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vendredi, 22 avril 2011

DIVING STORMY

A l'écriture ultraviolette

Des lignes vertes

Aux sarments blancs

On se la joue purple

Dans le monde des glycines

Qui restaurent pierre à pierre

Le socle de la destruction

En surface et profondeur

Au beau milieu des volumes

De la bibliothèque du chaos

FLEUR D'UN SOIR

La poésie ne connaît pas

Une seule difficulté

Quand l'oreille l'effeuille

Tel le chant d'un rossignol

 

Pas une trace de sueur

Ne marque son sillage

Si ce n'est la douceur

Qui marbre l'air de son plumage

 

Et du sang on fait du vin

La treille donne à l'Orient

Sa saveur de diadème

Dans la danse des étoiles

jeudi, 21 avril 2011

A KISS FROM THE HIPS

No one is easier than you
King of cool queen of groove
Noone needs an answer
In the fairytales alleys

Noone is cool but
There's only smoothness
To be discovered
From oblivion injuries

Noone is easier than you
I don't even know
Who's that I
In the charm of your smile

samedi, 16 avril 2011

JEZABEL

Du rêve au rêve
Que j'aime et qui m'aime
Pas plus d'un sourire
Dans un regard émerveillé

Quand je brûle avec lui
Quand je danse avec elle
Qui peut bien parler au feu
Dans un scintillement

Qu'une rivière de perles
Etreigne la lagune
Est-ce donc mon amour
Qui brille ainsi dans la nuit

Le long des hanches
Un soupir flotte en caresse
Tandis qu'elle danse
Sur les confins nus

SHARKS ON THE AIR

Death only depends
On the point of view
Crows are living wild
Dogs are hunting them

Haunted houses of the wind
Their melody is a curse
Or a benediction
Following the translating ear

Crows are feathers
Signs on plains and roads
Turning in circles
Around a point of no return

LES HORAIRES DU LUXE

Chaleur de glace

Un éclair vert

Fugitive est l'ombre

Des environs noirs

 

Fugace

Telle une hirondelle

Sang et or pour l'occasion

Les yeux débordants de venin

 

Apocalypstickement vôtre

L'urgence mange le temps

Cet anneau en spirale

Qui n'en finit jamais de stationner

CROIX DE FER

Confluent des cimetières

Où la boue roule insouciante

Sur le diamant des mines

Et le carbone des faux-cils

 

Danger haute tension

Très basse atmosphère

L'ombre règne sans partage

Seul un laser dessine le son

 

Des soldats sous la mitraille

Brille un pulsar au milieu

Des escouades de shrapnels

Constellent en onyx et rubis

CHINA SHINE

Un violon dans les yeux
Pour peindre en musique
Les lignes blanches
Qui constellent la paume

Au sud les guitares
Montent le volume
Sur le galop des mustangs
Qui scintillent au soleil

Du gris sur les paupières
L'acier au creux des reins
Un sourire comme une arme
Le brillant d'une larme

mercredi, 13 avril 2011

NOM D'UNE PIERRE

Un jour le voyage
S'assoit dans une larme
Un sourire à la main
Pour fleurir les tombes

Des rameaux d'olivier
Comme des cornes d'abondance
Pousse alors un léger soupir
Telle l'ivresse d'un printemps

Un jour le voyage
Dans la neige du désert
S'écrit des cartes postales
Dont ne subsiste que l'affranchissement

mardi, 12 avril 2011

STILL EMILY

Le silence est notre étreinte

Dans la voix de l'entrechat

La lance est infinie

Et se maquille de visages

Comme une valse étonnante

Glissant sous un bal musette

L'ombre de la nuit en bandoulière

Des poèmes dans la cartouchière

Toupie immobile et suspendue

Au velours d'une paume

dimanche, 10 avril 2011

DOWNTOWN BRIGHTON BEACH

Falling in love
To stand among the void
Just burning
Perfectly crucified
In the middle of a nowhere
We just can call home

Falling in love
Into a smile or a tear
Hanging on the edge
Of a scimitar blade
Made of pure perfume
Radiating through the eyes

