mardi, 15 septembre 2009
CELEBRATION DE LA BRANLETTE
Où sont les poètes
N'intéresse que les poètes
Et encore
Le lieu et l'endroit
Sont l'envers d'une volupté
Qui se suffit à elle-même
Où sont les poètes
Quelle importance
Puisqu'ils sont
Destinés à nourrir
L'humus des futurs cimetières
D'où jaillissent des instantanés
Comme autant d'instants morts-nés
Où sont les poètes
Pas un poète n'en a cure
Aucun remède pour la poésie
Lèpre qui défigure
Le monde savant des lettres
Où le sens de la rune
N'est toujours pas né
10:19 | Lien permanent | Commentaires (1)
CHOIX DES FRAGRANCES
Atterrir c'est voler
Comme une hirondelle cristalline
De retour d'Afrique
Sur un nuage vert
Au décolleté vertigineux
Les soucis sont des fleurs
A chacun leur couleur
Peintures d'imaginaires
Qui peuplent de leur parfum
L'étendue virginale
Et sur le livre des visages
Défilent des paysages
A colorier selon les goûts
Que le vent d'aventure
Féconde d'une semence d'horizon
09:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 septembre 2009
HAVE A DRINK ON ME
West of the plain
There's only seas
Perfumes and echoes
West of the plain
There's mountains
Of sugar and spice
West of the plain
Crowds are sleeping
In someone else's dreams
Neither young or old
Eternity is one shot
An icy lightning strike
The ace of spades
Always smiles in the wind
Of Troy and Jericho
20:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
SANS AVEC
Avec du sang
Même qu'on dirait de l'eau
Pour faire écolo
Avec du sang
Qui parchemine les livres
Des traces ou des globules
Repeignent l'univers
Avec du sang
Qui dissout les caillots
Intraveineuse sans perfusion
Juste l'ignition de la chance
Sans solution saline
Avec du sang
On défrise les barbelés
Aux courbes affriolantes
Pour laisser rayonner
Les teintes de l'argent
Sur des étagères poussiéreuses
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
SINGULARITE
Pas de professionnel en poésie
L'amateur est roi de Crimée
Sans châtiment autre
Qu'un sourire au semtex
Implosion vivifiante
Qui défigure les sens
La poésie s'emballe
Sous des linceuls de vair
La mère des mers
Le père des paires
L'enfant au riot-gun
Un oued dénoué à Gordes
18:26 | Lien permanent | Commentaires (1)
CARBONE SPIRITUEUX
Sur le bord de l’autoroute
Des glacis parfumés
D’odeurs harmoniques
Encensent des parkings
Où s’émasculent les colchiques
L’autoroute est un pilote
Vecteur mathématique
Aux contours de logique floue
Hyperbole intégrale
Comme un pistil au féminin
Au centre de l’autoroute
La radioactivité chute
En lévitation circulaire
Giratoire insomniaque
D’un sourire implacable13:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 septembre 2009
MIAMI, OHIO
Des doigts caressent
Les cordes d’une slide
Délivrance au bout des clés
Sur l’Ohio flottent les corps
Un don du fond des tripes
La mélancolie sans armure
Punk jusqu’au bout des cils
Pas question de négocier
Voix qui portent le message
Sur les lames de nos scalpels
Sanguinaires par affection
Téméraires sans protection
Des doigts caressent des cadavres
Et nos sourires s’en souviennent
Dans les hymnes terroristes
Qui frelatent les marcs19:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 septembre 2009
A TRICK ON THE TRACK
De rune en rune
Se dépouillent les forêts
Les marécages en défriche
Les villes sinueuses
De rune en rune
La taïga reprend
Ses droits d'auteur
Dans les lianes velléitaires
De rune en rune
La vie est sans pourquoi
Profite du voyage
Il est sans fin
16:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 10 septembre 2009
LE TEMPS QU'IL NE FAIT PAS
Sa gueule en pixels
