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lundi, 15 février 2010

AU PRIVILEGE

Et je vois Claire
Qui sur la digue
Enlace de caresses
Le regard et sa danse
Foudroyante

Et je vois Claire
La superbe à la tête
Des feux de la joie
Effeuillant ses talents
En larmes de lumière

Et je vois Claire
En périmètre aveugle
Des fleurs dans les mains
Couvrant de son manteau d'ivoire
Les arabesques du temps

Quelle aventure en clair-obscur
Décoche le sourire de l'ouverture
Empennant de parfum
Les traits de l'arc-en-ciel
Fulgurance et arpège du jasmin

mardi, 02 février 2010

SUR LE GRANIT

L'enfant qui use
Trouve toujours une larme
Perlière d'océan
Au doux rafraîchissement
Pour peupler son sourire
Des lueurs d'innocence
Propres aux tricheurs
Qui décapitent les épouvantails
Et réinventent l'illumination
Des sapins de Noël

mardi, 26 janvier 2010

PURE METISSE

Des mots que l'on pèle ensemble
Ne subsiste qu'une pelletée de cendres
Jetée négligemment sur la chaussée
Telle un étole de velours
Mijotant à feu doux
Sur la trachée artère
D'un temps révolu
L'espace d'un interstice
Dont les exhalaisons de marbre
Sourient en dansant

lundi, 18 janvier 2010

RAQS'N'RAGGA

Le bruit est une morsure
De silence épanoui
La variation d'un parfum
Taillé sur mesure
Tel un costume d'arlequin

Soyons Polichinelle
Ou Sganarelle
Les bosses sont les reliefs
D'un repas de prince
On danse sur des ponts
Au milieu des sabres
Et des lances d'argent

Polissons l'arc-en-ciel
Et ses chrêmes mordorés
Vertus du chrome
Et de ses dérivées
Rien ne subsiste
Que des alliées
Du rêve séminal

Des chevaux et des trains
Des voyages immobiles
Comme le battement de paupières
Peint par des cils insolents

vendredi, 15 janvier 2010

FUTILE EN DIABLE

 

Des chariots de paille

Cheminent sur la prairie

Un vent de feu

Tourbillonne gaiement

Dans les châsses vermoulues

Qui transpirent l'aventure

Qu'elles croient être une bouée

 

Des châteaux de cartes

Reportent l'effondrement

Ad vitam aeternam

Laissant les babillages

Monter en volutes

Vers les toits incertains

D'icones estampées par le givre

 

Sous le vent charmant

Le feu repose tranquille

Blanc comme une neige sans tain

A l'ébène aussi prégnante

Qu'un rayonnement de douceur

Dans le lit d'un faucon

Dont l'erre sans vol perce l'été

 

mardi, 12 janvier 2010

ALAVIDA

Enclave de l'eau
La plage est une hirondelle
Que le printemps
Jamais ne quitte
Myriade d'un grain
Baptisée par le vent
Comme un copeau de tendresse
Faisant l'amour doucement
A la chaleur d'un rêve
Aux confins langoureux

BRISE EN MER

Le défi d'une vague
Est sculpté par le vent
Qui caresse les embruns
D'arômes étincelants
Aux senteurs épicées
Par les amnésies maritimes
Dévergondant les saveurs
En arabesques poivrées
Dont le sel nacre le bain
De pixels névralgiques

dimanche, 10 janvier 2010

RAZZIA

 

Les aigles de perles bleues

Taillés dans la douceur du marbre

Transpercent l'encens

Qu'une brume de parfums

Etale sur les arpents du rêve

D'un croc au venin délicieux

Ils plantent des lances d'argent

Au profil de déesse

Sur les ombres chinoises

Que les jungles dessinent

En pointillés inconsistants

Sur le corps du délit

 

vendredi, 08 janvier 2010

FINE DE PLAINE

Le sommet des mots
Est une vague flottant
Au milieu des coraux
Une résurgence de profondeur
Sur la plaine
Où s'ébattent gaiement
Les vents d'un sourire
Qu'une femme amoureuse
Fait tourbillonner
En arpèges de crinoline

samedi, 02 janvier 2010

BULLET PROOF

 

 

Six cordes pour se pendre

Sur la rythmique d'un roc

Une amphore de velours

Pour les vendanges du tonnerre

 

Six cordes dans un barillet

Un fouet pour lacérer de douceur

Les fresques d'un temps présent

Sans une égratignure

 

Six cordes vocales

En ordre chaotique

Un chœur de sortilèges

Un bouquet d'artifices

 

 

 

