Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 31 mars 2009

PAUME D'HAPPY

Tout est dans le presque
Frôler c'est passer
Totalement à côté
Rester dans le plomb
Avec des semelles lestées
Sous leur apparence légère
Comme l'idée d'un amorti
Qui se transforme malicieusement
En auto-lob pour pingouin
Qui flâne sans boussole

MES LITS MES LOTS

Toutes ces femmes
Dans un même lit
Caressées par la plume
Qui les embrasse du regard
Effrontément comme il se doit
Pour celles qui osent
Se donner sans remords
Pour la saveur humide
D'un doux baiser
Au creux des reins

lundi, 30 mars 2009

UNE VAGUE HISTOIRE D'ODEUR

Tu dis bleu
Mais je préfère vert
Pour le gris rutilant
D'un lac de vif-argent
Et le noir brûlant
De la peau d'une femme
Au sein d'opale
Qui délivre un caramel
Dont le sucre se camoufle
En panoplie d'amertume

WAOW WAOW

Nullissime
Pas encore
Mais ça vient
Petit à petit
Holocauste après holocauste
Dans le murmure du génocide
Autour duquel tournoient
Les mouches sans venin
Mais emplies d'odeurs
De transpiration désuète

CRITIQUE LITTERAIRE

Au café du commerce
Situé sur le port
Une armée d'éclopés
Exhibent les cors purulents
Qu'une langue noirâtre
Laisse dégorger de leur jus

Les matamores de quartier
Décrivent aux sourds
L'ombre incertaine
De leur absence de cécité
Jouissant des remugles
Dont ils parent leurs jugements

Jamais troupe de comiques
N'eût plus sérieuse opinion
De ses fantaisies débiles
Que n'écoutent pas
Ceux qui embarquent
Pour détruire Troie

Il en est d'autres
Pour attendre des actes
Sans voir que faire
N'est pas s'agiter
Et que la force brille
Sans besoin d'exhiber

ADDICTION QUOTIDIENNE

Le colporteur passe à 20 heures
Tous les jours haut en couleurs
Il distribue ses colifichets
Aux indigènes du zoo
Diarrhée de somnifères
Cauchemars en tous genres
Pour les obnubilées du citron
Du sel pour les plaies
De la lèche pour croire
Aux vertus des eskimos
Que refourgue la dealeuse
Affiliée au cartel du cérumen
Dont la gangrène aphrodisiaque
Investit de son aura prégnante
Les tatouages dérisoires
De la consensualité autiste

SOUFFRIR UN SOURIRE

Le vent dessine
Des nuages de souffrance
Qui séduisent des fenêtres
En mal d'émotion
Voyages en forme de pirouettes
Manipulations d'alchimiste
Qui n'ignore pas
La sensation du frisson
Où la libération conséquente
Des marées d'endorphines

POLYCHROME

Rien à tenir
Ni à retenir
Juste laisser filer
Le vent qui tresse
Des couronnes de perles
Comme un point de broderie
Sur le velours des hanches
Que la langue apprivoise
Tel un bouton de rose
Exaltant des arômes futiles

dimanche, 29 mars 2009

CRUISING ON THE AIR

Des femmes sur des vélos
Croisade dans la semoule
Sur laquelle pédale le vent
Dans les saris qui sourient
Portés par des cils
Ou des pétales de lin
Sur la rivière en fusion
Qui bout dans un verre
D'eau oxygénée
Ou d'absinthe infusée

samedi, 28 mars 2009

FLYING NICE

Si le spectacle est niais
Il faut essuyer la buée
Qui obscurcit les yeux
De son manteau léger
De velours pourpre