S'affiche en relief
Asynchrone
Sur ta vue rétrécie
Par le sel marin
Et ses cristaux ammoniaqués
De soude et d'encaustique
Que balaie d'un revers d'infortune
Le vent liquide
Qui promène la lune
Sur des déserts de jaspe
Et des marées de coriandre
19:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
IMMOR(T)ALITE
L'immoralité revendiquée
N'est qu'une forme de morale
Le négatif d'une photo
Plutôt numérique
L'argentique s'en soucie
Au demeurant fort peu
Tout occupé à rayonner
Ce resplendir qui l'overdose
L'immoralité sans détective
Est un passe-temps customisé
L'enjoliveur d'une roue
Pour les grands chars mérovingiens
16:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
RECENSEMENT
Pueblo del sangre
Peuple du sang
La mort sur les lèvres
D’un sourire enjôleur
Artère tranchée
En capillarité de rêves
Autoroute désinformation
Une guitare à la main
Electric globule
Neurochirurgie assassine
Pueblo del sangre
Pueblo del sol
Rayon laser
Visée ultracharme
Dis-moi je t’aime
Salto de merveilles
Pueblo del sangre
Peuple du sang
De la neige ou de l’eau
Peu importe à la transparence02:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
TE QUIERO
A la vie
A la mort
Une balle perdue
Torero et mantilles
On se la donne
Feria de Catalunya
Español y sangre
La luz en el ojo
La vida
Ni meilleure ni pire
Simplement joyeuse
Calme et paisible
Sous les holas
Qui parcourent insouciantes
Les ramblas où les toros
Déchaînent les passions
Aguardiente y mezcal
Sombre de la luna
La Muerte en El Alamo
Le sourire du pas de quartier
Mantilles sans torero
Corrida sans toros
A la mort
A la vie01:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
DU CORAIL COMME S'IL EN PLEUVAIT
Les mots jamais ne s'épuisent
Sans dire un mot une pensée
S'épanouit en jonquille
Le temps d'une valse
L'ordinaire des mots
Est un parfum de contrebande
Où les tricheurs sourient
D'une déclaration
De la mine d'argent
Jaillissnt des pépites d'océan
Perles ou nuages d'escampette
Qui font parler toutes les poudres
00:56 | Lien permanent | Commentaires (2)
TIEMPO DEL FUEGO
Dernier salon en vague
Où l’on cause du parler
Comme des crachoirs de feu
Sur le macadam ordinaire
La mer au creux d’un sein
Le clitoris en exergue
Se dresse phallique
Sur ses ergots de sable
Hola compadres
Yo hablo la noche
Ultima palabra
Cegado de amor
Ahorita now
Toujours à l’heure
Comme une apocalypse
Arrosée de napalm
00:46 | Lien permanent | Commentaires (1)
RESEAU SOCIAL
Berlingots sous les palmiers
En accroche suissesse
Comme le chocolat
Qui fond sous la cloche
Entrelacs et farandoles
Des tropiques cartilagineux
Reprenons donc une guitare
En évaporation lente
Les rois du flipper
Se contentent d’admirer
Les élucubrations lymphatiques
Dans une totale nonchalance00:37 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 09 septembre 2009
CONTER SUR UN DOIGT
La fille de l'alchimiste
Connaît le plomb
Dont on tire l'or
Du Rhin ou d'ailleurs
Pour forger des anneaux
De pouvoir
Ou sceller des alliances
Dans l'air du temps
Parler avec les mains
N'est pas réservé
A l'élite des sourds
D'une main à l'autre
En passant par l'oreille
Les échos frivoles sourient
Qui dessinent des alizés
Sur l'eau vive
00:05 | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 08 septembre 2009
LE SOURIRE DU VICE
Tant qu'il est un choix
Il est un juge
Le choix du sourire
Est un cadeau
Où les dents s'abrogent
Laissant juste l'émail
Ruisseler de candeur
Pas un truc de midinette
La nudité
C'est l'intégrale du rien
Une équation à une inconnue
Dont la danse est un luxe
