lundi, 23 janvier 2006
LA PEUR
Elle n'est qu'une ombre à laquelle se raccroche souvent
Ce mental qui sur ce royaume règne en tyran
Elle n'a absolument aucune vraie substance
Seule la pensée lui confère une existence
Je ne fais pas ce que je veux est son effet
Je fais ce que je ne veux pas est son fardeau
Pourtant elle n'est de la pensée que le fait
Si tu la regardes, elle s'enfuit tout aussitôt
Elle n'est que fantasmagorie imaginée
Qui pollue la sérénité de l'êtreté
Il n'y a aucune vraie raison de s'inquiéter
Si on empêche ce vil mental de délirer
Rien ne peut empêcher ce qui doit advenir
La peur n'a aucune influence sur l'avenir
Elle n'est qu'une création du mental intérieur
Sans aucune relation avec un extérieur
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dimanche, 22 janvier 2006
ENTRAVEE PAR LA PEUR
Après cette émergence, il faut comprendre la Vie
Pour opérer une résurgence en cet esprit
Il faut éliminer les illusions létales
Et laisser opérer le Vivant idéal
Il faut s'anéantir ou s'effacer devant
La Présence de cet amant divin et charmant
Se laisser pénétrer et posséder sans peur
Dépouiller les habits du vieux avec ardeur
Tant qu'existe cet illusion de moi intérieur
Tant que le masque de l'apparence est présent
Tu vis séparée par avidité et peur
Les désirs du mental te maintiennent absent
Le pourquoi et le comment sont questions d'enfants
Rappelle-toi que seuls les morts en fait sont Vivants
Il faut donc mourir à cette tienne apparence
Pour découvrir ce qu'est réellement la substance
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
COMPLAISANCE
Arrête donc de te lamenter
Fais taire ces anciens souvenirs
Apprend déjà à émerger
De ce vil mental qui délire
Personne n'a jamais blessé
Que cette apparence dérisoire
Que tu prends pour identité
Sans savoir qu'elle n'est qu'illusoire
Comprend que plaisir et souffrance
Ne forment qu'un seul phénomène
Ils sont une seule et même substance
D'une réalité exogène
10:46 | Lien permanent | Commentaires (9)
LUNE SUCREE
Quel est cet éclat, lune sucrée
Qui reluit sur toi, lune sucrée
D'où provient cette immense lueur
Qui jaillit en moi, lune sucrée
Quand la terre sourit, feu de joie
Que tout resplendit, feu de joie
L'univers se pare de lumière
Pâle qui éblouit, feu de joie
Perfection d'Amour, l'Amoureux
Bercé par les jours, l'Amoureux
Enfin délivré dans l'instant
Magique alentour, l'Amoureux
Dans ce lieu sans lieu, hors du temps
La tête dans les cieux, hors du temps
Qu'importe les froids et chaleurs
Infinie douceur, hors du temps
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IN GREED WE TRUST
Resplendissant sur un monde de folie furieuse
Voici le pays des pauvres âmes ténébreuses
S'autoglorifiant au rythme trop hallucinant
De concepts aussi utopiques que lénifiants
Ils ont invoqué la liberté d'expression
Mais ils définissent ce qu'est une "bonne" opinion
Leurs dogmes du profit et de l'avidité
Sont frappés du sceau de l'intangibilité
Et les vingt cinq nains suivent tel un troupeau de boeufs
Cette culture grandiose de superflu envieux
Et on ose appeler ça civilisation
Ce mélange d'ordure et de déraison
Sous le strass et les paillettes, la misère est là
Tel un cancer qui dévore lentement le foie
La corruption et la gangrène se sont alliées
Regarde comme ils adorent leur gamelle bien aimée
Un défilé d'aveugles que guident des inconscients
Dont le seul credo a pour nom asservissement
Ils ont renoncé jusqu'à élever leurs enfants
Et ils s'étonnent que ce monde ne soit que violent
Pour déculpabiliser, il faut consommer
Et maintenir la permanence léthargique
De la conscience engluée dans le pathétique
Discours creux dont le reflet s'appelle vanité
Leurs désirs sont conditionnés par la poubelle
La trash-télé représente leur vie essentielle
Anesthésiés par ce qu'ils prétendent culturel
Ils se complaisent dans l'infini superficiel
Ne polémiquons pas sur les très détestables
Ceux qui ont la prétention d'être responsables
La seule valeur qui compte s'appelle démagogie
Tout est permis pour le Nom du Très Saint Profit
Dormez, braves gens, tout est absolument normal
Big Brother vous protège de son gaz très létal
Vous vous réveillerez le jour de votre mort
De la Vie, vous n'aurez rien vu des trésors
Esclaves de votre avidité pleine et entière
Vous avez conclu alliance avec l'éphémère
Laissez-vous mener gentiment à l'abattoir
Et cessez donc ces lamentations dérisoires
Le monde est toujours tel que vous l'avez voulu
Il en existe un autre auquel vous n'avez cru
Vous lui avez préféré récré et shopping
C'est logique qu'en enfer vous fassiez du camping
09:35 | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 20 janvier 2006
PROJECTIONS
Tu ne te regardes pas, tu n'es qu'imaginée
A une simple apparence, tu t'es identifiée
Crois-tu qu'un cumul de diverses étiquettes
Soit un bon résumé de ta nature secrète
La corruption commence avec l'autre regard
Tu te retrouves scotchée au milieu de nulle part
Intégrée dans ce qui n'est que pures conventions
Uniquement par peur d'affronter la question
Nul ne sait ce qu'est réellement la matière
Pourtant tu persévères à en faire ton ordinaire
Cette farouche volonté de se prendre pour des dieux
Contribue à faire beaucoup de malheureux
Pour être, il faut ôter les habits du vieil homme
Et comprendre le sens originel de personne
Avant cela, il n'existe que pure illusion
Un avant-goût d'amertume et de déraison
Vu d'ici, le monde est empreint de perfection