à Mary Beth Patterson

 

mardi, 29 décembre 2009

DAB

Un feu de camp abandonné
Tel un incendie ravageur
A l'incandescence absolue
D'un iceberg de douceur

De la fumée sur la plaine
Qui forme des montagnes
De longues saisons de pleurs
Qui ne sont que sourire

Là où rien ne germe
Dans le tonnerre qui invente
Des grondements muets
Pour amuser sa galerie

vendredi, 25 décembre 2009

PULSE UN FRISSON

 

Au duel idéal

L'eau du rêve boréal

Se délace sans un geste

Les cils suspendus

En apnée séquentielle

 

Au duel idéal

Le fleuret s'effleure

Fleur de fleur

En bourgeon odorant

Sous lequel affleure

La lumière d'une lueur

 

Eau du rêve idéal

Haut des lèvres boréales

Qui salive tendrement

Sur les solives du levant

L'espace d'un tressaillement

 

FLAVOURS OF THE MOVE

 

Sur les miroirs

Des travellings en sursis

L'ombre s'ébauche

Sous des tempos choisis

Par les chevaux du vent

 

Montés à cru

Sans trop y croire

Juste en laissant croire

Aux galops des transitions

Où trop n'en faut

A l'alizé dévergondé

Pour rire de ses méprises

 

Sous les miroirs

Des sursis du travelling

L'ombre embauche

L'absence de choix

Des cheveux du vent

 

FEU DE SOIE

 

Sur des fjords soyeux

Des arabesques tracent

En pointillés gigantesques

L'écume des jours de fête

Où s'endimanche l'éternité

D'un clin d'œil

 

Des fous sur des chevaux

Salut la reine

Des danseurs sur des surfs

Ô mon sourire

 

En aubade électrique

Comme un arc et des flèches

Aux hanches spiralées

Desquelles monte le son

D'une monogame virginité

 

Play encore

Ô ma reine

L'argent au creux de la main

Payons donc les passeurs

Pour explorer des territoires inconnus

Aux langages indomptés

 

AU PARFUM D'ORAGE

 

Adrénaline du vent

Une vitamine de plein fouet

Flagellant les étoiles

Sur le faîte de l'ouragan

A l'adresse des héros

Aux yatagans argentés

Une surface sans cloisons

Respirant comme l'espace d'un instant

Pur climax  de la soie

Charbons et braises dorées

Qui chatoient en étincelles

Voluptueuses et sauvages

Aromates en déshabillé de velours

S'inondant d'une brume de diamant

 

mardi, 22 décembre 2009

MARVELING

Le merveilleux n'a pas d'église
Il rayonne en acoustique
Dans le plus profond des silences
Que n'atteint pas la multitude
Des bruits ensorcelés

Le merveilleux s'écrit
De lui-même en palimpseste
Encre sympathique au demeurant
Rentré de ses pérégrinations
Et autres odyssées

Du merveilleux nul ne voit
Que son parfum familier
De transparente élégance
Qui séduit sans déroger
Le passant assis en sourire

lundi, 23 novembre 2009

SENTEURS DE ROULIS

Pays sous les continents
Pays de l'incontinent
Où le jours transvase la nuit
En éboulis de feu
Sur des autoroutes verglacées
Par les embruns d'arc-en-ciel

Pays ou sous-continent
L'Inde sourit aux insouciants
Défenestrant les citadelles en mer
Pour ne garder des glacis
Que la saveur du fusain
Sous les arômes d'aquarelle

Avalanche à rebours
Roller-skate du discobole
L'aurore s'entiche des audacieux
Dont le clairon sans cuivre
Exhale le parfum du silence
Comme un calice d'amertume sucrée

dimanche, 22 novembre 2009

EPOPEE DU ZERO

 

Des guerriers sans armure

A main nue

Dagues et couteaux

Claymores en un clin d'œil

 

Des aigles au plumage de feu

Des rivières en furie

La mer qu'on déchaîne

Pour des caresses sans égal

 

Des lances ou des cyprès

Un chêne ou un charme

Quand l'encens se parfume

Aux essences d'irréel

 

Et des femmes au velours d'hirondelle, comme le chant d'un oiseau barbare qui manie le shuriken comme une caresse d'hydromel, lente montée vers la profondeur du temps, stabilisé sur l'éclat d'un instant, sourire du cimeterre qui regarde les têtes rouler sous les yeux de la méduse

 

Des mondes au poignet

Un viatique d'insouciance

Rien ne se démontre

Mais tout est démontable

 

D'un orgasme en puzzle

Un puzzle d'or en gamme

Monte les étamines

Vers les gerbes de la réjouissance

 

