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mercredi, 10 août 2011

UNE PLUMEE DE BRAISES

On pêche les dauphins
Quand la main est ouverte
Sans souci de méfiance
Envers la vitesse du vent
Ou la qualité de l'air

Pas besoin d'hameçon
Quand l'alizé dépose
Au creux de la paume
Un caillou mouillé
Dont le feu d'artifice
Allume de nouvelles saveurs

C'est affaire de ferveur
D'inconscience ou de folie
La loterie des indigents
A laquelle il n'existe
Aucun vainqueur connu

ESQUISSE D'UN TRUC

La poésie se diffuse
Comme un virus mutant
Fait de polysémie et d'amour
Un entrejour émerveillant

La poésie s'infuse
Tel un venin sylvestre
A la chlorophylle pourpre
Sur sang d'argent

Jamais elle ne refuse
Le duel de la caresse
Un ballet de feu-follet
Ou l'oblation du kaléidoscope

LA MER COMME UNE EGLISE

Prend la vague

Les yeux révulsés

Vers l'extrême limite

Du sourire qui luit

 

Prend la vague

Et jongle sur le vent

Tel un pétale d'harmonie

Sur la trajectoire de l'ellipse

 

Une vague une épée

La trajectoire d'un javelot

Sur l'arc-boutant

D'un ciel ébloui

OBSESSION

La ligne tire

Sa propre écriture

Le temps d'une scie

Aux accents noirs

 

Tout fluide s'écoule

Comme givré par la pluie

Qui monte en spirales

Le long des réverbères

 

D'un halo d'argent

Clignent les flux dorés

Saveurs de dimanche

Aux contours qui se floutent

mardi, 09 août 2011

ERECTION DU REFLET

Sans penser une étoile
Brillant dans les interstices
De l'écho qui poudroie
Sur le teint du miroir

Insensée pellicule
Film du reflet mouvant
Sur fond de nuit noire
En dessous de pluie

Dépenser les atomes
Comme autant de flocons
D'or et d'ivoire en paillettes
Du strass pour le glamour

BLACK BLOODY

Black body

Spices round my eye

In a hell of a drive

Stereo painting the night

 

Black booty

Skin like velvet

Clear bright eyes

Just a touch of perfume

 

Black bounty

Look magnificent

The vertigo smell

Of the diamond legs

DICTEE SANS PIVOT

Créer des chemins sur le vide
Rien de plus simple
Il suffit de crayonner
Quelques panneaux translucides
Et d'inviter une paire d'étoiles
Dont les fontaines arrosent
Les parterres où l'on célèbre
Les estrades sur lesquelles
Danse une femme nue
Ses parfums peignant la nuit
Du son moelleux de percussions
Dont aucune ne sait sortir
Du sourire qui l'émerveille
Les yeux fermés du funambule
Marchent sur le papier
De leurs pas jaillissent
Des velours essentiels
Des saveurs singulières
Mélange de silicium et de cristal
Un feu d'artifice aux pigments
Qui s'inventent une recette
Au hasard de l'inspiration
Sur le fil d'une larme d'ouragan

NORMAL

L'oreille attend de tous temps

La réverbération de la main

En arpèges de soie

En alexandrins verts

Ou en baisers sucrés

 

Les étincelles sont des sons

Que le silex éveille d'un sourire

Illuminations qui jonglent

Sur l'émouvance des cils

Et le tranchant des lèvres

 

Dans la pureté du larsen

Violente comme la douceur

L'aube accomplit ses miracles

En traçant des lignes de vie

A la confluence intangible

TRAIN SANS FER

La voix se voit

Translucide sur l'air

Ecrivant en runes d'argent

Les sagas d'un temps

Qui cesse de s'écouler

Dans le mouvement

Qui jaillit de la main

Comme d'un trampoline

Et déploie sur la lande

Ses allégories sans objet

MAN UP

Gare centrale

Le soleil a son crépuscule

Quand le clavecin joue

Et que les oreilles élargies

Oublient le filet à papillons

 

Gare centrale

L'aube règne souveraine

Fusion de la lune et de son astre

Sur des planètes dévastées

Par la joie

 

