GALE

Jungle urbaine

Une ville la nuit

La pluie sur le trottoir

Enchante les pas des tags

Et les graffitis signent

Les tramways qui distillent

Des halos de vitamines

Aux vitres embuées

Par le tempo noir

Qui chaloupe groovy

Le long des ramblas

Sur lesquelles marchent

Des escalators de plaine

Et des tapis volants sous-marins

Tandis que se dissipe

Dans de lentes effusions

Le funk des confins

Ensorcelés par les chaînes

Du désir en stéréo

ICI ET LA

Là où ton pays te chante
L'éternité batifole
Dans les champs pourpres
Et les torrents de jasmin

Et le chant de ton pays
Se réverbère en lui-même
Pour créer de nouveaux paysages
Sur les dunes bleues de coriandre

Ton pays te chante
En aromates et en saveur
Quand la lumière de ses veines
Perce ta paupière en jaillissant

 

c'est par

JOUER AVEC LA MER

Souffler le verre

En perles d'écume

Qui bondissent en grappes

Sur le dos des rochers

Qui jouent aux mustangs

 

Pétrir le pain

En larmes d'embruns

En cascades de douceur

Sur lesquelles dansent

Les funambules de la nuit

 

Cracher le feu

Le noroît à la proue

Admirer les geysers

Où la glace plane

En myriades de plumes

VAIR A PIEDS

Des boots

Made for walking

Nancy in the sky

Un sourire pour le diamant

 

Des escarpins

Valse qui cendrillonne

Autour des hanches

D'une gypsy au teint de bohème

 

Des rangers

Chez les elfes dans les bois

Un archer sur chaque arbre

Sherwood sur la langue

PRINCESSE PRIMORDIALE

De lune en lune

Surfent les cristaux

Sur des tapis de brume

D'où perle le diamant liquide

 

D'étoile en étoile

Court le feu immobile

Bûcher sur lequel la douceur

Grave ses brûlures

 

De soleil en soleil

Jonglent les novas

Kaléidoscopes qui spiralent

Au beau milieu des étincelles

vendredi, 29 avril 2011

EPLUCHER LES ENTAILLES DU NEANT

Démêler les molécules
Qui se dévergondent en souriant
Dans le jardin où les nains
Sont des semences de montagne

S'exercer au clin d'oeil
Face aux collines de rimmel
Et aux océans de mascara
Qui régissent les paysages

Surtout sans effort
Juste laiser glisser
L'encre sur le sable d'or
Des tourbières du temps

SOURIRE

Respirer la pluie
L'effleurer la caresser
Et la regarder amoureusement
Dévoiler ses mystères

Baiser après baiser
La laisser s'épanouir
En pluie d'étincelles argentées
Sur un velours monochrome

Respirer la pluie
Comme on cueille un regard
La foudre au creux des hanches
Qui irradie de douceur

jeudi, 28 avril 2011

PROVENANCE

Les clairières sont des clochers

Sur lesquels des funambules

Sèment du gazon incandescent

Et de la fleur d'alouette

 

Dans les galeries solitaires

Leurs réverbères sont des vitraux

Ouverts sur d'autres certitudes

Aux contours élargis

 

La lumière de l'ombre

Auréole leurs pourpoints ensanglantés

Qui scintillent de l'argent

Aux reflets enthousiastes

FEELING SOLITAIRE

Quand disparait la peur
Des yeux sur la mer
Les embruns se lavent d'eux-mêmes
Et dans une pluie d'étincelles
Réécrivent les paysages
En plumes d'arc-en-ciel

La mousson tropicale
Dissout tous les murs
La neige remonte
Vers les étendues galactiques
Tandis que se lève
L'aurore des anciens temps

UNROADBOOKED

There's no leading roads
Only paths made in clouds
Gipsy smokes upon the lake
Arabesques on a silky skin

There's no leading roads
Only crossroads among parallel lines
Drifting just by standing there
Hanging at the end of a smile

Nobody ever knows
Where is the beginning of the smile
Radiations from its heart
Are the only leading roads

TRANSTEXTUELLE

 Au pays des griffons

S'allume le bal des greffons

Fabrique du merveilleux

Dont les arômes d'hybrides

Ensorcèlent les escaliers

Et les échelles de senteurs

 