RAINBOW PILGRIMAGE

On the great ocean road

Martyrs are only witnesses

Of an early sound

Or a painting source

A gun falling in the hand

That only needs a trigger

To shoot fireworks

In the suburbs of the breeze

Where lightning strikes

Just can be heard and seen

UPDATE UP TO YOU OR ME

Sortie de jungle

Une forêt tropicale par souhait

Sur laquelle la neige

N'a pas encore découvert

Les méfaits du carbone

 

Chant de ruines

Aux lichens amoureux

Dans la phosphorescence

Que prodigue le vent

Au travers des orbites vides

Qui décorent des faces absentes

 

Je me relis par tes yeux

Tu te relies par ma main

Quand tout est délié

Sur le fil de la larme

Et le brillant d'un seul jour

samedi, 09 avril 2011

BLIND NIGHT

Regarde au fond de tes yeux

Tu m'y verras souriant

Derrière ta danse et mes soupirs

Un javelot un cyprès

Peignent le fil du son

Qui court immobile

Sur le mur de la lumière

Tel un filament arc-en-ciel

Que tricote une walkyrie

Sur l'écheveau de tes désirs

mardi, 05 avril 2011

PLONGEE EN AUTEUR

Un jour en Amérique
Tous les jours au réveil
Plongée dans l'artificiel
Un rêve aux élans dérisoires

Je respire à l'envers
Combien faut-il de son
Pour emplir une atmosphère
Que dévaste l'inversion

Urgence au balcon
L'éclair comme index
Pas besoin de bibliothèque
Quand s'amplifie la sensation

Et si sa n'est plus là
Que faire en plaine
Quand le monde entier
Imagine et p(l)aint les reliefs

jeudi, 31 mars 2011

NO!!OW

Les prix des péninsules
Dominent le marécage
Où les alligators sourient
De ne savoir qu'inculture

De pays perdu en langage balisé
Par les conventions et les stéréotypes
Pas une once de littérature
Du porridge en tonneaux

Et nous qui causons clair
Nous rions d'un éclat
Quand nos sourires s'illuminent
D'oreilles sans souci

mercredi, 30 mars 2011

ROCK SOUS PLAGE

En ce pays
Le passage est de rigueur
On s'envenime silencieusement
Parmi les formes de l'oubli

En ce pays
On se croit chez René
Le seul à savoir dire cela
Du haut de la splendeur

En ce pays
Seul un sourire
Sous les fanfreluches
Dont s'attichent les vahinés

PARROTING

Art is a kind of sound
Travelling through paintings
In shapes of thin air
Like a cloud lace
Caressing memory and souvenir
A crow on the shoulder
Of the dragon's smile
A fire in the sea
That shines smoothly
Like a candle in full space

lundi, 28 mars 2011

A DROP ALONG THE EYE

De la tempête j'aime le surf

Nu dans les vagues

Dont les perles essaiment

En grappes de soupirs

Aux tons alertes et en trilles

 

De la rage j'aime le vaccin

Pur venin d'atmosphère

Qui se transmute aisément

En fleurs de douceur

Aux sentiments perplexes

 

Rien ne m'étonne

Tout me surprend

Nuclear evisceration

Let's get an overdose

Full metal atmosphere

Warmness and smoothness for all

dimanche, 27 mars 2011

SANS OUBLIER L'ANDALOUSIE

 Toréador

Ton prénom est écrit

En lettres de sang

Sur le sable de l'arène

Où tes pas t'enterrent vivant

 

Une cape et une épée

Et la danse pour atout

Une femme aux tisons

Qui charment les toros

Dans le vent de la muleta

 

Sangre de Luz

La mort au carrefour

Sourit de ces entrechats

Que le destin tricote

Sur l'escalier qui stationne

Au rez-de-chaussée de l'épilogue

samedi, 26 mars 2011

CONTAMINATION

Qu'on danse dans la matrice
Où la milice est pluie
Et la police l'arôme du romarin

Qu'on se dise perce
Et que l'orage fonde
En geyser péruvien

Condense la danse
Concentre la stance
Sans séquence pour un plan
Tout est dans le poignet
Qui brode ses kalashnikovs
Sur du papier incandescent

