jeudi, 14 mai 2009
SUR DE L'ABSENCE DE REPONSE
Grand merci à l'auguste
De comparer la rigole
A la pissotière de Duchamp
Pour une fois que la lucidité
Passe par la case ascension
Cela vaut bien attention
Les termites en feu
Ne mange pas du zirconium
Qui scintille sur le soutien-gorge
D'une tapineuse de banlieue
23:30 | Lien permanent | Commentaires (2)
SOLO DE SAULE
Pas de pleurs
A part une averse
Mousson des moissons
Que la faux dépose
Au creux des reins
D'un printemps sur lequel
Fleurissent des dragons
Comme autant de bannières
D'un velours souterrain
Au pouls incendiaire
21:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
STRABISME (CON)(DI)VERGENT
Tu lis ce que tu veux
Ou ce que tu peux
Dans les fables
Que le monde te soumet
Et que tu repeins
A la couleur de ton choix
Du sourire pour les indigents
Du sérieux pour les volontaires
Essaie donc de voir global
Plutôt que d'extraire
Un jus non représentatif
Ou un segment marginal
19:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
CONTREBANDE EN DOUCE
Tu peux songer
Le poète t'y invite
A la kalachnikov
Ou à l'épée
Ou à toute autre arme
De ton choix
Mais tu viens du pays
Où l'on célèbre le passage
En lui tournant le dos
Question d'échelle probablement
Ou d'amour des falaises
Qui donc peut bien savoir
Le poète aime aussi les katioushas
Ou les orgues de Staline
Le murmure lui sied tout autant
Tout dépend en fait
De la qualité de l'écoute
Le volume s'adapte au cérumen
18:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
NAVIGATION DE PLAISANCE
La honte ne s'occupe
Que des oublieux
N'ayant pas trouvé
De grand oiseau noir
Pour dévorer son siège
Loin du feu
Loin des yeux
Dit l'étincelle en souriant
On en voit des équipages
Sur leurs radeaux
Dont la richesse est grande
Et dont la fortune
Ne s'occupe pas
Faute de demandeur d'emploi
En matière d'aérodynamisme
17:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
LE STIGMATISE
Il stigmatise la bêtise crasse
Il stigmatise la trouille
Il stigmatise la mauvaise foi
Il stigmatise le relativisme absolu
Il écorche des pitres
Qui s'en battent le cocotier
Et le plaindraient
S'ils avaient simplement
Envie de perdre le peu de temps
Que dure une existence
15:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
TRANCHE DE VIE
Ne pas écrire pour rien
C'est ne pas écrire du tout
Aligner comme Qaïs
Du sable sur du sable
Sans voir perler une goutte
De cette eau
Qui reflète le diamant
En filigrane lumineux
Sous la moire de l'écume
Et le velours de la nuit
13:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 mai 2009
A L'URINEUR DES FAUBOURGS
Pathétiques sans frontières
Unissez-vous
Sous l'auguste bannière
Du chien qui pisse
Sur un de ses reflets
Délimitant son territoire
D'étrange cocagne
Jaune comme le soleil
Liquide comme l'eau
De ses yeux vitreux
Qui boivent le vin rêche
De ses divins rêves
22:36 | Lien permanent | Commentaires (1)
CARA MIA
Qui sait lire
Sait reconnaître
Le sexe de l'écriture
Qu'il soit biologique
Ou faveur de la nuit
Des bergères ou des marquises
Sur des îles ou des goélettes
Qui peut donc bien savoir
Ce qui navigue dans le courant
La mer dans la main
Ondule sous la caresse
Qui flatte sa croupe
D'un souffle mutin
17:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
ABL(A)(U)TIONS AU CHOIX
Etendre un bain
D’électricité harmonique
Sur une plage ou un écho
Une aria canadienne
Un blizzard de champagne
Nourrir le larsen
Comme un feed-back langoureux
Des arpèges au bout des doigts
En guise d’ongles de santal
Déforestation au cutter
Distorsions sans appel
Une overdose pourpre
Une pupille en sucre
Qui déflore les iris
Le temps d’un velours afro15:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 mai 2009
BANDAS
Les guerriers du chiffon
Aiment la muleta
Qui s'agite sans cesse
Dans leurs yeux
Au merveilleux absent
Et au sérieux constant
Epaisseur velue
Qui oblitère le sourire
Sur lequel ne dégoulinent
Que d'obscures transparences
13:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
CAMPING BUCCAL
Nul n'aménage le langage
Sans que le vent ne soit convié
Pour harmoniser les couleurs
A la saveur de l'alizé