Foin des aiguillages

La vie est une ligne droite

Où tout recommence différent

Au Da Capo qui borde

L'ellipse de l'anneau

dimanche, 07 août 2011

PIQUE-NIQUE NUCLEAIRE

Blue blue blue

Electricité ondoyante

Qu'on sculpte en forme

De mer et d'embruns

 

Vert translucide

Qui s'ébauche en tornade

La sensualité du langage

Pour qui reçoit la caresse

 

Des couleurs pour aveugles

Dentelle ou crinoline

Par un baiser embrasée

Comme un tulle aux yeux pourpres

GHAZALINE

Weevil on a rope, what a light
Seagull in the wind, such a light
Whatever's carried by the moon
There is only one, in the light

Singing like a swan, golden mood
Riding on a surf, silver mood
Who knows where is the open earth
High resolution, absent mood

Sensations in the eye, it's so real
Fly over midnight, it's a seal
Cruise missiles relax on your tongue
No use before dawn, it's the deal

samedi, 06 août 2011

DU CONTRASTE AU GINGEMBRE

Du crystal dans les oreilles

Décollage en apnée

L'insubmersible inondée

Par la douceur de l'étanchéité

 

Du pigment dans les yeux

Epicer les nuages

En égrenant la poussière d'ange

Sur de merveilleux cimetières

 

Poudre insouciante en volutes

Brume ou tenture

Paupière de kaléidoscope

Qui tranche sur le vif de la nuit

UN PEU D'ENCENS

Viens de la nuit
Sur des chevaux ardents
Comme le vent leur cocher
Que les épouvantails agitent
Dans la brume pourpre

Viens de la nuit
Mon amie sans pitié
Dont le don trouve toujours
Un bénéficiaire usiné
Par le choix de son rythme

Vient de la nuit
Sans souci de retour
Puisqu'en dehors de la nuit
Ne vibre que la poussière
Sous la caresse du regard

AU JASMIN DANS TES YEUX

A la douceur féroce

Des nuits de pleine lune

Où brille un soleil noir

Aussi chaud que la glace

Aussi désaltérant que le vent

Des sources du sang

 

A l'essentielle ellipse

Papillon aux anneaux

Translucides pour qui souhaite

Voir en aveugle

Le toucher du son

Et l'éblouissement minéral

 

A la tradition du moderne

Qui ne connait de vers

Qu'inédit comme le vin

Eternelle redondance

A la fraicheur renouvelée

Des torrents sans pitié

MAKE ME SHINE

Who's this you
You're talking to
Just an echo on the air
The breath of a moonbeam
On a crystal sensation

Who's this me
Who's changing every time
I try to look at him
And never touch
Even with my skin

Keep the eyes wide shut
On the open void
A neverending book
A tale for dead men
A dance for the only girl

 

vendredi, 05 août 2011

RUMBA RUMBLE (IN RUM WE TRUST)

Orage en fusion

Métallique caresse

De la vitesse subliminale

A l'apogée de la lenteur

 

Les rochers fondent

Le marbre coule

Les paraboles s'écrivent

Comme le vol de Little Boy

 

Merveilleuse terreur

Pas un cil qui ne vibre

Sur le sulfure d'hydrogène

Où germent les morts

BLOW MY MIND

Un pont trop loin

La dialectique du fauve

Le parc saigne sous le velours

L'éruption déploie ses charmes

 

Une batterie en solo

La cuisine est en émoi

Quand se concoctent les piments

Dans l'overdrive des couleurs

 

Mille et un univers

Comme autant de nuit

Et d'histoires merveilleuses

Sur le tempo d'une pièce blanche

mercredi, 03 août 2011

THE WARBLER WAY

In a world of innocence
Swords and spears
Are songs of sweetness
Sugarblades for the collapsing
Of Troy or Jericho

Birds like vultures
Are drawing circles
In a smooth avalanche
Where sand becomes snow
In the kaleidoscope eye

On a land with no shore
Painters are singing
Birds in their hand
Are just ears
Listening to a golden ring

mardi, 02 août 2011

Дзæуджыхъæу

L'oracle écrit sur l'azur

La rencontre d'une citadelle

Espagnole par sa danse

Et du ballet des fils du vent

Sous les montagnes de la mer

 

Les arcs scythes peignent

Sur la trame de l'alizé

Les sourires du temps

Les tragédies funestes

Et la tendresse du volcan

 