Considérable comme la poudre

Insatiable comme les plastiques

Que la fusion froide défigure

En arpèges de palimpseste

 

EBLOUI

 

Je rêve d'une nuit

Où le soleil s'amourache

De papillons de soie

Folâtrant sur des panoramiques

De coriandre et de poivre

 

Je rêve d'une nuit

Où le jour est incendie

La mer en feu

Sur des paupières enluminées

Par des embruns de jaspe

 

Une nuit se rêve

Dans l'invention du technicolor

Ellipses de travelling

Galopades de spirale

Tourbillons suspendus

 

mercredi, 04 novembre 2009

TSUNAMI ORGANIQUE

 

Coefficient de fragilité absolu

De l’addiction innée

Aux effluves d’évanescence

L’intrinsèque inaltérable

S’épanouit en arc-en-ciel

Sur fond de chrome invisible

Comme un chrême éprouvant

Les revêtements qui s’effondrent

En une pluie de confettis

Et de paillettes harmoniques

vendredi, 30 octobre 2009

OTTOMANE

Aux portes d’Istamboul

Quelques souvenirs souriants

De Constantinople

De vieux ossements byzantins

Rappellent la magnificence

Des rêves de gloire

 

Langoureusement

Le Bosphore se dilate

En vagues de tiédeur

Pendant que les souks

Bruissent de mille chaleurs

 

La fraîcheur s’étend

En une mer si noire

Qu’elle ressemble à la nuit

Parsemée d’étoiles

Aux prénoms si lointains

 

Le temps se fige

En une hyperbole d’aurore

Défragmentée par la douceur

D’un foyer si tranquille

mardi, 27 octobre 2009

FROM ACROSS THE DESERT



Tel est le bon plaisir
Qui ruine Aqaba
Fils du cimeterre
Allure de coursier

Tel est le bon plaisir
Qui coule langoureusement
L'île des pharaons
Aux magiques fortifications

Le bon plaisir
Ne fonde aucune règle
Les étraves pourpres
Ne voient que ruines
Là où s'élèvent
Les murs des mirages

AUTUMN ARMS


An english rose
In a garden of orchids
Perfume of the night
Crossing the ocean
Behind a purple veil

In a Bloody Mary
Tea is just a cloud
As tears go running wild
From down under the wall
Created by wind and rain

Harbour of no return
Shelter with no need
Than a smile in the eye
Where pleasure's just a whip
In the hands of the Queen

jeudi, 22 octobre 2009

FEUILLE A FEUILLE

Les femmes rondes
S'habillent chic
Comme le ticket retour
D'un one way trip
Sur le rail acide
D'un cercle émouvant
Où le féminisme est de vigueur
Surplombant la rigueur
D'un sourire à l'épanouissement
Digne d'une saveur de framboise

COLLABORATION SANS RESISTANCE



La marquise sort toujours
A cinq heures décalées
D'un agenda périmé
D'où les sensations jaillissent
Comme autant de sarments
Branches de langage
Qui font sourire les muets
Virevoltant en arabesques
Qu'un flutiau percute
Ou transperce gaiement
Suivant les modes d'expression
Que le roc impulse
Dans les orgues barbares
Qui parlent aux yeux

DULAMAN

Le reflet suit la voix

Et chante les arbres

Comme une algue irlandaise

Sur les traces des celtes

En Ombrie solaire

Les chevaux du Caucase

Au mors d’argent

Calibrant les épopées

De l’immobile élan

 

Des lances du Rohan

Des tomahawks iroquois

Les armes sont à l’honneur

Au pays enchanté

Par les firebolts et les fées

Sur les tambours du Queens

Où le gazon est d’émeraude

Comme il sied

Aux valets de pied

 

Et les épées s’enlacent

Sur des bustes envoûtées

Par le chant qui s’émerveille

En arpèges de spirales

Double tranchant affûté

A l’extrême douceur

Des toisons affriolantes

De la sévère nudité

mardi, 20 octobre 2009

ONCE UPON SOMETIMES



Magnifiques comme un 7
Pas de race ni d'air sacré
Le profane en guise de camouflage
Le propane en héritage
A la combustion spontanée
L'intensité du rayonnement
Pour unique lumière
Chez les aveugles du poignet

Magnifique comme un sceptre
Pour bandit manchot
Gardien de banquise
Sur laquelle flotte un fard
Ou le parfum d'un dard
Qui fait cligner les gyrophares

Magnifiques sont les perce-neige
Congères en mouvement
Sur l'impassible terreau
D'où jaillissent les geysers
De l'incandescence cristalline
Et les parfums sonores
Que répandent les vents