17:17 | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 07 septembre 2009
A PARTIR D'UN FILM
Que fait la nuit
Quand le satin des opales
Fait croire au jour
La nuit sculpte et polit
L'aérodynamisme des climats
Qui émerveille le chaland
Que fait la nuit
Si le pont danse
D'un clin d'oeil
Au-dessous du volcan
De temps à autre
Un chien s'ébroue
Et un jappement
Annule le canin
13:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 06 septembre 2009
MILADY ON TATTOO
La beauté comme un fouet
Une balafre en plein coeur
Un éclair sur le front
Les yeux brûlés
D'où jaillissent insouciants
Des collier de perles
Ou de crânes Jivaros
Promenade avec le diable
Histoire d'en sourire
Plus le temps de ne rien faire
Dans les pauvretés d'atmosphère
Qui a vu le poète
Peindre les âmes
Et défigurer les mondes
Du souffle en forme de pluie
De la neige en étincelles
Fongicide est le cristal
Qui illumine les génocides
23:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 05 septembre 2009
PASSANTE EN SIMOUN
Passante dans un lit
Comme une rivière
Et la pluie
Que la mer incendie
Passante sans souci
Qui connaît le prénom
Des nuits de princes
Que partage l'équipage
Passante irlandaise
Dont les chevaux d'argent
Sont une fortune carrée
Pour rois aveugles
Passante en terre d'amour
Qui suit la règle de l'homme
Comme un coup de grâce
Enlumine les nuits cruelles
Passante étonnante
Comme une balle perdue
Sur la steppe rouge
Ou une rose de Java
Passante améthyste
Dans la vallée des rubis
Piste fauve qui pleut des étoiles
Sur les mains du miracle
Passante à la nagaïka
Séductrice des nuits de Montmartre
Coeur pur d'un wagon-lit
Pour les fils de l'impossible
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
HAWK FROM THE OAK
S'il est un arbre
C'est par amour
Du vert ou du vers
Toutes les feuilles
Offrent leurs ballets
De rêves à l'arbre
Comme autant de colliers
Et remonte la sève
Sur les genoux de l'arc-en-ciel
Patient sous-marinier
Qui enlumine la nuit
De sa neige étincelante
Du lait et du sang
Des combats comme des danses
Des nagas ou des cobras
Pour mener la cadence
13:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 04 septembre 2009
MENUE MONNAIE
Le talent a deux faces
Une balance et un visage
Choisir l'un
C'est renier l'autre
L'argent n'a pas d'odeur
Corporelle
Tout juste un parfum
Qui rayonne en douce
Au travers des runes
Que tracent les ruines
12:12 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 03 septembre 2009
TO BE WILD
Tant qu'il y a des visages
Se dit la pluie en souriant
Du tréfonds de son nuage d'argent
Au chrome étincelant
De fraîcheur sans arôme
Tant qu'il a des visages
Il est aussi des rivages
Etranges espars
Flèches de cathédrales
A la proue vigoureuse
Qui rend songeur
L'inespoir en goguette
11:47 | Lien permanent | Commentaires (1)
COMME EN SON
Ecrire au présent
Comme une respiration
Sans avant ni après
L'espace d'un éclair vers
Ou d'un vert très clair
Un peu comme rattraper
Le mur du son
Qui stationne en double file
Sur un corset délacé
Ou un corps délaissé
11:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 02 septembre 2009
MODELISATION DE L'OUTRANCE
Se laisser porter
Par la main allègre
Qui parcourt la neige
Carbone qui allume
Les extinctions d'incendie
Se laisser modeler
Aux armes de la différence
Plus similaire que moi tu meurs
Dit un sourire de passage
Du genre sédentaire
Qui m'a dit coi
Qui parle à qui
Dans l'écriture du poète
Qui s'émerveille calice
Au sexe ouvert dans le vent
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
FLOUTEUR PARLEUR
Pleure l'aisance encadrée d'or
Sang-mêlé de l'argent