Soudain Jimi se lève
Et Harry le potier
Disparaît dans les limbes

Action funny
But I don't know why
'Scuse me
While I kiss the sky

Vois la brume
Cherche la femme
Ou le garçon
Si tu t'appelles
Taxi Girl

Quand le spectacle est étrange
Pas de beauté pour emmêler
Les stroboscopies virtuelles
Pas d'avis à donner
Sinon un sourire
Sur le lac de Constance

vendredi, 27 mars 2009

HAZARD DE L'ETRANGE

Tous les jours c'est 9 août
Et Saint-Amour n'en finit pas
De pleurer les larmes de joie
D'un sourire aux éclats
De gentiane et d'azur
Mystifiant l'arc-en-ciel
Et ses tentures pastels
Dans une étincelle de fraîcheur
Aux alluvions cosmétiques
Qui repeignent l'aurore
Aux accents de la grâce
D'un murmure de soie

UNE IMAGE INNEE

Le poète imagine
Plutôt bien
La saveur du sourire
Qui imprègne le sens
Dont sont dépourvues
Les briques de vent
Portées par la révolution
Sous ses dessous frétillants
D'annulatrice en fève
Que la galette n'attire pas

UNDER BLOOD STATUS

Au temps des hiérarchies planes
Le temps vole en éclats
De rire principalement
Comme un vent de panique
Sur les tessons d'émeraude
Qu'irradient les agents outrageants
De l'orage et du charme
Pères peinards de la danse
Des plasmas et pixels
Sur le tableau noir
Des écoles buissonnières
Et des transats en double

jeudi, 26 mars 2009

BRANCHES DE GUI

Les runes s'amusent
De ces enseignes polychromes
Que d'aucuns nomment lettrés
Prisonniers volontaires
Marqués au fer rouge
De l'absence de signifiant
Autre que le dédale
Dans lequel ils construisent
Des échelles vers des reliefs
Aux contours de leur approximation

mercredi, 25 mars 2009

VOGUE SANS GALERE

La poésie ne demande jamais
A ses corsaires d'argent
Un quelconque soutien
Pour dispenser son virus
De phosphore blanc et de genièvre

Bien au contraire
C'est elle qui soutient
Ces débiles créatures
Qui se veulent poètes

Lansquenets au pourpoint
Sanglé d'un harnachement fiévreux
Ils vont dans le sang
Le miel et les immondices
Peu importe qui les écoute
Ils sont seuls
A disposer d'une forme
Au milieu de l'informe poussière

Plutôt que de dénoncer
Ce qui n'est rien
Qu'une vision surannée
D'un passé sans pestilence
Les poètes vivent le présent
En rayonnant ardemment
Sans une larme pour le paraître
Sans un sanglot pour les victimes
Mais comme une pluie
Ou une ondée
Qui s'envole en cascade
Pour le plaisir des yeux

C'est là le seul voyage
En passant par Troie
Par l'île blanche ou par Dune
Ou par les terres du Milieu

UNE AMENUISERIE SANS MANIERE

On se poudre les yeux
Comme on regarde une femme
Du satin dans les mirettes
Des pervenches au coin des cils

Pas de manières
Dans les plasturgies sylphides
Qui dévergondent les plastiques
Sous d'anodins vocables

Du bois pour le feu
Et tout brûle

Un incendie pour demeure
Dans une mer de napalm
A la douceur flamboyante
Qui peint des vénustés

On saupoudre des femmes
Comme on garde les yeux
En satin de nuisette
Une avalanche au coin du mil

lundi, 23 mars 2009

SUR LE BOUT DE LA LANGUE

Il n'est aucun pardon
Les morts n'éprouvent
Aucun besoin de ce genre
Et les vivants qui croient
En ce pouvoir indélicat
Sont ceux qui s'imaginent
Etre des rois ou des dieux
Il n'est aucun pardon
Hors celui que chacun
Accorde à lui-même
Pour les offenses permanentes
Qu'il ose s'infliger

dimanche, 22 mars 2009

GIMME A DIME

Quand le poète
S'appelle encore Hector
Il célèbre les murailles
D'une ville brillante
Comme l'or des temples
Il célèbre le fard
Qui orne ses paupières
Et parle de dard
Sans avoir sorti l'épée
Du fourreau de fer