SE LA JOUER

La poésie a le triomphe modeste

Quand sur les champs du génocide

Ne subsiste à peine qu'un murmure

Et plus un seul gladiateur

 

La poésie est une sottise

Dit le prédateur aux yeux

Dans lesquels germe le velours

D'un son comme un joyau

 

Fais le tour du cadran

Mon bel ami

Dix mille siècles

En une seconde

De quoi nourrir

Des milliards d'affamés

 

Et raconte-moi tes voyages

Sur la porcelaine et le thé

Dans l'infusion et ses volutes

Qui serpentent sur tes épaules

 

Je te relie de loin en loin

Toujours au creux de la main

Sur des écritures aux cheveux noirs

Sur des écritoires aux chemins durs

Sur la peau tendre inondée

Des fleurs de ton sourire

 

GUNS GUNS GUNS

Notre mère la terre

Qui invente le rock'n'roll

Donne nous aujourd'hui encore

De la musique et des filles

Pour prolonger nos vibrations

Sur l'asphalte de tes nuits

 

Notre père du blues

Que ton regard serein porte

Nos cicatrices enthousiastes

Que le baume du venin

Transmute en antidote

Rebelle à tous les poisons

 

Et nos mustangs ricochent

Sur des tapis de velours

L'irradiation au bord des lèvres

Comme un champ de gentianes

Flottant au firmament

D'une autoroute circulaire

 

à Jeffrey Lee Pierce

 

http://www.youtube.com/watch?v=hvvGM3QhtOg

PALACE DE PLEIN AIR

 Jubile un bijou qui rutile

Sans utilité autre que futile

Jubile un banjo subtil

Sous les terrils hydrophiles

 

Maestro de la douceur

L'arpège développe ses volutes

En sandales de clarté

De la beauté sans quartier

 

Sur un blues sans un cri

Le murmure s'élance épanoui

Suspendu au sourire

Qui scintille dans ses yeux

QUINTETTE

A creuser le feu

On déterre la pluie

Magnifiée par l'ascendance

De ses torrents envenimés

 

A piocher la mer

On surfe sur la nuit

Qui s'étourdit fiévreuse

En papillons de soie

 

A ne rien faire

Que regarder souriant

Les atouts de la quinte

Qui dessinent le ciel

jeudi, 17 mars 2011

AN ITALIAN TALE

Spring never comes
On the Lac Majeur
As it always stands there
Under shades of the grey

Climbing rains are drawing
Shapes of past futures
While clouds of wisteria
Lead the paths of fools and warriors

Whatever time is playing
Masters of the rhythm
Unslaved to their smile
Keep the eyes open on the void

POURQUOI SANS FAIRE

Pourquoi serait-elle venue

Celle qui ne fait que répondre

Aux chemins qui la creusent

Et aux ornières qu'elle trace

 

Pourquoi n'est qu'un prétexte

Pour réciter son lamento

Devant lequel sourient

Les fleurs du nid d'aigle

 

La vie se suffit sans pourquoi

Le comment n'est qu'un leurre

Là où scintille la respiration

D'un souffle sans égal

mardi, 08 mars 2011

MEHAREE

Caravane caravane
Pas un train ne déraille
Sur l'eau du désert
Où naissent les pluies

Caravane caravane
En dehors des rails
Utilisés par les cargos
Le nid des prédateurs

Caravane caravane
Le vol stationnaire des aigles
Des ossements blanchis par le sel
Couleur insoluble de l'aurore

lundi, 07 mars 2011

AU SERVICE DU JASMIN

Sur la flamme d'un oud
Lentement s'étire le temps
Comme un chat aux couleurs angora
Dans les rues bleues
De Samarcande sur Soie

Des bien aimées pavent le sol
De sanglots d'harmonie
De piécettes d'argent
Et d'odeurs sans égale
Qui rehaussent l'asphalte

Colportées par la douceur
S'envolent les odes vertes
En longues volutes elliptiques
Dans la transparence des sens
Et des frissons aux racines éblouissantes

IMPRESSIONS DIGITALES

Sur un doigt électrique

Se dessine une corolle

Aux lèvres humides

Comme une mousson de feu

 