Merveille de son trancheuse
Qui plait aux vitalités
Délice sans dollar qui tapisse
L'art rivé au Carnegie Hall
N'effleurant que le pubis indien
D'une pâleur creuse au goût
Empestant le tutu des fleurs
Le matos éclaire le cul des soeurs
Déflorant le soir
Atteint de respir
Qu'un jeu de chambre repeint
Par l'attrait sans élan
Des acides énoncés de l'or
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 01 septembre 2009
RIGHT BETWEEN THE EYE
L'insigne médiocrité
Se rencontre sur les échelles
Ou les baromètres
Dont les graduations pontifient
L'extrême altitude et les reliefs
D'une plaine sur laquelle
S'ébroue un océan de velours
Tapissé d'arpèges de vent
Par les fils de la vierge
Et les fans de Mandrin
19:08 | Lien permanent | Commentaires (2)
UN RIEN DE POESIE
Rien n'est gagné
Puisque rien n'est perdu
Et que tout se transforme
Miracle des polymorphes
Qui prennent les couleurs
Du temps qu'ils inventent
Le chaos s'écrit
Comme la traversée
D'un chant de mine
Anti-personnel
Sonne le glas
De qui de quoi
Peu importe pourquoi
Peu importe comment
Dans le vent des marées
Qui perlent au coin des lèvres
18:21 | Lien permanent | Commentaires (1)
SALSA CALIENTE
Les Furies sont des femmes
Qu'on dit Bienveillantes
Même si sous d'autres cieux
La réelle action s'appelle
Non-action
D'un mouvement immobile
Jaillit le resplendir
Qui consume les formes
Et redessine les plastiques
Change de mascara
Et on t'appelle rimmel
Peu importe où va la belle
Sur la langue des frimas
Du carré de la racine
Jusqu'au cercle polaire
11:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
SURPRISE DU TEMPS SANS FRISE
Pourquoi les hommes
Question dénuée de sens
Pourquoi l'homme
Question dénudée des sens
Question dénouée de sens
Et si la vie est sans pourquoi
Pourquoi donc l'inventer
Si ce n'est pour le plaisir
De la divagation souriante
D'un nuage de contemplation
11:40 | Lien permanent | Commentaires (2)
NOS PHRASES EN NAUFRAGE
C'est peut-être
Juste une nuit
Mais en plein milieu
Brûle un feu
C'est peut-être
Juste un jour
Si tant est parfois
Que s'invente le temps
C'est peut-être
Juste le temps d'une valse
Un tango en string
Sur un rayon de lune
11:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
LUZ AHORA
Quel(s) regard(s)
Pour un prisme à mille faces
Au panoramique multidimensionnel
Combien d'oeil
Dans les diamètres variables
D'un cercle non géométrique
Pas de quartier
Dit la pleine lune
Sur le sourire des cyprès
Qui ruisselle sur ses dents
11:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
NOCTURNE INVERSE
Sur le toit du monde
Ne dansent que des hommes
Admirées par de jeunes filles
Lovées sur les branches alertes
D'un cerisier blanc
Leur yeux brillant
Des éclairs de pluie
Qu'elles sèment dans le vent
Pendant que l'écriture rédige
Le scénario de l'inconsolable
Dont Shéhérazade illustre
La beauté sans fard
En Cendrillon émérite
Dans ses babouches de cristal
08:35 | Lien permanent | Commentaires (1)
DRIVER'S SEAT
Les idées aussi
Sont un toucher qui captive
Le rabot enjôlé
Par le parfum étoilé
Qui enivre son mouvement
La main libre s'amuse
Des visions sensorielles
Que la pensée féconde
Sans s'en apercevoir
Tel un orgue de barbarie
Se prenant pour un pianiste
A l'elliptique sourire
S'emprunte l'empreinte
Du son des fragrances
Qu'on touche des lèvres
Quand les oreilles respirent
08:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
FLOWER POWER
L'essence des fleurs est carnivore
Armée de dents
Qui effraie les tronçonneuses
Dont l'avidité se repaît
Des délices du factice
L'armée des fleurs est omnivore
Rien ne survit que les fleurs