Chevaux au vent

Et cheveux dénoués

Les cavaliers et leur danse

Surfent sur les voiles

D'une taïga en débacle

 

En dessinant l'Elbrouz

Sur toutes ses facettes

Le temps n'est plus qu'une caresse

Qu'une danseuse aromatise

Aux sarments de vieille vigne

dimanche, 24 juillet 2011

Озеро Байкал

Le temps des fleurs

Jaillit spontanément

Dans les campagnes

Où l'éternelle Russie

Laisse la neige

Exprimer sa nostalgie

 

Le temps des fleurs

Ne connait des jours de pluie

Que la fraîcheur chaude

Des étreintes du venin

Et le son joyeux

Des balalaïkas

 

Pas besoin d'autre chose

Que le son d'une voix

Qu'un rayon de soleil

Distribue savamment

Dans les robes qui tournoient

Autour du chant d'un troubadour

samedi, 16 juillet 2011

LAITUE

Contrée sur laquelle

Jamais ne vient l'hiver

Une fois le printemps résolu

Comme une avant-garde

 

Pays sous lequel

Nul n'aspire à l'été

Dans le chant de la source

Et des fraîcheurs sylvestres

 

A toute heure un temps-mort

La vacance à l'état brut

Ciselée comme une floraison

Enivrée par les druides

VAPORIZED

How can something
Stand in front of poetry
As noone can find
Something out of it

Even another one is
Some complicated thing
Heavy to find
And easily lost

Everyday beaches are born
From an absent shore
Standing on top of the edge
Of an ultimate grain of sand

jeudi, 07 juillet 2011

SE LAISSER PORTEE

Au rythme du vent
Les saisons se déclinent
En fragrances cardinales
Et en transits provisoires

Au rythme du vent
Qui caresse les cheveux
D'une mandoline ou d'un hautbois
Pour paver les sentiers

Le vent dans la main
N'attend qu'un sourire
Ou un clin d'oeil complice
Pour danser sans bouger

mercredi, 06 juillet 2011

TRANSMISSION SOUS-CUTANEE


L'obsession du plaisir

Est une pure douceur

Une brise légère

Autour d'un cou gracieux

 

Pas un cil ne tressaille

Et pourtant chaque instant

Assume sa différence

Et son identité unique

 

Pas une saveur identique

Au coeur étincelant

De l'arc-en-ciel et son arôme

Qui vibre en souriant

Du teint monochrome

D'un seul resplendir

CADRAN GENETIQUE

Nous parlons dès avant le temps

En souffle chaud et lent

Nous peignons des pigments

Sans nous soucier d'un avant

 

Nous parlons la langue de l'est

Du tout premier matin

De la palmeraie qui voit naitre

Les premiers rayons du soleil

 

Nous parlons la langue du sud

Aux arômes méditerranéens

Sans jamais quitter la terre du milieu

Nous dansons sur le sable fin

 

Nous parlons la langue de l'ouest

Aux tempêtes légendaires

Pavées de sagas et de glaive

Celles du sang des conquistadors

 

Nous parlons la langue du nord

Des runes au fond d'un oeil

D'où perle un givre argenté

Sur une branche maîtresse

 

Nous parlons aussi de l'orient

De la nudité du corps souriant

Qui rayonne la douceur

Qu'essaime le printemps

 

Nous parlons même en surfant

La ligne des langages inexistants

Brassée sylvestre de doux baisers

Pour qui veut s'y aventurer

APRES LA HORDE

Le feu et la glace en bannière

Un cavalier sur la plaine

Regarde la fumée s'envoler

Créant des montagnes

Sur des cils invisibles

 

La glace et le feu en musique

Bordent le destin du paysage

Brodant des arabesques

Sous la rumeur qui songe

Au-dessus du velours

 

Pas de bande pour le son

Qui se réverbère insolent

De pupille en pupille

Et lève des armées fantômes

Aux guerres insouciantes

 

D'un futurisme médiéval

Se parent les entrelacs

Dans lesquels jonglent

Les surfeurs du temps

Au bon plaisir du roi

lundi, 04 juillet 2011

DEPENDANCES DU SENS

Je suis de l'effondrement

Du retour aux fondamentaux

Tel un pilier ténu

Comme une brise au jasmin

 

