mercredi, 10 août 2011
UNE PLUMEE DE BRAISES
On pêche les dauphins
Quand la main est ouverte
Sans souci de méfiance
Envers la vitesse du vent
Ou la qualité de l'air
Pas besoin d'hameçon
Quand l'alizé dépose
Au creux de la paume
Un caillou mouillé
Dont le feu d'artifice
Allume de nouvelles saveurs
C'est affaire de ferveur
D'inconscience ou de folie
La loterie des indigents
A laquelle il n'existe
Aucun vainqueur connu
20:42 | Lien permanent | Commentaires (1)
ESQUISSE D'UN TRUC
La poésie se diffuse
Comme un virus mutant
Fait de polysémie et d'amour
Un entrejour émerveillant
La poésie s'infuse
Tel un venin sylvestre
A la chlorophylle pourpre
Sur sang d'argent
Jamais elle ne refuse
Le duel de la caresse
Un ballet de feu-follet
Ou l'oblation du kaléidoscope
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LA MER COMME UNE EGLISE
Prend la vague
Les yeux révulsés
Vers l'extrême limite
Du sourire qui luit
Prend la vague
Et jongle sur le vent
Tel un pétale d'harmonie
Sur la trajectoire de l'ellipse
Une vague une épée
La trajectoire d'un javelot
Sur l'arc-boutant
D'un ciel ébloui
14:00 | Lien permanent | Commentaires (1)
OBSESSION
La ligne tire
Sa propre écriture
Le temps d'une scie
Aux accents noirs
Tout fluide s'écoule
Comme givré par la pluie
Qui monte en spirales
Le long des réverbères
D'un halo d'argent
Clignent les flux dorés
Saveurs de dimanche
Aux contours qui se floutent
13:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 09 août 2011
ERECTION DU REFLET
Sans penser une étoile
Brillant dans les interstices
De l'écho qui poudroie
Sur le teint du miroir
Insensée pellicule
Film du reflet mouvant
Sur fond de nuit noire
En dessous de pluie
Dépenser les atomes
Comme autant de flocons
D'or et d'ivoire en paillettes
Du strass pour le glamour
23:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
BLACK BLOODY
Black body
Spices round my eye
In a hell of a drive
Stereo painting the night
Black booty
Skin like velvet
Clear bright eyes
Just a touch of perfume
Black bounty
Look magnificent
The vertigo smell
Of the diamond legs
21:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
DICTEE SANS PIVOT
Créer des chemins sur le vide
Rien de plus simple
Il suffit de crayonner
Quelques panneaux translucides
Et d'inviter une paire d'étoiles
Dont les fontaines arrosent
Les parterres où l'on célèbre
Les estrades sur lesquelles
Danse une femme nue
Ses parfums peignant la nuit
Du son moelleux de percussions
Dont aucune ne sait sortir
Du sourire qui l'émerveille
Les yeux fermés du funambule
Marchent sur le papier
De leurs pas jaillissent
Des velours essentiels
Des saveurs singulières
Mélange de silicium et de cristal
Un feu d'artifice aux pigments
Qui s'inventent une recette
Au hasard de l'inspiration
Sur le fil d'une larme d'ouragan
19:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
NORMAL
L'oreille attend de tous temps
La réverbération de la main
En arpèges de soie
En alexandrins verts
Ou en baisers sucrés
Les étincelles sont des sons
Que le silex éveille d'un sourire
Illuminations qui jonglent
Sur l'émouvance des cils
Et le tranchant des lèvres
Dans la pureté du larsen
Violente comme la douceur
L'aube accomplit ses miracles
En traçant des lignes de vie
A la confluence intangible
18:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
TRAIN SANS FER
La voix se voit
Translucide sur l'air
Ecrivant en runes d'argent
Les sagas d'un temps
Qui cesse de s'écouler
Dans le mouvement
Qui jaillit de la main
Comme d'un trampoline
Et déploie sur la lande
Ses allégories sans objet
17:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
MAN UP
Gare centrale
Le soleil a son crépuscule
Quand le clavecin joue
Et que les oreilles élargies
Oublient le filet à papillons
Gare centrale
L'aube règne souveraine
Fusion de la lune et de son astre
Sur des planètes dévastées
Par la joie
Foin des aiguillages
La vie est une ligne droite
Où tout recommence différent
Au Da Capo qui borde
L'ellipse de l'anneau
17:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 07 août 2011