Ne crois pas qu'il s'agisse d'une hallucination
Mais si tu préfères mener tes guerres personnelles
Continue de rester dans le superficiel
11:06 | Lien permanent | Commentaires (3)
jeudi, 19 janvier 2006
CROISEE DES MATINS
Croisée des matins, très serein
Aucun lendemain, très serein
Pourquoi donc suivre ce chemin
Détendue la main, très serein
Tout est dans l'instant, pas de temps
Où est le Vivant, pas de temps
Là se tient le resplendissant
L'harmonie du Néant, aucun temps
Sans aucun détour, seul l'Amour
Sans aucun contour, que l'Amour
Resplendir aux confins du jour
Pas du tout glamour, cet Amour
16:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
EMPREINT D'EMPRUNTS
Quel souci de vouloir laisser une trace ici
Une trace d'apparence plus ou moins bien dégrossie
Quelle vanité de se prendre ainsi pour des dieux
Alors que ce n'est que vélléités d'envieux
Personne n'est capable de définir le sujet
Mais la plupart n'osent pas regarder le secret
Même ceux qui de l'orthographe sont des très grands pros
Ne considèrent pas moi comme un vilain gros mot
Alors qu'ils seraient bien en peine de conter
La vraie nature de leur subtile identité
Perdus qu'ils sont toujours en terre d'ignorance
Ne jurant que par leurs faibles et pauvres croyances
Les idées qu'ils disent leurs ne sont que purs emprunts
Recyclés dont ils se prétendent les inventeurs
Alors que leur psychisme jamais ne créa rien
Qu'un rideau de voiles barrant l'accès du bonheur
Ami, laisse donc aller ces virulents hableurs
Et concentre ton être sur ta propre vision
Ne perd pas l'énergie et la charmante ardeur
Pour corriger ces malheureux sans audition
14:13 | Lien permanent | Commentaires (1)
LE SEL DE LA VIE
Ce n'est que le sens de l'existence dont tu parles
Qui veut donner un sens à la Vie? le mental!
Pourquoi la Vie devrait-elle bien se contenter
D'un seul sens, combien serait-elle alors bornée
La Vie s'étend gracieuse dans toutes les directions
Dix mille chemins, autant d'arabesques étonnantes
Rien ne peut limiter ses ramifications
Elle ne sera que tous les jours plus surprenante
A toi d'être prêt à recevoir ses donations
Qui te feront poète, mendiant ou crucifié
Suivant ce qu'à percevoir tu es destiné
Une fois débarrassé de toutes tes illusions
"L'homme naît, souffre et meurt" a dit un poète charmeur
Il en va ainsi pour toutes les formes infidèles
Qui se prennent elles-mêmes pour des dieux de fureur
Alors que de la Vie elles ignorent jusqu'au sel
11:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 18 janvier 2006
VAIN COMBAT
Si la Vie est un combat contre quoi que ce soit
C'est qu'il te reste de la violence à délivrer
L'ennemi est ce que tu prétends que tu vois
Sans ton regard, il n'a aucune réalité
As-tu remarqué que tous ces vaillants guerriers
Ont tous pour étendard le bien et la beauté
Et cela, quel que soit le camp qu'ils ont choisi
Tu ne déroges pas à cette règle, c'est garanti
Si la Paix est le désir le plus cher du coeur
Il n'incombe pour La trouver qu'à son détenteur
De chercher à La faire émerger du profond
Secret qui gît serein dans le sein des tréfonds
Ne sont que prétextes toutes ces visions d'horreur
Qu'ont prétend exister au loin à l'extérieur
L'extérieur n'a jamais inventé les climats
Qui règnent sans opposition à l'intérieur de soi
On trouvera bien des excuses à la paresse
Ceci n'amènera jamais ici l'allégresse
Celle qui désire vraiment voir régner l'harmonie
Doit se donner les moyens de vivre éblouie
11:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
HISTOIRE DE MIROIR
Pourquoi donc tourner le dos à ce beau miroir
Tu es toi-même cet extraordinaire miroir
S'il existe un quelconque je dans cet univers
Il est clair qu'il englobe ce moi dans sa lumière
Si tu es la conscience, que peut donc t'importer
Ce qui peut arriver à cette forme incarnée
Dans l'ignorance, tu t'y étais identifiée
La connaissance te permet de la contempler
Il n'y a nul autre à trouver hors le sujet
Une fois cela compris, se dévoilent les secrets
Comment du miroir surgissent mille et un reflets
Comment sans toi, rien de ce qui est n'apparaît
10:29 | Lien permanent | Commentaires (4)
mardi, 17 janvier 2006
LE POEME
Du poème, l'important n'est pas la production
Mais plutôt l'effet induit par sa perception
Le fruit ne jaillit que de la compréhension
Ceci n'a rien à voir avec la pauvre raison
Peu importe le sens qu'on veut lui attribuer
Seule compte la lumière donnée à un paysage
Au delà des délires du mental aliéné
Le poème rehausse l'oeil d'un nouvel éclairage
Comme la mélodie se trouve magnifiée
Par le silence dont elle s'est environnée
Le poème ne vaut que par le sens éthéré
Qu'on décrypte au milieu de tous ces mots grossiers
C'est toujours dans les espaces libres que l'abondance
Produit les doux fruits délicieux de la conscience
Dix mille mots qu'on a répétés à l'oreille d'un sourd
Ne vaudront jamais le sens du coeur de l'Amour
14:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
BURN
Tel l'amoureux dans l'ivresse, sois
Elégante dans la tendresse, sois
Resplendissante de lueur
Consumée par la candeur, sois
Détachée du monde des sens, brûle
Immobile dans le silence, brûle
Otage du gardien des trésors
Esclave de l'Amour, brûle
Tout brille ici, pas un nuage
L'éther t'inspire, pas un nuage
Prairie d'azur luminescente
Rivage de Paix, pas un nuage
Déraison, aucun besoin de sens
Pamoison, aucun besoin de sens
Enivrée de divine boisson
Rayonnement et absence de sens
Toute direction, pur délice
