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mardi, 15 février 2011

BIRDY

Le monde est aux oiseaux
Des corbeaux des vautours
Qui jouent aux colibris
Quand bon leur chante

Le monde est aux oiseaux
B52's pour le napalm
Exocet aux missiles agiles
Apache ou tigre pour le fun

Un seul oiseau tue le monde
Dans un éblouissement
Au parfum de rumba
Le dard de l'oiseau-lyre

FLAVOUR OF THE WHITE FIRE

Jasmine in the kidneys
Climbs all along the skin
Slowly burning senses
In a caress full of spicy fantasy
Breathing becomes shuffle
The forge melts down the steel
Of the crucifying sword
Blue shivers turns slowly
To rainbow harmony
As the fever grows
Until the hills point
Their wonderful spears
To another windy sky
On which a burning pearl
Exhale its high temperature smile
Coming from the deepest cave
Of the wondering sea

RENEGADE FLOW

Heartbroken is only a state of mind
Some lies turning back to their real nature
Of dreams that had a life just by your will

Heartbroken is a step
On an unknown path
Leading to love

Break it so many times
You need to find the essence
Of the wonder powder
Or the wander power

A LA CLARINETTE

Pays de l'ultime oxymore
La dureté vaut bien
Les affres de la douceur

Passe donc rue du pashmina
Dans les barbelés en caresses
Qui frôlent tes paupières

Au hasard des avenues
Qui jouent aux dés
Le temps se mire
En génuflexions de hanches

FOURRE AUX EPICES

Les vieux regardent toujours
Un hier idéal à leurs yeux fatigués
Par la chute lancinante des murs
Fonte des névés du plastique

Hors-champ le sourire luit
Dans l'écriture qui pisse le sang
Des haches à la main
Des lances dans les yeux

On invente le marteau
Pour détruire les idoles
Et laisser la mer chanter
La déréliction et la renaissance

TBT/UBT

Deux mille années sont un clin d'oeil
L'immensité d'un battement de cil
Un regard porté sur une vague
En équilibre au sommet d'une comète

Faubourg du Royaume-Uni
Des guitares peignent
Des volutes d'ups & downs
High voltage sans black shades

Tandis que sur la plaine
Les enfants du Mystery Train
Dégomment des montagnes russes
Et des abysses flamboyants

lundi, 14 février 2011

UNE HISTOIRE DE SOUL

Et se crée un instant

Pur velours d'atmosphère

Les yeux mi-clos

Esquissant d'une caresse

La chaleur de la voix

Qui prodigue les frissons

Soutien délicat des envolées

De la légèreté scintillante

Au milieu des coraux

Et des parfums insouciants

RIO DE LA PLATA

Des vagues paresseuses

Bercent le lit des filles

Dans lesquelles la joie

Resplendit d'harmonie

Confins des rivages

Horizons sans plage ni frontière

Juste l'envolée lyrique

En guise de tapis

Et le vent pour mantra

Souriant d'insolence

BACCARAT BREATH

Perchée sur une locomotive

Dont elle est la vapeur

La fille du soleil s'enivre

Des arômes délictueux

Que le plaisir injecte

Sur sa peau nacrée

Comme une rivière d'argent

Flottant en apesanteur

Dans un océan de rêves

Aux constellations éblouissantes

NOIR SUR GLACE

Des cuillères flottent aériennes

Sur des balles de fond

Pas un dauphin à catcher

En ce monde d'hippocampes

Où les chevaux d'argent frétillent

Sur des gardens de folie

Tea à toute heure

Magic mushroom pour rien

De plus qu'une atomique évaporation

Un pastel à l'encre de Chine

VALENTINE YEAR

Une goutte de sourire
C'est un peu de mercure
Sur des lèvres au profil tropical

Un volute d'espoir
C'est un mirage aux yeux de braise
Qui éblouit les passantes

Nul besoin d'un cri de pardon
Si le baiser effleure l'orage
Dans un essaimage de cyprine
Aux saveurs d'ouragan

Y LAISSER LA VIE

Rien ne se désenchante
Si ce n'est les yeux
Déliés par le sortilège
Métamorphosés en pinceaux
Illustrant de leurs fresques
Le profil des nuages

Rien ne se désenchante
Disent les épées brillantes
En mal d'adversaire
Pour un duel ensoleillé
Sous les arches flottantes
Des palaces de la révolution