Le poète sait les assassins
Nul besoin de délateur
Pour honorer le courage
Des lames aux reflets
Damasquinés par le vent
D'un silence d'argent
Sous lequel roulent les têtes
Sur le fil d'un cimeterre
Dont le sourire est une larme
Et le tranchant une vision

L'ART DES RICHES

L'art de la citation
Juste un talent de courtisan
De perroquet à la plume lasse
Ou de fainéant consommé
Ni plus ni moins
Un art sans art
Dont le faire est absent
Et le velours rêche
Comme une peau de chamelle
Gonflée à l'hélium

samedi, 21 mars 2009

OBSCURED BY NO CLOUDS

L'important à Delft
C'est le reflet
Qui fait qu'un canal
En se perdant
Réinvente le monde
Dans les ombres du flot
Prélude d'une danse
Où l'ombre surpasse
Les tatouages du jour
Qui encombrent la vue

vendredi, 20 mars 2009

GENE ACIDE

L'immonde vérité s'amuse
A jongler gaiement
Avec les concepts
Que formulent les alambics
Dont la gnôle sent
Le fruit mathématique
Comme une serrure
Qui attend encore
Sa clé de contact
Nitroglycérine d'expansion

jeudi, 19 mars 2009

CYPRES SANS BUT

Une toscane rêvée
En forme d'inassouvissement
Près d'une tasse à café
Et d'un calepin noirci
Par des signes inconnus
Qui racontent toujours
De pieux mensonges
Ou les mensonges des épieux
Que les épées entrelacent
Dans des duels en solitaire

SARMENT DU MATIN

Le temps des dauphins
Dévore les rubans
Pour ne laisser que liseré
Sur les lignes de la main
Les diseuses au sourire
Monochrome et translucide
Voient l'éblouissement
Qui transperce les yeux
Pour ne laisser en parure
Qu'un parfum d'eau profonde

JASMINE

Le vent s'assoit
Sur un espar
Que le temps charge
De caresses
Sans qu'un instant
La nuit ne voile
Un zeste ému
Dans la respiration
Qui s'abandonne
Fragile et claire
Fleur d'ouragan
Larme tranquille

mercredi, 18 mars 2009

CUILLERE DE BOIS

Sur un feu de chant
Brûlent les sorbets
Caramel et réglisse
Pas de souci pour la glisse
En semelles de pied nu
Qui caracole assis
Comme une cambrure
Aux accents de l'aurore
Un parfum de muscade
Qui s'enivre de soif

CROISSANT DE LUNE EN CROISIERE

Nue et non avenue
Sur une rue au tracé circulaire
Bordée d'abricotiers japonais
Une silhouette au grain de soie
Mire les offenses sans défense
Percevant des yeux sans paupières
La caresse du vent étourdi
Dont les senteurs d'épice
Influent sans affluence
Des effluves sans parfum

DES SOS EN DOUCE

Place des mules on mastique
En chair à saucisse ou daube
Parlant en habits de texte chaud
Où coulisse le pousse à l'amour
Mordu par la marée
Qui pond de douces noces
Fortes en tenue de bar
En déliant autour d'elles
L'atour de nuit qui respire
Mûr à point pour un coup de vivre nu

CEDER SANS DESSOUS

Les mues plastiquent les monts
Dans des gerçures d'eau chaude
Au sexe par la bite
L'eau bleuit sous la brosse
Des mariés de l'or dur
Où les honneurs poussent en rond
Fondant les râles en rut
D'un gris pour elle
Là tout aspire en tendre nuit
Un cul doux au point de vue libre

BLANCHE NUIT

La nuit est de satin
Dans le blanc des paupières
Qui dessinent des lettres
Sur le velours des jours

Les lignes sont blanches
Sur les rails hypnotiques
Dont les hyperboles tracent
Un confluent de parallèles

S'invente la courbe
Sur un arc-en-cil d'argent
Que repeignent les caresses
Du vent sur tes hanches