Sur un doigt de champagne

S'émoustille le creux des vallées

En arpèges scintillants

Dans l'oralité boucanière

 

Sous un doigt magique

Jaillissent les geysers

De cyprine fabuleuse

Qui retombe en velours

SACERDOCE DE LA DESTRUCTION

Danse la vie sauvage

Dépouille la cage des voeux

Et mets en lambeaux

Le spectacle laser

Qui crève les yeux

 

D'un monde fais des ruines

D'une armada un naufrage

Surfer sur la tempête

Est affaire d'équilibre

Pour le discobole

 

Et sur le chant

Des mines anti-personnel

S'élèvent des mirages

Aux anneaux cerclés de feu

Et aux larmes de soie

IGNORANCE IS THE BLISS

Bliss leads all paths
To the fields of ignorance
Where fights surrender
And disappear as they appeared

Bliss is just a kiss
No matter what happens
To eggs and chrysalis
A dazzle in the mouth
Sparkles in the eyes
The glimpse of innocence
Tattoed on the look

Bliss leads all paths
Each time you talk
You just say what's yours
Like the smile of a cloud
Following a moonbean
At noon obviously

LARME DE VELOURS

L'abri lévite sur l'orage

Intérieur dont il est

A la fois corolle et coeur

Au royaume des formes

Mathématiques d'enluminure

Dont le secret est public

En l'absence d'un copyright

Pour présider au destin

Des fous et des allumées

Par la tornade aux pieds d'argent

samedi, 05 mars 2011

SHADES OF SUNGLASSES

Poésie noire dans une nuit
Où l'obscurité ne s'effraie pas
Du côté phosphorescent de son ombre
Qui dessine sur les vitres
Des figurines en carton-pâte
Dont le vermillon s'échauffe
Au fur et à mesure qu'approche
Le point du jour
Sur lequel meurent les jours
Dans l'ombre d'une fumée de sang

mardi, 01 mars 2011

PERFORMER UN SOURIRE

Les corbeaux sur l'épaule
Un deer hunter sourit
A l'orée solitaire
Qui borde les forêts

Mémoire et souvenir en bannière
La lance au creux des yeux
Comme un éclair aveuglant
A réveiller les morts

Les tourments en écharpe
Comme de vains plaisirs
S'envolent sur une aile
Quand vient le temps d'en rire

jeudi, 24 février 2011

INTIME GEYSER

La route du printemps

Suit un chemin sombre

Qui colimaçonne

Comme un ADN alternatif

A la bande-son délictueuse

 

De la poudre et des chevaux

Accrochés au bout des tresses

Le chanvre s'épile de langueur

Quand tombent les cheveux

Du désert des Mojaves

 

Juste une histoire de scalp

Rien de plus qu'un tomahawk

Pour se sentir patriote

Au plus profond sommet

D'une respiration éblouissante

LENDING A SHOT

The blow is always there
On top of the next wave
Waiting for a surfing foot

Hope is a slavery anchor
Ball and chain of the rich
Desert of a thousand wonders

Assassins need only a second
To do the watusi dance
So far away from the blind tongue
Just close to the shore of innocence

mercredi, 23 février 2011

SIN PLAYA

Tout poète est connu
Au moins des femmes
Qui l'ont sculpté
A même la peau des nuages

Chair de tonnerre
Derme de bois
Le velours de l'épée
Et le sang de l'outrage

Pas un vous n'encombre sa mémoire
D'où l'oubli s'est absenté
Pour ne garder qu'un sourire
En guise d'éloge funèbre

Clerc d'une nuit
Noir est si blanc
A l'inventaire du nu
Se délient les saveurs

Tout poète est connu
Que voilà une belle jambe
Qui repose sur des pieds
Dévorés par les vers

NU DU PREMIER JOUR

Au secret des portes
Comme à l'ouverture des couvents
Les vasistas sont nombreux
Qui entrebaillent leurs dentelles
Perches sonores vers des abîmes
Au-dessus desquels se frôlent
Les ailes nacrées des libellules

Au secret des jours
L'équipée sauvage de la nuit
Langoureuse et violente
Comme la caresse étoilée
D'une main de cocagne
Sur laquelle une hirondelle
Trace des cercles magiques