Tout n'est qu'enchantement
Pour qui peuple son scénario
De chimères et de fées
De tueurs aux yeux fous
Et d'un baiser aussi amer
Qu'une larme sucrée

DOUCE GLISSADE

A l'hispanique sur la main

Les carillons tournent sans fin

Des rêves de jasmin et myrtille

Décorent l'avenue de brindilles

Comme autant de rouleaux tibétains

Brillant dans l'air amusé

D'un matin où les seins

Se dressent échauffés

Par le ruissellement de la glace

Sur les sensations folles de leurs aréoles

ALAMUT

Ville éveillée d'un rêve
Où les grues sont cendrées
Et bâtissent d'autres villes
Nids d'aigle dans le désert
Du Yemen à Harrar
Des rivières de perles
Aux torrents de saveurs
Que la nuit faite jour
Dévoile aux aveugles
Et aux fous

DANCEFLOOR OF ALL SWORDS

Make a move
Sings the muse
To the seated ghost

Move the make-up
Whistles the song
To the muse

Round and round
Fly the sound
Large and small
Equal in a kiss

CAMBIARE PELLE

Sur la peau translucide

Les tatouages dansent

En arpèges de fraicheur

Sur des tempos langoureux

Comme la sveltesse d'un éclair

 

Et le derme s'empourpre

De ces vertes années

Où la musique plane

Sous un duvet d'allumettes

Et une langue de flammes

 

Sur la peau des lucioles

Le chant s'étire impassible

Echarpe de santal

Couleur de cheval ailé

Sur des nuages d'hydromel

dimanche, 13 février 2011

POLISSAGE

Sculpter des perles de vent
Dans la lave des torrents
Des baies de brumes
Sur les lèvres enflammées
Par la douceur du temps
Qui s'égrène amusé
En ellipse évasive
Sur une collerette de chanvre
Et sa discrète fumée
Somptueusement échancrée

samedi, 12 février 2011

PISTE DE DANSE

Des mégalithes enflammés sifflent

Sur les queues des météorites

En dansant tel un électron

Et sa partenaire aventureuse

 

Des formes d'atmosphère

Répandent des baisers croustillants

Sur les saveurs d'éblouir

Qui parfument l'air ambiant

 

Un scintillement s'imprègne

Telle une floraison permanente

De follicules d'évanescence

Qui tourbillonne en souriant

UNFASHIONABLE

Modernism is a fruit of time

Nobody knows where time begins

So what time is it

If you consider

That time is only

A move of the mind

 

Sending arrows in circle

Times run around my lips

As the wind no longer blows

Seating on the edge of the fire

Shaping the rain

With glimpses of the earth

vendredi, 11 février 2011

TOCCATA EN FUGUE

Noyer les barges
Dans un curry de velours
Les épices aux aguets
Sur la tendresse des pâtes

Des poivres et des sels
Pour ébarber le bain
La mousse en supplément
Pour rafraîchir les cuirs

Déployer des charmes
Sur un canapé glamour
Laisser lover le vin
Enchanter ses arômes

SUR LA MARGELLE

Affranchie d'origine

L'écriture est un langage

Qui restranscrit des formes

Aussi creuses que la peur

Au milieu d'un fleuve en floraison

 

Affranchi dès l'origine

Le texte s'émancipe de lui-même

Quand la main est prête

A desserrer ses griffes

Pour accepter la caresse

ENJOY

Regarde-toi danser

Sarasvati et ses hanches

Où va la danse

Des lauriers au jasmin

Du djembé au tambourin

 

Regarde-toi danser

Fleur de lotus

Aux pieds palmés

Comme une naïade en flammes

Sur un soupçon de mousseline

 

Regardons-nous danser

Assis sur le toit d'où s'élèvent

Les fumerolles des réjouissances

Le spectre des charniers

L'odeur sucrée de la mort

PARKOEUR

Poing à la ligne

D'une ligne deux faisceaux

Bifurcation sans embranchement

Sporulation en atmosphères déshydratées

Pyrolyse d'émerveillement des genoux ployés

Ebauche de l'esquisse d'un mouvement immobile

Ovulation désincarnée des chronosphères

Embranchement sans bifurcation

Deux vues en un seul site

La morsure d'un point

D'ALGUE ET D'EPICE

Un drakkar blanc peut être

Un dragon vert à la proue

Dévoile le pourpre

Des joues de la mer

 