Napalm secret de l'eau lourde
Surfant en apesanteur
Sur des radiations thermonucléaires
Le pouvoir des fleurs
Est un sourire
Dont le gingembre
Est l'apparence
En forme de génocide
07:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
A GLIMPSE OF AIN
La source du matin
Ne connait des coulées
Que le mouvement des cils
Peignant l'eau de reflets
Qui vagabondent gaiement
Sur des rétines pourpres
Ensoleillées par l'ombre
Qui défigure les opales
Au son monocorde
Empreint de douceur
07:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 25 août 2009
DROLES DE JEU
Au jeu de la soie
Les marchands de tissus
En mal de business
Se recyclent allègrement
En fournisseurs de plasma
Plastic aromatique
Semtex hors contexte
Comme un sexe qu'on excite
Dura lex site point com
T'as des skills de bataille
Sur ton tapis de douceur
Boule de feu ou météore
Métronome des boules de gomme
Counterspell en talisman
Armaggedon en pendentif
Update en bandoulière
S'arrosent les fleurs
Que le napalm décore
D'une poudre merveilleuse
A récurer les narines du vent
Et sur un dé à mille faces
Le chiffre fonde des cités
D'eau et de temps
Dont les plumes s'exhibent
En bimbos purulentes
Comme un siphon d'incandescence
10:15 | Lien permanent | Commentaires (2)
LIEUX SANS LIEUES
Entendre ce qui n'est pas dit
Comme une clé de sol
Qui éclaire la serrure
D'un balcon en forêt
De l'arbre à la feuille
Une sève aérodynamique
Parsème de joyaux
Les échos d'une oreille
En spirale de jasmin
Les carnets de route s'étirent
Comme la trace d'un bilboquet
Lové au creux d'une paume
09:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 23 août 2009
GREVE DU ZESTE
Qui construit le vent
Qui roule sous les doigts
Des tempêtes sylvestres
Que le poignet enjolive
D'une once de surdose
Qui construit la mer
Qui raconte aux marins
Le sable fin
La poudre d'or
Ciselée comme un alizé
Carrossée de temps
Qui construit la pluie
Dont les cheminées
Sont des siphons
Sur lesquels le surf
Déploie des ailes de titane
Qui construit l'incendie
Qui ravage en douceur
Les lignes qui s'effacent
D'une paume en suspens
Sur un trapèze en quinconce
Qui que quoi
Dont on tire lesquels
Ou l'échelle
Si ça se trouve
Aux antipodes
Des ménestrels
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
NUCLEAR PLANT
Atomic
A la crinière de feu
Crépuscule incendiaire
Aux orchidées évanescentes
Qui jonglent sur mes doigts
Atomic
De la nitro en lipstick
Baiser qui forge
L’amour en fragrance
Sur des nuages sans souci
Atomic
Surrealistic statistics
Un défibrillateur saute
En saturation
L’encéphalogramme s’éteint
Pour laisser respirer la joie
15:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
PLANCHE A DEPASSER
Je suis étrange
Comme dirait l’ange
Qui voit des gens
Sur les montagnes russes
Des croupes atmosphériques
Mathématiques en sorbet
Gélifiées par un sourire
Refondues en cornet pistache
Chantilly pour cavaliers
Surfers s’abstenir
De rien convenir
De tout circonvenir
Sur tout à-valoir
Sans tout avenir15:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
INNERDOSE
A l’école des filles
La voix mouillée d’embruns
Ensemence les plages de l’écho
Au son merveilleux
Tronçonneuse à l’envers
Dépeuplant les feuilles
Refonte du chaos
En myriades de charmes
Distribution des cartes
Routières pour aveugles
A date with a vampire
Quelle histoire sans paroles
Mais la musique
Mets la musique
Sur le son
Pianote en dentelles
Sur l’entrelacs des ruines
Où chippendalent les outrages
En silhouettes dévergondées
Dont les robes flamboient
Sur d’étranges mers