Plus aucun temps, pur délice
Dans la tourmente et les batailles
Resplendir de tous ces délices
10:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 16 janvier 2006
MARIER L'EAU ET LE FEU
Marier vraiment l'eau et le feu ne peut se faire
Qu'arrivée au plus profond du désincarné
Quand il n'existe plus rien de cette ancienne chair
Quand tout n'est plus que souffle éloquent de beauté
Les mots du vide souvent outrepassent la pensée
Ils résonnent d'un continent nommé êtreté
Ils sont l'émergence de la conscience endormie
Qu'une brise a fait surgir de l'amie étourdie
Ne pas s'en effrayer si ils exhalent séant
La fragrance émerveillée d'un pur sentiment
Aucune saveur n'égale celle de Leïla l'aimée
Majnun l'a raconté dans toutes les contrées
C'est quand le prince se manifeste en ce bas-monde
Qu'il faut profiter de chacune de ces secondes
Secouer la torpeur qui règne dans le coeur
Laisser grandir la flamme naissante de la lueur
15:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
ELIMINER LE PHENOMENE
Que t'importe la forme de cette pauvre apparence
Ceci n'a absolument aucune importance
Les mots ne sont siens qu'en cette circonstance
Tout cela n'est en fait que le jeu de l'essence
Si l'Amour t'a déçu, c'est qu'il n'en était pas
Tu as qualifié d'Amour une fantaisie noire
Basée sur la propriété de l'illusoire
L'Amour existe sans altérité ici-bas
Pour renaître il ne faut que mourir à soi-même
Eliminer cette image sournoise de l'ego
Sortir des délires créés par le phénomène
Pour resplendir en altitude vers le plus haut
Tu es intoxiqué par les visions létales
Qui te font regarder un monde imaginal
Que tu crois réel et qui est seulement mental
Affine ta vision et surgira l'idéal
Il n'y a aucune lamentation justifiée
Quand on regarde le réel, immense de beauté
Les regrets et autres frustrations ne proviennent
Que du désir de possession, envie malsaine
10:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
FEU ET GLACE
Il parle le langage de la divine soie
Son arme préférée quand il part au combat
Des perles de feu jaillissent de sa rouge parole
Et des comètes de glace de ses paraboles
Des ondes de choc martèlent très tendrement
Le phrasé des vibrations de son troublant discours
Les mots portent un surlignage étonnant
Que les oreilles entendent dans un éclat glamour
Quand le verbe est magnifié au-delà du sens
Sa perception éclaire de multiples trésors
C'est du plus profond au-delà- de la jouissance
Que remonte cette cascade devenue pluie d'or
Luxuriante atmosphère qui n'est qu'une abstinence
Au parasitage des mille plaisisrs du grosier
Certains diront hallucination et démence
Ceci fait rire quand on voit leur monde raisonné
Nul endroit où rencontrer autre que tricheurs
Querelleurs et menteurs, guidés par l'inconscient
Enivrés par les sons, par lumières et couleurs
Un monde comme le bac à sable des enfants
Ils osent se prétendre adultes et responsables
Ces dires ne supportent pas un oeil implacable
Autant donc les laisser le déclarer malade
Le fou décrypte trop bien l'envers des façades
Car le temps lui a épargné ses outrages
Dans ses yeux toujours brillera ce paysage
Porté par la lumineuse clarté de l'éther
Son élan immobile traverse tous les enfers
09:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 15 janvier 2006
UN POETE TRISTE
Si le poète est triste, c’est qu’il n’a pas compris
Ce qui est l’essence même de la poésie
A quoi sert donc un concert de lamentations
Qui de la souffrance n’est pas la résolution
Le poète porte en son sein la double parole
Qu’à tous il offre en guise de joyeuse parabole
Qu’il prêche la guerre ou l’immense et charmant Amour
Ses oraisons défient l’ivresse des alentours
Ses textes expriment le tréfonds de l’indicible
Quand de ses yeux il explore les sphères invisibles
Armé de l’épée double du discernement
Il déchire les mortes apparences des vivants
Il soulève les carcasses de ces pauvres errants
Pour faire apparaître les braises de feu du Néant
Les flammes ruissellent dans l’éther de ses harmonies
Ses yeux luisent de la claire lumière qui éblouit
La désespérance n’est qu’une création mentale
Qui des infidèles représente l’imaginal
Ce monde est pure perfection et immense décor
Le poète célèbre l’Absolu et son trésor
11:41 | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 14 janvier 2006
UN PRIEUR
Tu n'as rien compris de ce qu'était la prière
Pour croire qu'au mendiant est réservé l'instant
Où il n'est plus aucune sorte d'atmosphère
Et où s'achève l'existence du temps présent
Si tu souhaites réellement que la Paix vienne
C'est en ton sein que tu dois prier instamment
Car c'est de lui seul que proviennent toutes les haines
En ce sens le monde que tu vois t'est ressemblant
Change-toi, le monde se mettra alors à changer
Ne change pas et ce monde est pour toi le meilleur
Plutôt que de te croire mieux que l'humanité
Essaie donc d'être plus qu'un simple gladiateur
17:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
UN MENDIANT
En d'autres temps d'autres lieux, la mendicité
Etait une activité plus que respectée
Aujourd'hui le regard porté sur le mendiant
Est empreint de mille et un conditionnements
En premier lieu des riches la culpabilité
De l'égoïsme qui ne veut nullement partager
Se savoir intimement vil et misérable
Donner une pièce pour être un peu plus formidable
Plutôt que d'étudier ses vraies motivations
Regarde un peu le style de toutes tes questions
Elles sont plus significatives du personnage