Sur des flots déliés

Un sourire sans fin

Réconcilie la nuit

Dans la douceur du chaos

 

Les lignes de flottaison

Essaiment des épingles

Merveilleux du vaudou

A la charnière de l'océan

jeudi, 10 février 2011

OPEN ALL NIGHT

Si je savais ce qu'est le style
Je ne saurais pas ce qu'est le poète
J'irais au beau milieu des chiens
Pour y sélectionner des os

Les poseurs ont toujours l'attitude
Le flegme élaboré l'haleine mentholé
Pas une braise qui ne luise
Dans ce divin merdier

Ils appellent langue leur idiome
Constitué de mécaniques répétitives
Et fuient l'odeur des miroirs
Tant ils ont peur du noir

Si je savais ce qu'est le style
Jamais ne naitrait le poète
Dans le bassin des ragondins
Qui mâchent la sciure de bois

A L'ECUME D'INCENDIE

Une femme sur l'océan

Comme le vol d'un missile

Egrène des secondes mordorées

Sur une langue de violon

 

Le temps d'une spirale ondulée

Comme les hanches d'une danse

Le temps s'écartèle en douceur

Pour y déposer un baiser

 

Soupir de bienvenue

Dans le temple des flots

Là où s'arrêtent les choeurs

Et où respire le silence

CHANT DES QUATRE RIVIERES

Du poivre sur la langue

Beau comme un éclair noir

Muscade et cannelle endiablées

Nul besoin d'escalier

 

Ramification en fleurs

Feu d'artifice de la bouche

Qui d'un trait crucifie

Les cruciverbistes

 

Clou de l'attraction

Une saveur insolite essaime

Sur des papilles insolentes

Plage de tous les seins nus

ROSE TENDRE

J'ai la langue facile

Le mollet d'une gazelle

Le poignet sans la montre

L'envoi qui se touche

 

Je ne suis que parole futile

L'éclat du vol de l'hirondelle

L'arrogance sans honte

De la pluie qui se mouche

 

Je ne perle que mot qui brille

Comme un miroir aux airelles

L'intelligence du conte

Qui berce le lit de ma couche

LA VACANCE DU POETE

Regarder l'éclair imprimer
Sa marque sur fond d'écume
Mousseline d'organza
Ornant la cime d'un arbre

Lentement laisser faire
Les globules blancs de pyrolyse
Qui repeignent de leur surf
La chevelure d'un dimanche

mercredi, 09 février 2011

BIMBO PEPS

Un calendrier Pirelli
Trône sur un baptistère mérovingien
Pour que les amoureux du Havre
Puissent ne faire qu'un
Et danse la multitude
Sur des tours de Babil
Nuages flottant sur les yeux
Dont le phare resplendit
Quand la haute mer s'enhardit
A dessiner sa silhouette exotique
L'orage s'enflamme tel un lac
Dont la douceur est une contagion

BLIND LEADING DEAF

No speeches on sunday
Except masses in desert eagle area
Burning without an audience
To feel the sound of the gun

Sunday morning black clarity
Dealer's opening a new sunrise
In the coffee shop of all nightmares
And dreams of the milky genocide

Green on ice
Like a blue rain
Come on my rainbow
Let's get some dolphins

SENSATION SOMBRE

Un homme en noir

Passe la frontières

Sur une batterie de velours

Et un tempo de feu

 

Le glas sonne

Pour les épouvantails

Population délétère

Aux sourires estropiés

 

Un homme en noir

Comme un éclair blanc

La saveur fauve au bout des lèvres

Un riff électrique comme du corail

SHOCK THERAPY

Cured by fire
Burning in a velvet flame
Erasing the walls
In a cold embrace

Cured by water
Dancing over a bloody rain
Under the hard-boiled sea
Planting seeds of reverse rivers

Cured by air
Like ashes floating in the breeze
The wind blowing the sound
Of neverending stories

Cured by the earth
A rock in the eye
Diamond on the nails
Like a feathered landscaper

RACLER DE L'OR

Un grain de folie en forme de supernova

Pas un poil de vent qui ne sorte de la forge

Dormir à la belle étoile sans frontières

Pas de voisin qui tienne

 