BELVEDERES DES DESORDRES MEMORIELS

Au musée noir
Du soleil des loups
Un feu de braise
Embrasse la marée
Sabine à la porte dévergondée
Tel le marronnier
De la nuit de 1914
Des mascarets sous la lune
Signent le deuil des roses
Dans le marbre des mystères de l'Italie

mardi, 17 mars 2009

COMME UN SAULE

Chacun meuble son Eden
Des fruits qu'il produit
Dans sa station balnéaire
Où la pluie nettoie le pavé
Sur lequel pourrait sécher
Un substrat de rêves
A l'arrivée du tour
Ne reste qu'une cascade
En forme d'hibiscus
Planté sur un désert de sucre

ADORE D'ABORD

Un triste sire est décédé
Au jour d'aujourd'hui un sépulcre
Atypique charogne au clito volage
Dont les ovaires d'électrophone
Font une raclette en jabot
Qu'une candide icône laisse délirer
En mandorle de poétesse
Aux hiéroglyphes alambiqués
Pour supérieur hiérarchique
Muni d'un sceau de draisienne
A entuber les cubes du bordel
Dans un hysope échevelé
De métropolitain bercail

CES DESSOUS DE BON SANG

La muse astique les monts
Plantés sur les fosses
Agitées par le sexe
Au petit broc sur l'eau
Armée de point-tard
Où les ors dénués parlent un son
Par la clenche du fond
Pure grêle de billes
Douces piastres allunies
Où l'on n'encule point le vivre

lundi, 16 mars 2009

SANS SOUCI DES MONTS

La musique des mots
Se passe des plans-dos
Qui étaient les textes
Sur des pilotis d'eau
Point-barre et tréma
Aux sonorités parfumées
Par le savon d'une planche
Sur laquelle brille
La stratégie hallucinée
D'un point-virgule

COULEE SANS SURFACE

Prend mes mots
Comme on butine un salto
Une langue fourrée
A l'arôme de miel

Prend mes mots
Comme on enfile un manteau
Dans le nu d'hirondelle
D'une sève irréelle

Prend mes mots
En guise de chapeau
Les cuisses ouvertes très haut
Sur la cyprine essentielle

TOUR DE CON DU CONTOUR

Le tour de la question
Comme un point de suspension
Le tour de la maison
Comme un point sans solution

Insoluble est né le café
D'un asphalte sans cuiller
Du sucre sur la langue
Poivre et sel au bout du couloir

Dissolution des assemblées
Constituantes sans volonté
Pénétration en expansion
Dans l'extension des diminutions

TEMPERATURE AMNIOTIQUE

Rien de plus simple
Que de faire du feu
Dans un jacuzzi
Un frottis de vagues
En formes de silex
Donne des étincelles
A l'hydromassage
Dont les ailes velues
S'épurent du velours
De la putréfaction

dimanche, 15 mars 2009

LE CHARME TRAPU DE LA MENTHE

Les brandons d'une dose d'Edam
Pèlent assez de souveraines
Goûtant l'hermine d'une diva
En cuissot de nuit platineur
Une passe lèche le chef de l'officine
Au chant nu qui bande sur l'arc
Que la chance des poules étend en charme
Sous l'or du pichet des tables d'orge
J'y aime le corps des ornières du sang
Clou des moraines sur la route de glace

samedi, 14 mars 2009

LA LENTE MARCHE DU TUBA

Les dames roses pondent à l'écran
Qu'un assis épèle d'une voix saine
Au bon trot d'une voute qui mate
Des fruits couleur de tesson d'opaline
Riche passante aux fesses en lit de runes
Penchant nue sur l'art du rut blanc
Charpente faisant chiner l'argent des loups
Sous les eaux tendres dans la gorge établie
Celle au corps qui gémit sans oeillères
Aime la mousse et la classe d'un pouce

MARSHALL DU GRAND TABAC

Les camels rossent à fond de crin
Les voies qu'on appelle mise en scène
Des rôts tombent d'une chape en croûte
D'où fuit Poulidor au son des fées
Pinçant les miches d'une caresse de vie
A la hanche charnue d'un dard en la rue
Fine aisance cheloue de l'argent des vers parapentes
Qui offrent des dessous léopard aux grandes forges
Où dort l'inceste des prises vierges
Au régime de pousse-mousse en calice