Qui soigne délicatement son apparent plumage
A partir de quel stade doit-on vraiment donner
N'est-ce point la mesquinerie qu'on entend s'exprimer
Le mendiant méritant est vêtu de haillons
N'est-ce pas cela qu'induisent tes interrogations
Pourquoi le socialement correct doit-il régner
Sur le coeur, n'est-il de charité qu'encadrée
Les bourgeois n'aiment généralement pas les mendiants
Qui les confrontent avec ce qu'ils sont réellement
Tu es aussi un vrai mendiant à ta manière
Qui tient son coeur au bout d'une laisse ou d'une lanière
Ils sont nombreux comme toi dans ce bel occident
Qui du partage ont oublié le sens aimant
16:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
EBLOUISSEMENT
Si tu n'avais pas été rêvé ici-bas
Il y a longtemps que tu te serais trouvé
Si aujourd'hui tu es soumis à cette loi
C'est bien à cause des constats effectués
Une fois des multiples voiles désensorcelé
La Vie peut enfin par cette enveloppe s'exprimer
Tout acte n'est désormais que célébration
Quels que peuvent en être son air et sa direction
Il en va ainsi depuis la longue nuit des temps
Il en ira de même dans ce futur absent
Plus d'intérêt pour le pourquoi et le comment
Juste se contenter de resplendir dans l'instant
Qu'on l'appelle nirvana ou paradis, l'état
De ce brillant phénomène qui anéantit
Ne fait que réjouir en silence les morts à soi
Pour ce miracle qui doucement les éblouit
15:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
ESSENTIEL
Comment peut être pensée l'essence du sacré
D'où provient cette idée saugrenue et létale
L'essence du sacré peut être expérimentée
La théoriser est un délire du mental
Tous les mots ne concernent jamais que le non-soi
Toutes les idées seront toujours spéculations
Elles sont émises par la créature nommée moi
Qui du mental est la maligne projection
Ce n'est qu'en renoncement et total abandon
Que peut se manifester cette essence du don
C'est dans la soumission à la pure connaissance
Qu'émergeront les délicats parfums d'essence
10:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 13 janvier 2006
UNE CHAMBRE EN VILLE
Le Saint des Saints de la Vie s'exprime en beauté
Nue sans la moindre trace du sensible et grossier
L'extase en est la moindre manifestation
Pas un souffle n'est capable de prononcer son nom
C'est au confluent de la chambre éthérée
Où masculin et féminin célèbrent l'Aimé
Que s'exprime en grande et généreuse abondance
L'ampleur et la douceur de sa magnificence
Pour la trouver il faut démissionner d'office
Du rôle d'emprunt joué qu'on offre en sacrifice
Un sacrifice qui peut coûter beaucoup à ceux
Qui ont pris à tort cette pauvre enveloppe pour eux
Peu importe à ce moment ce qu'il en est en ressort
Rien ne saurait égaler ce divin trésor
Peu importe désormais le futur de la forme
Elle répond maintenant à de nouvelles normes
18:31 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : SAGESSE
RECYCLAGE DE CITATION
Il est préférable d'être le premier au village
Plutôt que le deuxième dans une ville nommée Rome
Il n'y a pas de création, du recyclage
Est ce qui constitue l'ordinaire des personnes
C'est ambition démesurée et usurpée
Que de revendiquer l'action du pur Néant
Du vide jaillissent ces éclats qu'on prétend créés
De l'humain ils ne sont ni la chair ni le sang
Plus l'enveloppe est ouverte, béante et disponible
Plus se magnifie la pure action d'invisible
Moins il y a d'objections à la création
Plus s'expriment la beauté et ses évolutions
Rien n'est plus ennuyeux que les pauvres effets
Des productions cérébrales dans le monde abstrait
La Vie est absente de ces gravats peu concrets
Ce n'est pas là de l'art le délicieux secret
Quelle que soit la forme empruntée au monde visible
Seul le contenu traduit les termes éternels
Qu'il soit aux oreilles grossières imperceptible
Ne pose pas problème aux adeptes du Réel
15:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
UNE FIN
Si tu nous parles ainsi d'une éventuelle fin
Tu dois avoir aussi trouvé le commencement
N'hésite donc pas à nous entretenir séant
De ce que peut être ce que nous croyons le destin
Il nous sied d'apprendre de ta bouche ce qu'est Dieu
Que tu considères comme la fin de l'univers
Espérons que ce n'est pas de mots vides et creux
Dont est constituée cette phrase jetée dans l'air
Et indique nous également ce qu'est cette voie
Où le monde prend fin, est-elle un passage étroit
Ou un boulevard sur lequel cheminent pèlerins
Et autres chercheurs pour rassasier leur grande faim
12:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
ACTE SOUVERAIN
L'acte est souverain sans une interprétation
Pour lui conférer une quelconque direction
Sans qu'il soit revendiqué par un supposé
Auteur qu'on aurait du mal à retrouver
Les actes adviennent d'eux-mêmes tels des jaillissements
Ils surgissent et s'impriment sur le substrat d'éther
La Shakti règne sur le monde des existants
C'est pure merveille que cette danse extraordinaire
Il ne sert à rien de s'approprier de fait
Des évènements dont personne n'est le créateur
Il n'est loisir que d'admirer la déité
Et d'apprécier ce rôle de contemplateur
11:43 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : MYSTIQUE
jeudi, 12 janvier 2006
DECOUVRE DONC CE QU'EST LA VIE
Il n'y a de mort que pour celui qui est né
Pour l'Incréé, il n'est plus que Vie éternelle
Ce n'est pas dans les livres qu'est cette belle vérité
Nul besoin de s'encombrer de superficiel
L'amour-propre sera toujours de la vanité