Cent  secrets pour toujours
L'incendie s'épanouit en ellipse
Des vagues rayonnantes sur la peau
Un alluvion intime au fond de l'iris
L'ombre comme une cape
Dont le regard scintille
De mille et un reflets d'opale

lundi, 21 février 2011

LES MOTS SANS MAL

J'écris des parfums

Sur le mur du son

Phéromones du scintillement

Et adrénaline immobile

En suspension chromatique

 

J'écris des saveurs

Sur le palais des délices

Tourbillons de voluptés

En mousseline de taffetas

L'échancrure d'un velouté

 

Leur couleur s'écrit seule

En aromates variables

Suivant l'épanouissement

Des sensations cyprines

Qui balisent les étoiles

dimanche, 20 février 2011

MUSIC OF A GHOST

Voodoo Alley shines

Under dark midnight lights

Cats are prowling around

Black as the shadow of the sorceress

 

Music sounds as wonderful

As a ball and chain clicking

While rattlesnakes songs

Are blowing in the wind

 

Noone ever comes here

At least noone goes back

From this heavenly place

Where no light ever shines

vendredi, 18 février 2011

POSTURE DES POINTURES

Tant que dure le temps
Ne se découvrent
Que des étiquettes
Quand tombent les murs
Il est une identité anonyme
Que nul ne peut spolier
Ni même revendiquer
Quand  sentir le mal de pied
N'est jamais que redécouvrir
Le plaisir d'être assis

UGANDA

Des semences de douceur

Apaisent les rivières de larmes

Quand d'Afrique se lèvent

Les alizés ondoyants

 

Les voix des esprits frôlent

De leurs accords délicats

Les blessures verdoyantes

Des champs du soleil

 

Noire est la fille nue

Qui danse sur la terrasse

Les seins si mûrs

Qui fleurissent l'aventure

jeudi, 17 février 2011

MORE EPOXY

La polysémie des oxymores

C'est un peu la toxoplasmose

Des effeuillées du bulbe

Comment réinventer les fractales

Sans sortir du lit

Où se prélassent les orteils

Alanguis par les vagues

Du clapet qu'ils ouvrent

En baillant aux corbeaux

Leurs loyers en retard

GLOBULE

Drop by drop
Like any teardrop
Blood letters fall
In empty heads

Sink sink sink
The torpedo sings
To the vessels of the foam

Sweat like ice
In frosty air
A pearly globule

FOL INSPIR

Je n'ai nulle raison

De prendre au sérieux

Ce monde qui essaie

Pathétiquement

De défier l'imaginaire

 

Je n'ai nulle raison

Chez les sérieux

J'en suis fort aise

De cette absence

De catéchèse

Qui me permet de respirer

BACKGROUND

Planète terre

Pas un rivage

Une mer aux flots ondulés

Comme une particule

 

D'où viens-tu

Ombre écarlate

Le temps est une fragrance

Qui jamais ne vieillit

 

Aux yeux révulsés

Un sourire

Au frein à main

Un tête à queue

mercredi, 16 février 2011

QUE DIRE AUX ETOILES

Un message dans une bouteille
Tracée par des lignes de coke
Sur un ciel noir brillant
Comme le fourreau d'une épée
Aux lames merveilleuses
Et aux tranchants de feu
Qui glacent le sang
Pour le transmuter
En un venin délicieux
Scarificateur de cristallisation

EMERGENCE TOXIQUE

Des diamants de sang

Perlent sur la langue

D'une voix aux reflets étincelants

 

Goutte à goutte

Ils essaiment dans le vent

Qui dilate les saisons

 

Pénétrant les ouïes

S'échauffent les nodules

Des oedèmes du merveilleux

Et des carcinomes du velours

AMBRE NOIR

A voir l'Afrique

Sur les toits de Paris

L'oeil s'habitue à encrer

La pénombre de ses exactions

Délires en forme de poudres

Etincelles caramélisées

Jus de napalm au citron doux

Jusqu'au petit matin qui se lève

Dans le déhanchement dynamique

D'une égérie nigériane