J'écorche les peaux sans histoire

Juste pour sentir l'odeur

De la scarification en action

Avant le passage de la mer

 

L'absence de paysage

Eclaire le regard

De la buée d'un soupir

Aussi pourpre qu'un venin

BIENFAIT VITE FAIT

La littérature est une bagnole
Une américaine qui surfe
Sur les plages hawaïennes
Raillant la pavane
Des nécrophiles de la danse

La littérature se la joue Mandrake
Quand elle torche les murs
De slogans illusoires
Pour esthète endormi
Au fond des caniveaux

La littérature c'est un mal
Comme un bien qu'ignore
Sa valeur aussi étincelante
Qu'une perle sans culture
Un éclair de candeur

PUCE DU DIMANCHE

Le mouvement s'imagine

Voir bouger l'étendard immobile

Cristal revêtu de dentelles

Flottant au centre de la danse

 

Impassible un sourire

Admire les effluves

Qui décrivent des arabesques

Ou des paraboles c'est selon

 

Etoile ou araignée

Qui choisit la couleur

Des pinceaux du vent

Quand il balaie les cheveux

REVEILLE TOI

Pour trouver sa voie

Dans le monde du cinéma

Nul besoin de porte-voix

Juste suivre le fil

Qui se rembobine

Jusqu'à la racine

De tous les hallucinogènes

Là où se forme les scripts

D'un scénario multiple

Aux probabilités infinies

mardi, 28 juin 2011

CONVERS(AT)ION IN SOHO

Lilac is an evidence
Of the foxy lady
Painting the electric
Wedding dress

Dressed as a picture
Moving in style
In and around
The still growing

Perfectly standing still
The tree in the middle
Of your eyes
Let blow the sound

UN QUELQUE PART

Au confluent de la lenteur

Et de l'éclair

Là où règne sans partage

La douceur solitaire

De l'or sur les paupières

Pour iriser les altitudes

Et la coiffure échevelée

Que le vent caresse

A longueur d'un temps

Qui s'immole rayonnant

COUNTRY ROCKS

Pleumeur-Bodou by night
Avec ses lumières scintillantes
Sur lesquelles une danseuse
Trace de sombres avenues
Et de lumineuses venelles
Parfumées aux pralines de Montargis
Tandis qu'à Doué-la-Fontaine
Un sourire contemple le flot
D'où jaillissent incandescentes
Les nouvelles légendes urbaines

samedi, 25 juin 2011

NAPOLLYWOOD

Mexicaine la lune

On célèbre le jour

Quand la nuit retrouve

Ses couleurs d'horizon

 

Torrents dévastateurs

Les mots explosent le béton

Têtes chercheuses nourries
Au pis de lumière

 

Passez-moi donc l'assassin

Et ses dagues

Ce soir on tue

Pour le plaisir des yeux

 

Des brutes sur des sanglots de soie

Caressent un sein qui s'émerveille

De lui-même

En geyser de venin

EMPREINTE ET SAVEUR

Je vis la nuit

 

Comme la peau d'un tambour

 

Ou le son brut d'un gong

 

Qu'effleure la main d'un assassin

 

 

 

Je sème des torrents de rocaille

 

Qui germent sur l'air du temps

 

Comme des feux d'artifice

 

Parfumés à l'eau de volcan

 

 

 

Les armes à la main

 

Des flèches sur les doigts

 

S'attisent les directions

 

Jusqu'au point de fission

 

BABEL GROUND ZERO

Je suis l'héritier

Des messes électriques

Sabbat de soie

Sur velours d'hydrogène

 

Le son s'interprète

En incandescences glacées

En brûlures de douceur

De l'énergie qui s'épanouit

 

On dévore à tous les étages

La tour n'est qu'un rai

Sur lequel la chaussée

Est victime des brins d'herbe

SURF: TECHNIQUE DE PONTE

L'instant du pal

Dans sa miséricorde

Révèle des trésors

Aux perles du lait

 

L'eau qui s'étend langoureuse

Sourit sans cesse des tempêtes

Qui naissent du roulis de rêve

Qui imprègne ses lèvres

 

Multitude de baisers

Dont les corolles magnétiques

Sont autant de soleils

Batifolant sur l'herbe grasse

COMME UN BRUIT DANS LA NUIT

Des larmes sur les doigts

Des lames dans les yeux

Détruire brique après brique

L'étendue de la douleur

 