Et de fabuleux océans15:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 11 août 2009
CHRONOGRAPHIE DE L'OR
Qui m'a aimée
Jamais ne vaut
Qui ai-je aimé
En interrogeant les points
Dont l'absence souligne le trait
La mer ploie sous le vent
Qui lisse ses cheveux
Qui m'a aimée
Comme un enfant
Que j'aime
Le temps se rétablit
En son ordinaire merveilleux
Sans prémices ni projets
Luisant en sa jouissance
Qui m'aime
Est sans avenir
Dans le frisson du gémir
08:23 | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 09 août 2009
METEO DU METRO
Les mot se désagrègent
Cailloux que le sable roule
Sur des rivages de plein vent
Où règne le mystère
Des rusticités d’abondance
Les mots se libèrent
Reformant des strates
De langages inconnus
Par-delà les poils
De leurs fourrures auxiliaires
Inversion des tendances
Un homme inverti en vaut bien deux
C’est le minimum existentiel
Des vocabulaires d’arrière-garde
Chiméries du plasma
Qui se parfume aux mots
Comme d’autres à la nitro
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 30 juillet 2009
MORSURE D'ETINCELLE
Au faîte d’un sourire
Humide comme la rosée
Qui dévergonde le matin
De l’émail qui pulse
Des crinolines de perles
En cascades lumineuses
Reflet sur reflet
Une balle d’argent en écho
A la surface d’un vin
Qui coule des jours de fête
00:53 | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 28 juillet 2009
CONCORDANCE
Elle vient à ton rythme
Qui est le sien
A pas de velours
Feutrés comme un silence
Elle qui ne connaît
Que le rayonnement
Qui enlumine ses paupières
D'un foisonnement joyeux
De cil humide et doux
Comme une averse tranquille
08:20 | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 25 juillet 2009
PLUIE BLEUE COMME IVOIRE
En habit de soie noire
Carrossée d’électricité
Profil d’uranium
Des légions sur le bout
D’une langue de platine
Pas un nuage ne tranche
L’harmonie du syndrome
Si ce n’est l’ombre éclatante
D’un artificier palindrome
Des treuils et des poulies
Spiralent en cadence
Sur les ellipses irradiantes
De la translucidité
Et l’organique sourit
Machine à plastifier
Les codes du plasma
Qui dévergonde les mondes
Matricule sans numéro
Mariachi sans sombrero
L’étrange étreinte d’un boléro
Au bon plaisir du maestro15:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 24 juillet 2009
HEY NOOBIE
Des générations de jungles
Surfent sur l'alcool des rêves
Caïpiriñha de la nuit
Aux arômes électriques
Qui s'enivrent d'un rien
Pendant que le temps passe
Dans l'alcôve d'à-côté
Les générations du rêve
D'avant la dégénération
Pas d'entracte pendant le film
On s'enregistre comme à l'hôtel
Bleu comme le vent
Qui caresse les pendus
Techno androîde pour la route
Velours aux contours du flou
Vision aux arêtes étincelantes
Protéiforme sans couleur
En panoramique intrinsèque
01:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 21 juillet 2009
L’EAU DE L’AUBE
Un cil sur la langue
Etoile en étincelle
Des rayons pourpres
Sur du vocabulaire
Aux teintes orientales
A l’occident des rizières
Le vent inonde l’Afrique
D’une esquisse de reflet
Arête d’un diamant
A l’envers de la mine
Où prospère l’argent
Toujours porte d’Ishtar
Des dessins sur le sable
Que la nuit fédère
En opalescences sucrées
Sur le velours du temps10:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 juillet 2009
ALLER UNE VALSE
La perfection ne tolère
Aucun bonheur
Sans contrepartie
Le prix du rêve
Est sans histoire
Au coin du feu
Tenir ou détenir
Voire même retenir
La fièvre n'a pas de limite
Dans les nodules rustiques
Du samedi soir
Où s'échauffent les Simone
22:56 | Lien permanent | Commentaires (1)