Outlaw qui shunte les règles

Sans domicile fixe hors la douceur

Qui borde la fortune de ses exactions

Dont le lotus

 

Que de reflets dans le vent

Pour l'araignée un baiser

Le geste arrêté la geste en émoi

Des feuilles de coca en guise de couronne

 

Du feu dans les gourdes

Du sang pour les sourdes

Faire la bouche ouverte du vent

Sans souci d'altitude

 

Serial killer d'une unique cible

L'interprétation varie permanente

En sarments et volutes d'arabesque

Fantaisie d'un cil au plumage abondant

 

Pas de pompe pour l'incendie

En forme d'enterrement
Pour lequel le vent est respiration

Et la pluie une inspiration

LOWER THAN LOWELL

Biography is just a camouflage
Imagination rules under the clothes
Read what's in the rags
Or read what's in the blood
Whispers the magic orangery
To the travellers
Crossing rich desertic fields
Under napalm rains and torments strikes
Just peel your eyes to the bone
And obviously the silk appears

lundi, 31 janvier 2011

COMPOST

A l'économe elle s'émoustille
En quartiers comme en tranches
Débitée en rondelles ou en cubes
On stère bien les auvents

Pas d'épluchures sur le tarmac
A peine un sanglot d'écorchure
Ce qui se coupe c'est du bonus
Le plus surgit toujours de l'ablation

Sans pointillé pas de découpe
Où donc se cachent les confettis
Dans ce pâle velours d'épine
Qui parfume les sorbets bleus

dimanche, 30 janvier 2011

ELLE DEPLOYEE

Affranchi par l'oreille

Un anneau d'or et d'encens

Pour seule pavane

Le regard s'étincelle

En hydratant l'épiderme

 

Affranchi par la langue

D'un timbre à la résonnance

Un nom d'écho sculpte

Les arpèges des tambourins

Sur la pulpe des nuages

 

A franchir les précisions

Au-dessous des gouffres sans fond

Se ploient les dimensions

Du vert à l'outrage

Du vers à l'ouvrage

 

Sans franchir l'absence de limites

S'épanouir en hirondelle

Déployée sur la brise

Qui jongle en bleues caresses

Au creux d'une omoplate

INCENDIE PANORAMIQUE

Les traces invisibles
Des bassins de rétention
Se dissolvent métamorphes
Quand la mer se dresse
Tel un feu d'artifice givré

Des stères de magma filent
Sur des pistes de poudreuse
Constellations et voies lactées
Au sourire foudroyant
Qui défenestre le vide

samedi, 29 janvier 2011

RIDE LIKE A GUN

Gunfight with nobody

Who's dancing on the edge

Time is sleeeping

In the dog's kennel

While desperados rewrite

A new fantastic hacienda

 

Duelist alone

Creates new boundaries

On a galaxian crossroad

Kingdom of the swords

Laser in the eye

Velvet for the drawing caress

 

Let's play

Motorcycle racing

On the milky way

Electronic surf

On a silky breeze

 

Gimme the gun

Like a violin in full harmony

The spectrum of the light

Dividing new shapes

In a festival of grey colors

TRAIN TRAIN

Et s'implosent des soleils

Dans un battement de cils

Eblouissement garanti

Pas de mort à crédit

Encore un verre

Camarade

 

Prend le train

Un océan dans la main

Tempo speed assis sur le puits

Où le temps prend son bain

Dans un flocon de satin

 

Flash-back pas d'urgence

Ensile donc la révérence

Dans les maïs où dorment

Des ferments de révolution

 

Roule roule au-dessus

Du nid des poules

Brûle et consume

Fais donc flamber l'écume

 

Sur une mer en feu

Un train fantôme se mord la queue

Tel un serpent héroïque

Dans une symphonie amnésique

FLAMBEE DE SOLSTICES

Une histoire de miroir

Pour se faire belle

Et faire reluire le temps

Sur des chardons roses

 

Donne un solo, temps de canaille où s'envenime le destin qui se plie à l'absence de volonté, personne ne sait boire à ce sein qui saoule sans discontinuer, affolant les conteurs Geiger en acrobaties parallèles et transverses

 

Une histoire de miroir

L'Australie en proue

Sud et Ouest pour le fun

Vent d'Est sur pôle Nord

 