Pas d'avatar dans l'espace

Rien qu'un brin

De ce qu'il te plait

Un filon ténu

Et irrésistible

 

Tout brûle dans la douceur

L'incendie transmute en boréal

Les idiomes périphériques

De fraîcheur en fraîcheur

De sel en sucre

Sur ce nappage de velours

mercredi, 27 avril 2011

UN RIEN DU TOUT

La vie sans rien
Mais avec tout
Dans ce petit rien
Qui fait tout
Et même plus
S'il en faut

La vie sans bout
Mais avec soin
Dans ce petit coin
Qui ne fait rien
Et même moins
Si nécessaire

DECOUVERTE

Débroussailler le feu

Des scories et aspérirés

Lécher la flamme fraîche

Et douce au toucher

 

Débroussailler au jet

D'encre emplumée

Par l'aurore des parfums

Aux saveurs de jasmin

 

Prélude à renaissance

D'instant en instant

Un terreau neuf et familier

Comme l'amour au naturel

A FLEUR DE NUAGE

L'enfance dans la ville
Danse toujours autour
D'un platane ou d'un chêne
Délaçant des rubans
Des confettis des lassos

L'enfance dans la ville
C'est toujours en couleurs
L'exploration à fleur de peau
Pourvu que les bonbons
N'oublient pas le rendez-vous

Le retour de l'enfance
Revient toujours à l'enfance
Les vanités s'envolant
En papillons et fougères
Fumées blanches en papier crépon

DU JARDIN D'ALEXANDRE

Se représenter soi-même

Quel que soit le sujet

Habillant les thèmes

Comme autant de capes de nuit

Pour enchanter les glycines

 

Pas de crise d'identité

Tout n'est que carte d'électeur

Dans la rondeur de ses formes

Et les parfums volatils

Dont elles se parent

 

Qu'on me donne donc cette crise

Où la créativité règne sans partage

A peine un regard sur la poussière d'or

Que sculptent les lasers rubis

Au travers des moussons de la douceur

BURNING EYES

Peel me to the bone
Where no heart is shining
Among the purple night
And the rivers of green stars

Peel me to the borders
Far away from elsewhere
A smile as a sword
Cutting jungles at breakfast

Peel me feel me
Remember that I'm free
In this owerwhelming dazzle
Where breathing looks like fireworks

mardi, 26 avril 2011

CINEMA SANS QUARTIER

Aspirer les étoiles
Pour peigner la chevelure
D'une comète qui jongle
Nue comme une funambule
Sur le bout de ses cils

Expirer sans étoile
Brutalité du diamant
Autour duquel bouillonne
L'eau des rêves
Et le parfum des déesses

Respirer en étoile
En laissant décanter
Les tirs croisés
Que les missiles sol-air lancent
En sculptant les nuages

INDEED

C'est comme cela
Que tu te lies
Quand les lances de l'espoir
Pointent leurs yeux mordorés
Sur le galop des nuages

C'est comme cela
Que tu te lis
Quand vient le temps
Des boomerangs
Et du spectacle
Sur tes faux-cils

C'est comme cela
Même si c'est ainsi
Ou même si différent
Que m'aime le délit
Qui se lit en déliant
Et se lie toujours en souriant

S3X & DRUGS

L'oracle aime à dire

La folie de la douceur

Quand aucune barrière

Ne sait faire autre chose

Qu'exhaler son parfum

Dont l'essaimage pollinise

Les contours floutés

Des silhouettes qu'il cisèle

Sur la tranche d'un éclair

De délicieuse délicatesse

samedi, 23 avril 2011

A LA COULEUR QUI S'EMERVEILLE

C'est dans mes yeux

C'est dans mon coeur

C'est de l'éphémère s'il te plait

C'est du rêve

Comme s'il en pleuvait

 

C'est dans mes yeux

Et aussi dans mon coeur

C'est toujours doux

Quand ça me berce

Dans le grand mouvement des marées

 

C'est où tu veux

Mais dans tes yeux

C'est où tu le sens

Mais dans ton coeur

Que brille le trésor