PIQUE-NIQUE NUCLEAIRE
Blue blue blue
Electricité ondoyante
Qu'on sculpte en forme
De mer et d'embruns
Vert translucide
Qui s'ébauche en tornade
La sensualité du langage
Pour qui reçoit la caresse
Des couleurs pour aveugles
Dentelle ou crinoline
Par un baiser embrasée
Comme un tulle aux yeux pourpres
22:37 | Lien permanent | Commentaires (1)
GHAZALINE
Weevil on a rope, what a light
Seagull in the wind, such a light
Whatever's carried by the moon
There is only one, in the light
Singing like a swan, golden mood
Riding on a surf, silver mood
Who knows where is the open earth
High resolution, absent mood
Sensations in the eye, it's so real
Fly over midnight, it's a seal
Cruise missiles relax on your tongue
No use before dawn, it's the deal
19:29 | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 06 août 2011
DU CONTRASTE AU GINGEMBRE
Du crystal dans les oreilles
Décollage en apnée
L'insubmersible inondée
Par la douceur de l'étanchéité
Du pigment dans les yeux
Epicer les nuages
En égrenant la poussière d'ange
Sur de merveilleux cimetières
Poudre insouciante en volutes
Brume ou tenture
Paupière de kaléidoscope
Qui tranche sur le vif de la nuit
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
UN PEU D'ENCENS
Viens de la nuit
Sur des chevaux ardents
Comme le vent leur cocher
Que les épouvantails agitent
Dans la brume pourpre
Viens de la nuit
Mon amie sans pitié
Dont le don trouve toujours
Un bénéficiaire usiné
Par le choix de son rythme
Vient de la nuit
Sans souci de retour
Puisqu'en dehors de la nuit
Ne vibre que la poussière
Sous la caresse du regard
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AU JASMIN DANS TES YEUX
A la douceur féroce
Des nuits de pleine lune
Où brille un soleil noir
Aussi chaud que la glace
Aussi désaltérant que le vent
Des sources du sang
A l'essentielle ellipse
Papillon aux anneaux
Translucides pour qui souhaite
Voir en aveugle
Le toucher du son
Et l'éblouissement minéral
A la tradition du moderne
Qui ne connait de vers
Qu'inédit comme le vin
Eternelle redondance
A la fraicheur renouvelée
Des torrents sans pitié
16:05 | Lien permanent | Commentaires (1)
MAKE ME SHINE
Who's this you
You're talking to
Just an echo on the air
The breath of a moonbeam
On a crystal sensation
Who's this me
Who's changing every time
I try to look at him
And never touch
Even with my skin
Keep the eyes wide shut
On the open void
A neverending book
A tale for dead men
A dance for the only girl
00:15 | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 05 août 2011
RUMBA RUMBLE (IN RUM WE TRUST)
Orage en fusion
Métallique caresse
De la vitesse subliminale
A l'apogée de la lenteur
Les rochers fondent
Le marbre coule
Les paraboles s'écrivent
Comme le vol de Little Boy
Merveilleuse terreur
Pas un cil qui ne vibre
Sur le sulfure d'hydrogène
Où germent les morts
21:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
BLOW MY MIND
Un pont trop loin
La dialectique du fauve
Le parc saigne sous le velours
L'éruption déploie ses charmes
Une batterie en solo
La cuisine est en émoi
Quand se concoctent les piments
Dans l'overdrive des couleurs
Mille et un univers
Comme autant de nuit
Et d'histoires merveilleuses
Sur le tempo d'une pièce blanche
19:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 03 août 2011
THE WARBLER WAY
In a world of innocence
Swords and spears
Are songs of sweetness
Sugarblades for the collapsing
Of Troy or Jericho
Birds like vultures
Are drawing circles
In a smooth avalanche
Where sand becomes snow
In the kaleidoscope eye
On a land with no shore
Painters are singing
Birds in their hand
Are just ears
Listening to a golden ring
16:39 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 02 août 2011
Дзæуджыхъæу
L'oracle écrit sur l'azur
La rencontre d'une citadelle
Espagnole par sa danse
Et du ballet des fils du vent
Sous les montagnes de la mer
Les arcs scythes peignent
Sur la trame de l'alizé
Les sourires du temps
Les tragédies funestes
Et la tendresse du volcan
Chevaux au vent
Et cheveux dénoués
Les cavaliers et leur danse