CARDAN DE HACHE AU BRAS AGILE

Garons les bosses au quatrain des belles
D'un con qui voit sans peine l'amant du miel
Au conte rond d'une route de plage
Où un poil fou enduit sans effort
La vie qui mincit et masse les biches
Harnachées de dorures en parures
Et gèle l'évidence des vers agencées par la lune
Grande au boléro à frange de corps doux
Dont un zeste d'oralité prise
Le givre au gémissement qui mousse amoureux

NAPPAGE DE BARGE ASILE

Grappin des rebelles de mon posse
Une haleine de convoi empennant
Les ramages en contours de rond
Les poulies fourrent les efforts qui fuient
Vasistas pour lire le visage des miches
Dure apnée de l'art dur en harpe
Mets la taverne en divergence de lune
Langue d'or coulant du beaucoup
Le sel d'un râle pris par le vent
Enjolive les douces génisses à genoux

TA PAGE EN DEPLIAGE

Les chopes parlent aux rebelles
D'une loi qu'on envoie aux bennes
Pour les bourgs dont des barges
Foulent la nue porte de nuit
Vie sage du délirium
Né écru du drap d'Arthur
Outil-mainate muni de verges
Roulant des langues en bas d'Orient
Capri en mâle au sel riant
Range les gestes sous la douche

jeudi, 12 mars 2009

PILE AU SAGE TAPIS

S'échappent des perles de port
D'une eau de belle en voix
Dont les fards bougent
La nue corde des pluies
Au jour souriant visage
Tu nais crue d'arcature
D'un matin humide sur berge
Démoulant le vent aux ébats
Brillants sur le carmin du ciel
Des jambes lestes sur la route

PAPILLONNAGE

Porte de la Chapelle
On en voit des belles
Sous le fard des jours
Et plus encore des nuits
Qui rougissent en souriant
Des frasques du crépuscule
Que le petit matin abrège
De son aura d'épouvante
Délivrant le miel
De la poudre d'escampette

mardi, 10 mars 2009

MAMIA D'IROULEGUY

Aucune heure ne coule
Sous le poids de l'aurore
Qui regarde s'écroule
Dans un torrent de sourire
Dressé immobile au fronton
Que n'atteint aucun pelotari

Accoudé assis sur la barrière
D'un mur du son en douceur
L'outrage plisse les yeux
Grand ouvert sur le vide
D'une symphonie de caterpillar
En émulsion odorante

lundi, 09 mars 2009

COMME L'ECHO D'UNE LARME

C'est toujours le rire
Qui ouvre le printemps du poète
Dont les nombreuses formes
De spectacles vivants
Sont autant de sourires
A la vie hors l'ennui

C'est toujours le rire
Tonitruant d'un silence
Où l'orage est un rossignol
Dont les éclairs d'orange
Balisent une vanille
Au gousset étincelante

RENEGADE

Seul l'asocial involontaire
Est un résistant
Qui regarde la collaboration
Sans se planquer
Derrière de fallacieux espoirs
De mieux-être ou de mieux-faire

Cool est son diadème
Devant la basse-cour
Où s'agitent en tous sens
Les tenants des morales
Et autres cancers disciplinaires
Que s'imposent les mutilés

samedi, 07 mars 2009

DU PAREIL AU MÊME

Le monde est inhabitable
Ne suppose pas qu'il soit inhabité
Combien suis-je en définitive
Pour peupler d'autre
Ces terres affriolantes
Inventer un toit de circonstance
Dans le creux d'une goutte de pluie
Une aubaine de merveille
Qui permet au spectacle
De danser sur la tapisserie
Que la nuit sublime
En opalescence et parfum

jeudi, 05 mars 2009

FUN DE TOUS LES JOURS

La mort danse
Toujours en blanc
Comme une neige
Sans carbone
Dans le noir
Des idées reçues
Qui vagabondent
Au large de l'orage
Vers d'absents horizons
Vers au-delà de tout