Atmosphère corrosive

Où se polit l'humeur

Aux sens aiguisés

Par la lave en fusion

 

Play it again

Toujours différent

Le parfum qui s'entend

Sourire dans le silence

LES LABOURS EN GALAXIE

La nuit met du phare

Sur ses paupières éveillées

Comme un barbelé de douceur

Qui se tresse en fil argenté

 

D'étage en étage

Les guitares dévergondent

Des portes ouvertes

Sur un double-fond

 

Electrique sensation

Eclectique addiction

Les univers se bousculent

Dans la quiétude qui sourit

mardi, 21 juin 2011

FLYIN' DEEP

Words are the wings of desire
Born from chaos and the night
Gliding in the sky
Like pearls over the deep sea
Fireworks in full flight
Silent birds illuminating
Strange horizons
In a symphony of jewels
Bright as a river of diamonds
In the middle of a green alley

NOIR COMME UN MIROIR

En écoutant la rivière
Qui traverse l'Afrique
Qu'importent les odeurs
Qui dessinent dans le ciel
Des reflets de lavande

Sur les berges des fleurs
Scintillent au gré du vent
Qui écoute en riant
Voler les étincelles
Dans l'encolure de la nuit

S'essaiment des voix noires
En forme de corbeaux
Dont le panache de cendres
S'écrit comme un velours
En étoles d'arc-en-ciel

vendredi, 17 juin 2011

MISS WONDERFUL

She loves
To avoid the old tones
By creating new ones
In a smile of her ears

She don't care
About their look
As they vanish instantly
In a move of her dress

Boredom is just a perfume
She likes to wear
From time to time

A kind of smooth torture
Which allows her
To feel other fairy territories

samedi, 11 juin 2011

INSOLUTION

On ne puise pas la lumière
Elle jaillit seule
De la nuit qui respire
En tourbillons paisibles
De soie et de napalm
Ambrés de douceur
Qui s'épellent gaiement
En éparpillant leurs spores
Aux quatre coins d'un cercle
En forme de sourire

vendredi, 10 juin 2011

PAYSAGE DE VERRE

La mascarade fond

Comme la mer sous les cils

Ou le vol d'un aigle

Vers une proie absente

 

Dans l'absence de rivage

Seule et solitaire

L'étoile de la douceur

Polarise ses électrons

 

En orbite géo-stationnaire

Telle une balistique de précision

Les pétales d'ovule

Sont des sprays de fraîcheur

PAINTING YOUR EYES

Dancing barefoot

On waves of horses

Because the night

Radio Ethiopia is playing

Peace and noise

Easter like a passage

Trampin' to Gung Ho

The land where the power

Allows you to do

The what you see

mardi, 07 juin 2011

TES TROIS TÊTES

A la porte
Sans nul doute
Puisque rien ne brise
La larme qui se répand

Dans ces lieux sans sommeil
Qui couvent la nuit
D'où éclos le printemps
Dans son armure de givre

Seul un son
Odorant s'il en est
En inondant les chairs
De son arôme enchanteur

dimanche, 05 juin 2011

UNPROCESSABLE

What is the depth
Of the plain
Where sorrow's just a word
Among other clouds
As brilliant as your eyes

The naked never ask
About the colour of their smile
They just wear the light
As the only part of them
That really is

mercredi, 01 juin 2011

AU FIL DE LA LARME

Aucun lac ne connaît
De partage des eaux
En-dessous des vagues
Qui agitent l'océan
De tous les désirs

L'air saturé de peut-être
Respire en souriant
Tandis que s'envolent
Les présomptions de culpabilité
Et leurs ailes décharnées

Aucune urgence n'attend
Au fond des auteurs présumés
Tandis que perle une larme
Sur le front de l'acteur
Et de son parabellum

lundi, 30 mai 2011

JAPANESE HARLEM

Slow rain
In a garden of orchids
Like brilliants on a spanish stroll
Emerald voices in the dark
Of a flight in full light

Slow rain
Playing the escalator
Like a moonbeam
Walking along the avenue
Where cherry trees invent blossom

Slow rain
It's an open drain
Straight through the ear
Back to the heart
The kind of ring you like to wear