Elle est représentative de l'insoumission
De la faiblesse mentale des pauvres aliénés
Qui s'accrochent à leurs rêves et à leurs illusions
Esclave tu l'es, de ton mental intoxiquant
Qui te fais te croire existant ou bien vivant
Alors que tu ne chasses que breloques et poussières
Qui nourriront ton univers imaginaire
Te rappelles-tu que la passion n'est que souffrance
Que l'émotion n'est rien d'autre que ton invention
Aucune lumière dans tout cela, de l'inconscience
Ce n'est pas ainsi qu'on évite la déraison
Tu parles de bonheur et de malheur, poète
Sans savoir que ces siamois n'existent en rien
Ce ne sont que chimères provenant de ta tête
Le reconnaître apaisera tous tes chagrins
16:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
MIROIRS DEFORMANTS
Tu as aimé la projection que tu faisais
Tu as aimé les vertus que tu lui prêtais
Tu as aimé les fantasmes de ton mental
Tout ce que tu racontes n'est juste qu'imaginal
Le reflet dans ses yeux que tu as admiré
N'est qu'un pur délire que tu as imaginé
Incapable que tu étais de le contempler
Dans la resplendissante lueur de l'êtreté
Tout ce que tu contes là n'est que pauvre illusion
Qui confine l'être aux limites de la déraison
Comment mythifier ces pauvres hallucinations
A du être toute l'étendue de tes questions
Regarde, certaines femmes pour illustrer l'amour
Ne savent que des mots des hommes s'orner alentour
Ceux-ci ne sont pourtant qu'images irraisonnées
Qu'elles savent ne pas être vraiment réalité
Tout ceci n'est que jeu cruel des apparences
La vanité, la frustration, en références
Rien qui ne s'apparente à cet état d'Amour
Dont ruissellent les aimées quand elles otent leurs atours
11:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 11 janvier 2006
MON AME
Dans l'univers, je t'ai cherchée
Sur toutes les mers, je t'ai cherchée
Jusqu'au seuil de tous les enfers
Dans les rivières, je t'ai cherchée
Dans les plaines fertiles, sous le soleil
Au fond des abîmes, sous le soleil
Des neiges éternelles du Népal
Au delta du Nil, sous le soleil
Dans le regard des femmes, une absence
Dans le coeur des enfants, une absence
Chez aucun être respirant
Dans l'amitié des hommes, une absence
Existes-tu vraiment, mon âme
Quelle est donc ton adresse, mon âme
Pourquoi ne me réponds-tu pas
Peut-être n'es-tu pas, mon âme
12:12 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 10 janvier 2006
UNE AUTRE FORME D'ESCLAVAGE
Il n'est nul besoin de se perdre pour s'égarer
Il faut juste avoir envie de s'abandonner
Telle la bien aimée dans l'étreinte de l'amant
Quand l'extase lui fait entrevoir le pur néant
A quoi sert de se revendiquer dirigeant
D'un état sur lequel règne un méchant tyran
Toutes ses décisions ne font que précipiter
La ruine prochaine de ce peuple mal dirigé
Plutôt être un esclave de la béatitude
Qui se contente de sa modeste rétribution
Tout en sachant pertinemment qu'en altitude
Il n'est personne pour se poser de telles questions
Sachez plutôt vous contenter du resplendir
Celui-ci n'a nul besoin d'irréel avenir
Abandonnez vos fantasmes de devenir
Etre est supérieur à l'ensemble des formes de jouir
23:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
AU DELA DU FANTASME
Il me suffit que m'apparaisse
Ce doux éclat pur et charmant
Qui de ces doigts est immanent
Pour qu'en cette pauvre âme renaisse
Un ancien monde d'Amour aimant
Propageant partout l'allégresse
Comme une caresse de satin
Sur un être sorti du paraître
De qui l'envol s'appelle renaître
Pour qui la Vie n'a plus de fin
Une prairie festive pour n'être
Qu'Amour et joie sans lendemain
Depuis toujours existe l'ensemble
Dont la lumière rayonne partout
De l'obscurité elle se joue
Seule la stupide inconscience tremble
De se retrouver à genoux
Un jour ou l'autre tout se rassemble
En tout lieu se trouve sa couche
Dans chaque son s'entend sa voix
Un seul frisson, dix mille émois
Chaque contact fait toujours mouche
C'est dans la permanente joie
Que s'exprime cette auguste bouche
La Vie s'exprime en permanence
Sans cesse elle resplendit de beauté
Qu'il suffit juste de contempler
L'Amour n'en est qu'une occurence
Qu'il n'est nul besoin de nommer
Les mots n'ont aucune importance
C'est là la fin du désarroi
De l'illusion des mauvais rêves
L'incendie brûlera sans trève
Et dissipera tous les froids
Quand le Souffle jaillit des lèvres
Il n'existe plus aucun moi
Il me suffit que m'apparaisse
Ce doux éclat pur et charmant
Qui de ces doigts est immanent
Pour qu'en cette pauvre âme renaisse
Un ancien monde d'Amour aimant
Propageant partout l'allégresse
12:11 | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 09 janvier 2006
MALAISE
Le projet par essence ne peut être radieux
Il n'est qu'une projection délirante du mental
Ce n'est que dans cet instant que le merveilleux
Peut émerger en atmosphère subliminale
Seul le présent peut apporter satisfaction
A l'être conscient qu'il n'est pas éphémère
La pensée occupe les autres par mille questions
Qui ne débouchent que sur le délétère
La démocratie n'est qu'une idéologie
Corrompue où seul le profit est à l'honneur
Il n'en sort que des ombres séniles et flétries
Dans leurs mornes orbites ne brille aucune lueur
Bataillons de gladiateurs marchant en troupeau
La télé-réalité en guise d'espoir
La peur collant leur peau s'infiltre jusqu'aux os
Partout on entend braire leur glauque désespoir
Quand donc chercherez-vous d'autres évolutions
Pour trouver l'accès lumineux du monde réel
N'êtes-vous que des sujets de la consommation