WITHOUT OF YOU

Il neige dehors
Comme un mensonge
Dialectique des confins
De l'absolue subjectivité

Arizona comme un dream
Sarcler les lianes
De l'Amazone
Qui dispense les brumes

A la flûte de Pan
A l'arc d'Apollon
Le génocide en extase
S'abandonner à la caresse

PLIAGE ET DECALCOMANIE



Sur le mur
La place du miroir
Que regarde incompréhensible
Un visage tracé à la craie
Noire qui peut se voir mauve

Excentrique
Comme un pur egoïsme
Altruisme à l'état naturel
Sans que la nature
Y soit pour quelque chose

Mille degrés
Brûlent les échelles
Le centre exact du monde
Toujours à sa place
A peu près partout

EN COULEUR

Noir et blanc
Point de suspension
Sur une ligne de mire

Blanc et noir
Le revers du miroir
L'or sans fin de l'ostensoir

Gris argent
Pépite de lumière
L'oeil du diadème

SUCRE ET VINAIGRE

Condiments incontinents

Un point sur la langue

Avive les impulsions

Jusqu’à l’implosion tsunamique

 

Défloré le pollen

Comme un hymen extensible

Hypertension dilatée

Dans l’extrême harmonie

 

Ondule sous un doigt

Sur une main pénétrante

La peau du tambour

Souplesse de la vague

Qui porte le charme

OIL

Minuit à l’heure du temps

Qui tant inonde le bain

D’un revêtement de pure laine

Au patchwork délétère

 

Caresse ambrée de la brume

Qui incendie les tétons

Glisse sur la peau

En oléagineuse émulsion

 

Le feu dans les hanches

Vibre et soulève

L’arc-en-ciel accroché

Au faîte d’un sein

PEPPER

Menthe extasiée d’air pur

Au velours fin d’aigue-marine

Les rues se noient

Sous des tourments de douceur

 

 

Des églises surnaturelles

Flottent sur le contingent

L’inutile rayonne sous chaire

En surplis décoiffés

 

 

Sens à l’essence de myrtille

Qu’advient-il en absence

Hormis le sang de l’insouciance

Qui encense la présence

SEL

Pas un mot

Un murmure de douceur

Une alvéole d’open space

Le gigantisme minuscule

 

Pas un mot

Juste une larme

Qui glisse doucement

Sur des flancs arc-en-ciel

 

Juste un mot

L’ombre de tes paupières

Comme une caresse

Sur les hanches de la nuit

dimanche, 18 octobre 2009

QUELS MURS POUR QU'ELLE MURMURE



Par temps de comprendre
Le vouloir ne tend qu'à saisir
Ce qui se refuse à la préhension
Ce qu'on signe encore

Va-t'en savoir
C'est toujours un voyage
Pas un cil ne tremble
Sur le périscope des drakkars

Plein feu sur le soleil
Rien n'échappe à la combustion
Et même la pluie sourit
En bouillant sous le vent

samedi, 17 octobre 2009

MAGIC BOW

Des peuples de passions
Sur des chevaux de labour
Sillons sur la mer
Que le vent caresse
Sans trêve

L'immortalité des stèles
Ne résiste à aucune érosion
Le sang de l'écuelle
Se récolte vide
Comme un globule blanc

Derrière les masques
Ne subsiste que la danse
Des archers fantômes
Des charmeurs de serpent
Et des cavaliers du Rohan

SANS COUVERTURE

Au jeu de l’assassin

Toutes les cartes

Ont l’essence merveilleuse

De l’as de pique

Et du roi de cœur

 

Délivre des carreaux

D’arbalète ou de vitrier

Sur un tapis de trèfles

Dont les feuilles

Sont en forme de huit

 

Pas de parasol

La banque est en déroute

Sous les geysers de napalm

Dont les fragrances insolites

Dévorent le macadam

mardi, 13 octobre 2009

NADJA ONLINE

Vent de sable
Sur la steppe rouge
Au camps des vaincus
Une rencontre au restaurant
Pour les rois aveugles

Moisson d'octobre
En terre d'amour
Nuits de princes
La rage au ventre
De la rue de Rome
Au chemin de Paradis

Littérature rouge
Pour dames de Californie
La règle de l'homme
A la fortune carrée
Pour une belle de jour