Passe le temps

Ecumant les bars

Une guitare espagnole

Pour chanter la mer

 

Encore un tour, ma belle, laissons rêver les maternelles, lance-flamme sur les ongles, peignons au chalumeau les cheveux de l'ouragan, scintillent tes hanches sur le pourtour de mes cils, trainée d'étoiles, étincelles du givre suspendues telles les larmes du lait

 

A chanter pour ne rien dire

Que la saveur crue du jouir

A parler dans un soupir

Le vent n'en finit jamais de pâlir

vendredi, 28 janvier 2011

QUEEN OF THE FLIGHT

My mamma says
Don't worry boy
The fly is just a firefly
If your ear sees the light
No matter how it looks
Climb on top of the vertigo
And you'll be the flyer
Among all flies
That are buzzing
The melody of the fire

TERRITOIRE EN CHASSE

Le semeur d'implosion pêche

Des barres à mine de carbone

Au fond des terrils stériles

Là où le son resplendit en radiation

 

Pas de danger

La mort au petit déjeuner

 

Place des révolutions sans jasmin

Les tirailleurs amputent la liberté

Au nom du canon qui trinque

Sur le comptoir de l'absolution

 

Pas de quartier

Flagellation à la glycine de combat

 

Le surf des culs-de-jatte décolle

En apnée toujours humectée

Dans la fosse utérine où l'aspic

Se déguste comme un oeuf en meurette

 

Du vin au goût de sang

Laissez passer l'eau minérale

FEINDRE L'INDIFFERENCE

Peindre et peigner
Comme un trait se teinte
Au carreau d'une arbalète

Stéréo en dix dimensions
A repeigner ou repeindre
Là où se dépeint la couleur

Sur une carte un as
Sans territoire apparent

Une quinte à enfreindre
Sans courant d'air pour freiner

jeudi, 27 janvier 2011

HEMATOME EN POURPRE

Elle boit ton expresso

Comme on hydrate un oued

La pandémie est irréversible

Dans ce velours qu'elle écartèle

 

La langue tel un hymen

En corolle autour d'une perle

Elle sait prendre les hirondelles

Comme les flèches qu'elle empenne

 

Pas de pitié en amour

C'est le massacre du glamour

Les chevaux s'achèvent là

Où commence la terre des dauphins

LA GRACE AU FOL

Ce n'est pas grave au fond
Parce tout le monde s'en fout
Chacun y va de sa chanson
Au grand bal des épileptiques

Du fond de sa cahutte
Une chatte sur un minaret
Repeint les synagogues
Et vogue le ballet

Des calottes et des beignes
Des culottes d'où l'on saigne
Pas de quoi torcher un poème
Dans ce sexy diadème

KOMAN KI KOZ

Des aiguillages

A la gare de triage

Direction vagabondage

Des trains comme autant de rivages

 

Ondule encore ma biche

Dans la fumée de ma cibiche

Pour la danse t'es fortiche

Dans le talent de ta friche

 

A l'aiguillon

Hors-cadre en haillons

Retraite sans pension

La jouissance de l'oraison

L'ECHO D'UNE TORCHE

Je plastique des trains supersoniques

Pas marrant le ball-trap érotique

Trop facile manque de charme

 

Où sont les lames

D'ivoire et d'airain

Les musiciens de la guerre

Les bohémiens de la gloire

 

J'ai des missiles au creux des yeux

Les hanches au laser les cils au comptoir

Pas d'adversaire en altitude

 

A l'oxygène raréfié la dope

Le temps de griller une clope

Dans le velours du stroboscope

Au beau milieu des chimères

mercredi, 26 janvier 2011

PAS D'HEURE POUR LES BRAVES

Pour les sentinelles du gris
L'argent des couleurs
Est un baume de Venise
Dont le masque se peint
Dans des rêves de soie
Ajourée de dentelle
Sur la peau tendre
D'un filigrane de tatouage
Qui du pourpre ne connaît
Que l'arôme de la verdure

GIRL IN DISGUISE

Trust your hand
And the lady shows you
Which part of her body
You have to tell
Her breast for firemilk drinking
Her shoulders that support the world
Her sex which is painting your desires
Whatever you want she gives it to you
Be a slave of her own
No matter odds and ends
As the highlander game occurs
There are not many survivors