Partisans d'une métaphysique de la gamelle
16:54 | Lien permanent | Commentaires (2)
LE BAL DES GALAXIES
A chaque nouvelle seconde se crée un nouveau monde
A chaque ancienne passe la hache du destructeur
Se lèvent en même temps par milliers les nouvelles rondes
Tournoyantes et charmeuses comme des bateleurs
Dans la main du semeur les galaxies s'envolent
Tel un vol de papillons dans l'espace brûlant
Et la danse recrée de nouvelles figures d'Eole
Le Souffle se déplace tellement élégamment
Où est-ce? personne ne sait, quelle importance en fait
C'est là que se déroulent les tapis d'étoiles
Au plus profond du gouffre le délicieux secret
Du contemplateur émerveillé par ce bal
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dimanche, 08 janvier 2006
LA SARDANE DU DIVIN AMANT
Quand dans le ciel surgit l'Amant
Il arrête le mouvement du temps
Tel un brillant cristal qui luit
Qui illumine toutes les nuits
Il te rend d'Amour ruisselante
Tous les jours te voient patience ardente
Il soulage l'ensemble de tes peines
En sorte que tu vibres sereine
Qu'à ton front la lumière dressée
Brille d'un éclat éthéré
Ne survit plus qu'une seule idée
Toujours vivre ainsi possédée
C'est dans cette fiévreuse allégresse
Que tu te surprends haletante
Espérant cette nuit brûlante
Radieuse comme une promesse
L'envie simple d'être élégante
Et belle comme une antique déesse
Car dans la pluie et le froid
Rien n'emprisonne ce beau trésor
Qui caresse du bout des doigts
Ce qu'il t'offre, ce conquistador
Tel un grand navire dans la houle
Tu tressailles et puis tu vibres
Le sol sous tes pieds se déroule
Et tu commences enfin à vivre
C'en est fini de ces encore
Enfin arrivée à bon port
Toujours envoûtée par la transe
Resplendissante dans le silence
Plus d'oubli du divin Amant
Dans ses bras n'existe aucun temps
21:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
LE SEL
Est-ce le sel qui cimente les vagues de la mer
Ou est-ce lui qui fixe le phénoménal
La mémoire est une chaîne et une geôlière
Elle n'est qu'une collection créée par le mental
Es-tu cette goutte d'eau qui cherche son océan
Le sel mental te rivant dans l'écume violente
Et tourbillonnante comme sous l'effet d'un aimant
C'est bien cela l'illusion mauvaise et ardente
Le sel conserve-t-il la mémoire du Réel
Celle que la goutte a oubliée dans ses ébats
Surfant sur les lames déferlantes superficielles
Se contentant d'aller de trépas en trépas
Le sel sur tes plaies ne fait que te rappeler
A quel point tu t'es violemment égarée
Car il n'est aucune souffrance qui ne soit créée
Et développée par le premier concerné
19:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 janvier 2006
LA FOUDRE DE SATIN
Le poète tient en main la foudre de satin
Dans ses yeux brillent mille soleils invisibles
Son regard éthéré émerge le matin
Pour contempler les merveilles imperceptibles
Il répand dans les oreilles attentives
La mélodie du nectar béni du Néant
Le souffle qui l'habite provient d'une autre rive
Il n'en est que le porteur humble et arrogant
Peu lui importe de plaire, seul compte l'honneur
Qui est accordé de transmettre aux bien aimées
La flamme de l'Amant dans toute sa splendeur
C'est ruisselant de feu qu'il parle de la beauté
Il s'est abandonné aux mains de la confiance
Telle une marionnette ou un joyeux pantin
Tout ce qui lui vient n'est que parfum d'abondance
Quel que soit ce que lui réserve le destin
22:55 | Lien permanent | Commentaires (4)
vendredi, 06 janvier 2006
ETONNEMENT
Quand dans les yeux clairs s'imprime l'étonnement
L'âme se réjouit de cette heureuse surprise
Les sensations de l'auto émerveillement
Procurent à l'être d'infinies saveurs exquises
C'en est fini des ressentis frustres et grossiers
Issus de la croûte épaisse du phénoménal
Aujourd'hui s'exprime l'indicible volupté
D'une réalité forte et non imaginale
C'est toute l'histoire contée jadis par les rishis
Qui se réactualise chez les voyants
Un enchantement sensoriel qui éblouit
L'ensemble de la panoplie des sens absents
Aveugle est celui qui prend pour réelles les formes
Celles-ci ne sont que de pâles et vilains reflets
Le ressenti s'imprime en l'absence de personne
Du réel c'est là l'infini et beau secret
12:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
SURDIMENSIONNEMENT
L'émotion n'est qu'une pensée sans consistance
Passion en grec ne veut dire que souffrance
Est-ce à dire qu'Amour se trouve en ces circonstances
C'est vraiment là un réel syndrome d'inconscience
Dans le service jaillit l'éclair énamouré
Qui emplit l'être de sa substance enjôleuse
Que cette forme puisse en ressentir l'apogée
N'est qu'une facette de cette Vie merveilleuse
Qu'on veuille réduire l'Amour à une relation
Exclusive n'est qu'infantilisme réitéré
Sortir des fantasmes et délires de déraison
Est le premier pas pour à l'Amour accéder
Aucune difficulté n'est réelle en Amour
Tout est pure splendeur et joie inconditionnée
La fragrance subtile s'en répand alentour
Nimbant l'atmosphère d'une saveur parfumée
Aimer, l'état d'être naturel de l'humanité
Pourquoi vouloir surdimensionner à tout prix
Ces relations empreintes d'animalité
Marquées au sceau de l'intérêt et du profit
11:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 janvier 2006
SANS CRAINTE
Mais ils craignent tant l'Amour, ces tombeaux errants
Qu'ils donnent son nom à n'importe quel printemps
Qu'il soit bancal, misérable ou borgne édenté
Ne chagrinent pas leurs regards frustres et grossiers