EASY LIVING

L'inaccessible est toujours
A portée de main
Quand les doigts s'étirent
En apogée d'ouverture
Le vent se pose
Sur la paume d'une rose
Et un pétale de fragrance
S'enlumine d'une écharpe
De nuit profonde
Comme la saveur d'une opale

mardi, 06 octobre 2009

LES VOIX DEPASSEES

Qui parle à l'imparfait
Se reconnait comme tel
Tailleur de costumes
Qui ne sont que buée
Faisant couler le mascara
En rivières de cendres
Dont la braise sourit
En-deçà des conventions
Dont la morale se targue
Dans son auguste repaire

CONFINS D'OXYGENE

Des segments macrocellulaires
Aux irradiations purpurines
Laissent exhaler un sourire
Sur le pourtour anémique
Des horizons transgalactiques
L'ansible fonctionne sans trêve
Chez les confiseurs sans quartier
Où la noblesse révère
Ce que les réverbères
Dédaignent d'un clin d'oeil

dimanche, 04 octobre 2009

BOREAL SUD


Un mot suffit
Pour soulever la mer
Le vent en érection
La porte à incandescence
Sur la lumière tranquille
Qui irradie son flux
Comme la palpitation
Du pouls soyeux
Qu'un coin d'oeil
Observe avec amusement

DANS LES ECOUTES

J’écoute en souriant

Abracadabra

Qui s’allume et transpire

Des parfums de traverse

Sur des rames elliptiques

De papier d’Arménie

 

J’écoute le galop

Des chevaux du Caucase

Aux sabots d’étincelles

Sur des landes empourprées

Par les marées sibyllines

Et les langues sylphides

 

J’écoute le vote

D’un isoloir tyrannique

Où nul pouvoir ne régente

La course de la pluie

Et le sourire du vent

Qui repeint mes brushings

vendredi, 02 octobre 2009

DES MASQUES


A l'inconnue qui passe
Le vent délace
Les corsets sans valeur
Le jour se mire
En des reflets-soupirs
Longs comme des sanglots
En forme de sourire

A l'inconnue qui passe
Le vent délasse
D'autre temps sans valeur
La nuit scintille
Jolie brindille
Sur la rosée des charmilles
Couleur pourpre d'azur

mardi, 29 septembre 2009

ELLE GLISSE

Une ode à l’eau

Sur le sel des yeux

Rien qu’une larme

Pour peupler l’aurore

De sanglots blancs

Comme un sourire de miel

Sur un pourpoint évanescent

Une fleur d’oxygène

Aux senteurs ébouriffantes

Que l’électricité irradie

jeudi, 24 septembre 2009

IMPUDIQUE

A la croisée des cerises

Une coulée de nuages

Sur un rayon de lait

Le parfum du miel

Sur des lèvres amoureuses

 

Au mirage insouciant

Le sourire d’un instant

Comme la caresse d’un rêve

Sur une peau de velours

Qui transpire langoureusement

 

Et l’oeil de la lectrice

Charmé qui s’embaume

Respiration qui s’allonge

S’évase en corolle

Le parfum s’épanouit

Dans l’échancrure qui s’offre

mercredi, 23 septembre 2009

CONFIDENCE ELECTRIQUE

 

Déverrouiller l’orthographe

Des nouveaux vocabulaires

Go on

Strip intégral

Négative impression

Le rythme du feu

Sur un velours incendiaire

 

Bleu comme la nuit

Des soucoupes en miroir

Sur des yeux en amandes

La grammaire au rebut

Flambe le crépuscule

Des alligators en série

 

Hypnotique sabbat

Rien à dire

Tout à décrire

Sans rien souscrire

N’être qu’un sourire

Brillant sans bague

D’un influent resplendir

THE BEAT GOES ON

Danse sans mouvement
Juste une épée
Et des plumes

Pas un cil ne frémit
Dans la spirale inversée
Des polarités sans appel

La poésie se suffit
La danse est un langage
Pour sensibilité muette
Essayant d'articuler un phonème

STILL SHENANDOAH

 

Danse les loups

Sur des guirlandes illuminées

Dont les fleurs de métal

Ruissellent d’un chrome en couleurs

 

Le jade brille sur leurs dents

Comme l’éclat sensoriel

D’un poignard de soie

Aux contours du soleil

 

Danse les loups

Au milieu des abysses

Sur la forge des dieux

Où s’affûtent leurs épées

vendredi, 18 septembre 2009

TENDER AS A CLAYMORE



No atomic clock
Around here no more
No survivors
Only one smiling cloud
From happy genocide
Discovering

Luck is for everyone
Overwhelming desires
Sculptures of the snow
Under the sea of fabulous wishes
And the ocean of magic memories

Dice are rolling
On a curved blade
One hand can be as strong
As the heart of a child