Surfent sur les voiles
D'une taïga en débacle
En dessinant l'Elbrouz
Sur toutes ses facettes
Le temps n'est plus qu'une caresse
Qu'une danseuse aromatise
Aux sarments de vieille vigne
14:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 24 juillet 2011
Озеро Байкал
Le temps des fleurs
Jaillit spontanément
Dans les campagnes
Où l'éternelle Russie
Laisse la neige
Exprimer sa nostalgie
Le temps des fleurs
Ne connait des jours de pluie
Que la fraîcheur chaude
Des étreintes du venin
Et le son joyeux
Des balalaïkas
Pas besoin d'autre chose
Que le son d'une voix
Qu'un rayon de soleil
Distribue savamment
Dans les robes qui tournoient
Autour du chant d'un troubadour
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samedi, 16 juillet 2011
LAITUE
Contrée sur laquelle
Jamais ne vient l'hiver
Une fois le printemps résolu
Comme une avant-garde
Pays sous lequel
Nul n'aspire à l'été
Dans le chant de la source
Et des fraîcheurs sylvestres
A toute heure un temps-mort
La vacance à l'état brut
Ciselée comme une floraison
Enivrée par les druides
18:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
VAPORIZED
How can something
Stand in front of poetry
As noone can find
Something out of it
Even another one is
Some complicated thing
Heavy to find
And easily lost
Everyday beaches are born
From an absent shore
Standing on top of the edge
Of an ultimate grain of sand
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 juillet 2011
SE LAISSER PORTEE
Au rythme du vent
Les saisons se déclinent
En fragrances cardinales
Et en transits provisoires
Au rythme du vent
Qui caresse les cheveux
D'une mandoline ou d'un hautbois
Pour paver les sentiers
Le vent dans la main
N'attend qu'un sourire
Ou un clin d'oeil complice
Pour danser sans bouger
16:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 06 juillet 2011
TRANSMISSION SOUS-CUTANEE
L'obsession du plaisir
Est une pure douceur
Une brise légère
Autour d'un cou gracieux
Pas un cil ne tressaille
Et pourtant chaque instant
Assume sa différence
Et son identité unique
Pas une saveur identique
Au coeur étincelant
De l'arc-en-ciel et son arôme
Qui vibre en souriant
Du teint monochrome
D'un seul resplendir
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CADRAN GENETIQUE
Nous parlons dès avant le temps
En souffle chaud et lent
Nous peignons des pigments
Sans nous soucier d'un avant
Nous parlons la langue de l'est
Du tout premier matin
De la palmeraie qui voit naitre
Les premiers rayons du soleil
Nous parlons la langue du sud
Aux arômes méditerranéens
Sans jamais quitter la terre du milieu
Nous dansons sur le sable fin
Nous parlons la langue de l'ouest
Aux tempêtes légendaires
Pavées de sagas et de glaive
Celles du sang des conquistadors
Nous parlons la langue du nord
Des runes au fond d'un oeil
D'où perle un givre argenté
Sur une branche maîtresse
Nous parlons aussi de l'orient
De la nudité du corps souriant
Qui rayonne la douceur
Qu'essaime le printemps
Nous parlons même en surfant
La ligne des langages inexistants
Brassée sylvestre de doux baisers
Pour qui veut s'y aventurer
12:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
APRES LA HORDE
Le feu et la glace en bannière
Un cavalier sur la plaine
Regarde la fumée s'envoler
Créant des montagnes
Sur des cils invisibles
La glace et le feu en musique
Bordent le destin du paysage
Brodant des arabesques
Sous la rumeur qui songe
Au-dessus du velours
Pas de bande pour le son
Qui se réverbère insolent
De pupille en pupille
Et lève des armées fantômes
Aux guerres insouciantes
D'un futurisme médiéval
Se parent les entrelacs
Dans lesquels jonglent
Les surfeurs du temps
Au bon plaisir du roi
10:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 juillet 2011
DEPENDANCES DU SENS
Je suis de l'effondrement
Du retour aux fondamentaux
Tel un pilier ténu
Comme une brise au jasmin
J'écorche les peaux sans histoire
Juste pour sentir l'odeur
De la scarification en action
Avant le passage de la mer
L'absence de paysage
Eclaire le regard
De la buée d'un soupir
Aussi pourpre qu'un venin
18:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
BIENFAIT VITE FAIT
La littérature est une bagnole
Une américaine qui surfe
Sur les plages hawaïennes
Raillant la pavane
Des nécrophiles de la danse
La littérature se la joue Mandrake
Quand elle torche les murs
De slogans illusoires
Pour esthète endormi
Au fond des caniveaux
La littérature c'est un mal
Comme un bien qu'ignore
Sa valeur aussi étincelante
Qu'une perle sans culture
Un éclair de candeur
18:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
PUCE DU DIMANCHE
Le mouvement s'imagine
Voir bouger l'étendard immobile
Cristal revêtu de dentelles
Flottant au centre de la danse
Impassible un sourire
Admire les effluves
Qui décrivent des arabesques
Ou des paraboles c'est selon
Etoile ou araignée
Qui choisit la couleur
Des pinceaux du vent
Quand il balaie les cheveux
17:34 | Lien permanent | Commentaires (1)
REVEILLE TOI
Pour trouver sa voie
Dans le monde du cinéma
Nul besoin de porte-voix
Juste suivre le fil
Qui se rembobine
Jusqu'à la racine
De tous les hallucinogènes
Là où se forme les scripts
D'un scénario multiple
Aux probabilités infinies
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 28 juin 2011
CONVERS(AT)ION IN SOHO
Lilac is an evidence
Of the foxy lady
Painting the electric
Wedding dress
Dressed as a picture
Moving in style
In and around
The still growing
Perfectly standing still
The tree in the middle
Of your eyes
Let blow the sound
13:47 | Lien permanent | Commentaires (1)
UN QUELQUE PART
Au confluent de la lenteur
Et de l'éclair
Là où règne sans partage
La douceur solitaire
De l'or sur les paupières
Pour iriser les altitudes
Et la coiffure échevelée
Que le vent caresse
A longueur d'un temps
Qui s'immole rayonnant
12:49 | Lien permanent | Commentaires (1)
COUNTRY ROCKS
Pleumeur-Bodou by night
Avec ses lumières scintillantes
Sur lesquelles une danseuse
Trace de sombres avenues
Et de lumineuses venelles
Parfumées aux pralines de Montargis
Tandis qu'à Doué-la-Fontaine
Un sourire contemple le flot
D'où jaillissent incandescentes
Les nouvelles légendes urbaines
09:52 | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 25 juin 2011
NAPOLLYWOOD
Mexicaine la lune
On célèbre le jour
Quand la nuit retrouve
Ses couleurs d'horizon
Torrents dévastateurs
Les mots explosent le béton
Têtes chercheuses nourries
Au pis de lumière
Passez-moi donc l'assassin
Et ses dagues
Ce soir on tue
Pour le plaisir des yeux
Des brutes sur des sanglots de soie
Caressent un sein qui s'émerveille
De lui-même
En geyser de venin
03:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
EMPREINTE ET SAVEUR
Je vis la nuit
Comme la peau d'un tambour
Ou le son brut d'un gong
Qu'effleure la main d'un assassin
Je sème des torrents de rocaille
Qui germent sur l'air du temps
Comme des feux d'artifice
Parfumés à l'eau de volcan
Les armes à la main
Des flèches sur les doigts
S'attisent les directions
Jusqu'au point de fission
03:07 | Lien permanent | Commentaires (1)
BABEL GROUND ZERO
Je suis l'héritier
Des messes électriques
Sabbat de soie
Sur velours d'hydrogène
Le son s'interprète
En incandescences glacées
En brûlures de douceur
De l'énergie qui s'épanouit
On dévore à tous les étages
La tour n'est qu'un rai
Sur lequel la chaussée
Est victime des brins d'herbe
02:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
SURF: TECHNIQUE DE PONTE
L'instant du pal
Dans sa miséricorde
Révèle des trésors
Aux perles du lait
L'eau qui s'étend langoureuse
Sourit sans cesse des tempêtes
Qui naissent du roulis de rêve
Qui imprègne ses lèvres
Multitude de baisers
Dont les corolles magnétiques
Sont autant de soleils
Batifolant sur l'herbe grasse
02:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
COMME UN BRUIT DANS LA NUIT
Des larmes sur les doigts
Des lames dans les yeux
Détruire brique après brique
L'étendue de la douleur
Atmosphère corrosive
Où se polit l'humeur
Aux sens aiguisés
Par la lave en fusion
Play it again
Toujours différent
Le parfum qui s'entend
Sourire dans le silence
02:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
LES LABOURS EN GALAXIE
La nuit met du phare
Sur ses paupières éveillées
Comme un barbelé de douceur
Qui se tresse en fil argenté
D'étage en étage
Les guitares dévergondent
Des portes ouvertes
Sur un double-fond
Electrique sensation
Eclectique addiction
Les univers se bousculent
Dans la quiétude qui sourit
02:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 21 juin 2011
FLYIN' DEEP
Words are the wings of desire
Born from chaos and the night
Gliding in the sky
Like pearls over the deep sea
Fireworks in full flight
Silent birds illuminating
Strange horizons
In a symphony of jewels
Bright as a river of diamonds
In the middle of a green alley
18:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
NOIR COMME UN MIROIR
En écoutant la rivière
Qui traverse l'Afrique
Qu'importent les odeurs
Qui dessinent dans le ciel
Des reflets de lavande
Sur les berges des fleurs
Scintillent au gré du vent
Qui écoute en riant
Voler les étincelles
Dans l'encolure de la nuit
S'essaiment des voix noires
En forme de corbeaux
Dont le panache de cendres
S'écrit comme un velours
En étoles d'arc-en-ciel
14:10 | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 17 juin 2011
MISS WONDERFUL
She loves
To avoid the old tones
By creating new ones
In a smile of her ears
She don't care
About their look
As they vanish instantly
In a move of her dress
Boredom is just a perfume
She likes to wear
From time to time
A kind of smooth torture
Which allows her
To feel other fairy territories
13:40 | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 11 juin 2011
INSOLUTION
On ne puise pas la lumière
Elle jaillit seule
De la nuit qui respire
En tourbillons paisibles
De soie et de napalm
Ambrés de douceur
Qui s'épellent gaiement
En éparpillant leurs spores
Aux quatre coins d'un cercle
En forme de sourire
12:00 | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 10 juin 2011
PAYSAGE DE VERRE
La mascarade fond
Comme la mer sous les cils
Ou le vol d'un aigle
Vers une proie absente
Dans l'absence de rivage
Seule et solitaire
L'étoile de la douceur
Polarise ses électrons
En orbite géo-stationnaire
Telle une balistique de précision
Les pétales d'ovule
Sont des sprays de fraîcheur
23:34 | Lien permanent | Commentaires (1)
PAINTING YOUR EYES
Dancing barefoot
On waves of horses
Because the night
Radio Ethiopia is playing
Peace and noise
Easter like a passage
Trampin' to Gung Ho
The land where the power
Allows you to do
The what you see
23:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 07 juin 2011
TES TROIS TÊTES
A la porte
Sans nul doute
Puisque rien ne brise
La larme qui se répand
Dans ces lieux sans sommeil
Qui couvent la nuit
D'où éclos le printemps
Dans son armure de givre
Seul un son
Odorant s'il en est
En inondant les chairs
De son arôme enchanteur
14:28 | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 05 juin 2011
UNPROCESSABLE
What is the depth
Of the plain
Where sorrow's just a word
Among other clouds
As brilliant as your eyes
The naked never ask
About the colour of their smile
They just wear the light
As the only part of them
That really is
23:41 | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 01 juin 2011
AU FIL DE LA LARME
Aucun lac ne connaît
De partage des eaux
En-dessous des vagues
Qui agitent l'océan
De tous les désirs
L'air saturé de peut-être
Respire en souriant
Tandis que s'envolent
Les présomptions de culpabilité
Et leurs ailes décharnées
Aucune urgence n'attend
Au fond des auteurs présumés
Tandis que perle une larme
Sur le front de l'acteur
Et de son parabellum
10:11 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 30 mai 2011
JAPANESE HARLEM
Slow rain
In a garden of orchids
Like brilliants on a spanish stroll
Emerald voices in the dark
Of a flight in full light
Slow rain
Playing the escalator
Like a moonbeam
Walking along the avenue
Where cherry trees invent blossom
Slow rain
It's an open drain
Straight through the ear
Back to the heart
The kind of ring you like to wear
08:46 | Lien permanent | Commentaires (0)