Les ornements dont ils parent ces fosses à lisiers
Ne sauraient cacher leur nature de vanité
Où est l'Amour dans ces parodies d'existence
Où sont les quartiers de noblesse de la Présence
Quand l'intérêt est le guide suprême du jeu
On ne récolte aucun sentiment amoureux
L'Amour n'émerge qu'en abandon et conscience
C'est à ce prix que s'éveille l'auguste Présence
Quand la vague jaillit du tréfonds du Néant
Que les démons sont noyés par le rugissant
Souffle du vide, éradication intégrale
De toutes les projections délirantes du mental
Il s'élève alors sur les ruines de Babylone
La puissante harmonie d'une absence de personne
Du fond des âges à la lueur de l'Incréé
Resplendit la flamme de mille éternités
15:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
PAS DU MONDE
Tu es le monde que tu resplendis
Dans tes yeux luit la lueur qui éblouit
Rien ne menacera jamais ton immortalité
Comment pourrait mourir ce qui n'estr jamais né
Ceci n'est qu'une question d'émergence
De la conscience inconditionnée appelée essence
Mourir à soi-même autorise l'Etre à S'exprimer
Quel que soit le sort à l'enveloppe réservé
C'est dans la reconnaissance du pur néant
Que réside l'accès au monde des Vivants
Se conformer à la nature originelle
Fait découvrir les délices éternels
Quand aimer n'est plus que servir
Quand il n'est plus question de devenir
Quand sonnent les trompettes du souvenir
Il n'est désormais plus question que de resplendir
11:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 janvier 2006
SANS RIEN DIRE
Quand de la nuit tu sors sereine sans un nuage
Pour effaroucher la splendeur de la Lumière
Qui s'allume dans tes yeux en forme de rivage
Accueillant et soulageant toutes les misères
La lumière efface toutes les couleurs du ciel
Pour le repeindre à l'harmonie de l'essentiel
C'est l'heure de velours où le bruit devient son
Et qu'il s'appelle silence ne pose pas question
Il n'y aura plus ni image ni paysage
Seul un coeur flottant dans un délicieux éther
Ceci signe le glas des vagabondages
Retour au jardin de la nature première
00:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 janvier 2006
FACE AU MAL
Quand les faces ne nous racontent rien qui vaille
La peine que nous disions la joie d'être amoureux
Quand les ombres ne sont que de vilaines canailles
Aucun remords qu'elles soient épargnées par le feu
Quel plaisir de se voir sous le joug de la loi
Loi d'Amour aux multiples effets irradiants
Combien peu nombreux sont les pèlerins de cette voie
Qui pourtant vaut bien tous les élixirs charmants
Esclaves de cet empire des sens trépassés
Otages entre les mains du gardien des trésors
Nous ruisselons de la splendeur des hordes d'or
Quand de l'inconscience tous nous fumes désentravés
Nos yeux s'ouvrirent béants devant cette plaie si noire
Que nos coeurs allaient rayer des livres d'histoire
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
DEVENIR FEMME
Devenir femme n'est pas une sinécure
C'est même une très grande aventure
Il faut abandonner les attributs de la femellitude
Pour renaître et émerger en haute altitude
Elles ne sont pas nombreuses celles qui souhaitent
Tenter cette ascension au-delà de cette planète
La facilité est l'apanage de beaucoup d'humains
Qui aiment à se complaire dans l'enfer enfantin
Etre capable d'abandonner le jeu des apparences
Est déjà pour beaucoup une belle performance
Ne plus se contenter de n'être qu'une devanture
Eliminer grossièretés et pauvres ratures
La flamme des tréfonds est un brasier ardent
Qui emmène celle qui se consume au firmament
A ses yeux ne compte plus que l'Amant charmant
Celui qui la transporte quel que soit le temps
C'est l'heure de l'abolition du servage
C'est aussi le plaisir de tomber en esclavage
Encore faut-il ne pas se tromper de bûcher
Et ne pas servir à alimenter celui des vanités
22:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
VOLUTES ET ARABESQUES
Courbes et rondeurs de douceurs enrubannées
Volutes et arabesques de dentelle énamourées
Atmosphères apaisantes de pure et intime sérénité
Calme galactique des ambiances inconditionnées
Quand du fond des yeux apparaît la palpitante lueur
Que des éclairs de satin en indiquent la couleur
Quand il n'est plus que cette inoubliable saveur
Qu'en Paix délicate repose ce fabuleux coeur
Toutes les tornades et tous les ouragans peuvent se déchaîner
Rien ne pourra jamais plus attenter à cette immaculée
Dans un rayon opalescent d'allégresse évanescente
Elle a retrouvé sa céleste et délicieuse ascendance
15:43 | Lien permanent | Commentaires (1)
METAPHYSIQUE DU DE A COUDRE
Un dé à coudre de matière, c'est bien fort peu
Mais c'est suffisant pour créer le merveilleux
Tel l'alchimiste qui transmute le plomb en or
D'un rien, l'Aimé invente des trésors
Toutes les modernités du monde ne feront rien
A ce brillant tableau mouvant que peint le destin
Une fresque aux millions d'étincelles brillantes
Six milliards de soleils en orbites tournoyantes
Dans le chatoiement de ce maelström de lueurs
Rien ne dérange la sérénité du rêveur
Mille firmaments d'éther illuminent son coeur
Et les âmes attentives qui ressentent sa douceur
Que des millions de comètes s'embrasent et disparaissent
A chaque instant ne trouble en aucun cas l'allégresse
Des coeurs purs dont l'emblème est la rude tendresse
Offerts qu'ils sont à l'Aimé et à sa vertigineuse liesse
Dans un reflet éteint de Lumière étonnante
La merveille poursuit son oeuvre tourbillonnante
Qu'il y ait du vide plutôt que des choses absentes
N'arrête en rien la célébration de la joie irradiante
15:05 | Lien permanent | Commentaires (1)
OSCARS
Qui es-tu pour te décerner de tels oscars
Qu'est-ce donc que cet afflux de mauvais noir
Pourquoi serais-tu donc déçue de ta personne
Tu es aussi parfaite que tous les hommes
Cesse donc de croire que cette apparence
Est constitutive de ce qui est l'essence
Elle n'est qu'un mécanisme physico-psychique
Essaie de comprendre que tu es amnésique
Assume le rôle qui t'a été confié
Dans toutes ses facettes diverses et variées
Seul compte ce sourire émerveillé et radieux
Qu'on doit lire en toutes circonstances dans tes yeux
Ce rôle, tu peux essayer de le sublimer
Il n'en sera jamais qu'une fausse identité
Prends plutôt du temps pour l'explorer
Et en comprendre toutes les subtilités
On en revient toujours au sourire illuminé
Représentatif de la Vie et de ses beautés
Tu n'as jamais été dure avec toi-même
Ceci n'est qu'illusion liée au phénomène
09:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 janvier 2006
EN RECHERCHE
C'est cette recherche de sens qui tourne en rond
C'est le nafs qui pilote la prétendue raison
La conscience est sa soumise prostituée
Il ne tient qu'à elle de se révolter pour émerger
Le réel n'est pas la croûte apparente qu'on aperçoit
Du fond de cette caverne où résonnent les voix
Tant qu'on s'identifie à une forme dénuée d'essence
Il n'existe aucune possibilité de trouver l'insouciance
Le sens ne se trouve que dans la réelle soumission
Ailleurs ne sont qu'illusions volatiles et prétentions
Par-delà les murailles de tes conditionnements
Trouve le chemin qui t'emmènera vers le Néant
Chez les anciens chrétiens, on appelait mal ou malin
Le phénomène mental qui te tient dans ses liens
Rongée par le processus incessant des pensées
Sauras-tu vers la Lumière diriger tes enjambées
Pour trouver ce qui repose en ton coeur étourdi
Depuis mille et une éternités d'azur épanouies
Les voies du Seigneur sont impénétrables
Ecoute donc dans ton coeur résonner l'Admirable
18:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 janvier 2006
DESIR DE POEME
Le poème n'a aucun désir si ce n'est de porter
Une parole au coeur de chaque nouveau-né
Les mots ne sauront jamais remplacer la Parole
Dont la bien-aimée recherche sans répit l'obole
Tous les désirs sont assouvis quand est comprise
La véritable nature de ce qui t'emmène et te grise
Sortir de l'ivresse pour entrer dans l'ivresse
C'est ici que se trouve la véritable richesse
Là où les mots ne sont plus d'aucune utilité
Là où n'existe que pure et sereine tranquillité
L'endroit où le sama mène tes pas aériens et légers
Le lieu sans lieu où repose ton indéniable éternité
Plus besoin de trouver un sens alors qu'il n'en existe aucun
D'eux-mêmes et sans raison s'éteignent tous les chagrins
Ont-ils réellement existé ailleurs que dans ton imagination
Où n'étaient-ils pas plutôt un pur produit de ta déraison
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RECTIFICATIF
L'accomplissement de l'Amour ne passe pas
Par les affects bon marché qu'on trouve ici bas
Deux enveloppes inconscientes guidées par l'intérêt
Ne connaîtrons de l'Amour qu'un bien pâle reflet
Quand le poète parle du bien-aimé dans son discours
Ce n'est pas pour galvauder son tendre Amour
Dans des relations empreintes de désir animal
Dans lesquelles n'intervient aucun éclat subliminal
Ceux qui appellent Amour ce genre d'artifices
N'ont jamais connu le merveilleux jardin des délices
Ils surévaluent grandement leur condition éphémère
Alors que leur amour n'est en fait que de la guerre
L'Amour est une brûlure qui te dévorera, ardente
Dans cette transe, tu te consumeras, haletante
Indifférente à toutes les scories perturbantes
Radieuse au beau milieu des vagues déferlantes
19:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 31 décembre 2005
VAGUE A L'AME
Tu es une vague mais tu es aussi l'océan
Chaque vague en son sein contient l'océan
Tu trouveras le calme non pas sur la plage
Mais au plus profond de toi, loin du rivage
Il suffit pour cela de retourner ton regard
De chasser ces illusions de plage qui t'égarent
L'écume n'est qu'un aspect purement superficiel
Seul l'océan peut t'offrir des saveurs éternelles
L'âme sombre des nuits sans lune provient
De l'ignorance qui dans la pénombre t'étreint
Pour s'étendre il faut savoir s'abandonner
Et se laisser par les courants entraîner
Revenir au rivage s'est revenir dans les rets
De l'illusion onirique et de son tragique secret
Laisse le joyeux Néant t'enlacer tendrement
C'est en plongeant qu'on atteint le firmament
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vendredi, 30 décembre 2005
HORS LIMITES
Tout le monde se retrouve à cette barrière
Confronté au vide majestueux et à l'éther
Personne ne franchira cette limite magique
C'est à cet endroit fatal que l'ego abdique
Commence alors le chemin du retour
Dans une longue traversée d'Amour
Constellée de visions imperceptibles
De goût ineffable et d'auditions inaudibles
Un retour vers l'endroit situé ici même
Un adieu aux tourments et problèmes
L'émergence d'un sourire de feu et de candeur
Une lueur de sauvage innocence et de douceur
Quand tout s'éteint dans la caresse d'un souffle ardent
Quand tu n'es plus que braise et brandons rougeoyants
Qu'elle est charmante cette absence de contingences
Une seule préoccupation pour le coeur, la Présence
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