La rune est une effeuilleuse
Rutilante sous l'oeil
Qui la caresse d'un doigt
A faire trembler les catacombes
Ainsi ne parlent que les muets
Sans se soucier des diphtongues
Exhibées comme des ampoules
Par l'amateur de schollitude
11:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
3PIN3UIL
Sur une table ronde
Un vin de glace
Au sourire mordoré
Comme l'Irancy rosé
De chez Collinot
Vin de légendes
Aux reflets de satin
Illuminant les verres
Devenus photophores
Par la grâce de son eau
09:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 mai 2009
UNE VAGUE HISTOIRE DU CERUMEN
A la ferme étonnante
La musique a un goût
De soie pour les yeux
Qui connaissent la nuit
Et une saveur émouvante
De toile émeri
Pour les oreilles encrassées
Par le bruit du pétrole
Du moteur qui éternue
En circuit fermé
23:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
CARAMBAR AU VINAIGRE
Mais tout le monde
Absolument
Se fout éperdument
Des cacas nerveux
Des augustes seigneuries
Au regard si vertueux
Tout le monde s'amuse
A jeter des sucres d'orge
Aux pingouins du zoo
Qui paradent en cadence
Au bon vouloir
Du vent d'été
Le monde ne se lasse pas
Dans son infinie patience
D'enrober ses gâteries
D'emballages amusants
Comme un jeu de piste
Qui ne mène jamais
A l'île au trésor
22:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
CORRIGE-MOI ENCORE
Et le vent rit
De se voir corriger
Par un épouvantail
Qui croit encore
Sur son aura de poussière
Aux vertus du cancrelat
Et des blattes sans amertume
Et le vent rit
Dans les étoiles
Glittering en arpèges
Sur des velours de nuit
Sans se soucier
Du qu'en-dira-t-on
Des idiomes cramoisis
Au vent qui rit
Je dépose mon sourire
Sans armure ni treillis
Pur privilège des amis
Du caravansérail de passage
Sur lequel fleurissent
Des cimeterres de jasmin
18:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
CIRCENSES SANS PANEM
La brigade légère
C'est pas pour aujourd'hui
Quand le sanglier baguenaude
Sur les glands des travées
Dans lesquelles le suif s'imagine
D'une importance capitale
Pour la venue du saindoux
Qu'un murmure dessine
Dans le dos d'une otarie
Portant un ballon bleu
13:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
ESTANCIA DEL NORTE
Au royaume des épées
Une guitare andalouse
Ou une katiousha
Pose délicatement
Un baiser de femme-araignée
Sur la vapeur intense
D'une émulsion impériale
D'un trait velu
Une gourgandine dessine
D'ignobles vertus
Sur des points cardinaux
Familièrement inconnus
Aux habituées éphémères
D'un no man's land savoureux
Vient le temps sans temps
Dansons encore un slow
Des allumettes dans les yeux
Aux flammèches étonnantes
Qui peignent la voix du sucre
Sur des alizés dressés
En arc-en-ciel fulgurant
13:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 mai 2009
VINTAGE 0
Le plomb n'est pas un langage
Tout juste un idiome
Pas une réponse n'en sort
Que des questions et des cris
Des jappements en tous genres
Comme une épilepsie diarrhéique
Qui agite une vessie incontinente
Le bourdonnement d'un frelon
En mal de miel
Se prenant pour un homme
Sans avoir jamais vu
L'ombre d'une femme
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
DANSE ENCORE
Les attractions foraines
Comme la femme à barbe
Ou les bandits manchots
Amusent les enfants
Qui écoutent attentivement
Leurs vents d'uranium enrichi
Histoires de prétextes
Ou de préambules
Dont au fond
Ils se contrefoutent
Eperdument
16:48 | Lien permanent | Commentaires (4)
TRACHEITE
Autour de rien
Ne fermente rien
Quelques vagues
Ondulent à peine
Sous la douceur
Que le son rayonne
En caresses d'ambre
Sur les coraux verts
D'une respiration soyeuse
Aux contours indélébiles
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
ESTAFILADE
Après l'épilation
L'étoile fleurit sans saison
Comme un brin de muguet
Qui adore l'hiver
Où les floraisons murales
Sont des moissons sans âge
Dont les sarments pérennes
Ne connaissent de l'éphémère
Qu'un sourire amusé
Sur une larme de lait
00:29 | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 09 mai 2009
AU BON VOULOIR
Ne pas être
Au côté des chiens
C'est se couper
De l'humanité
Qui récolte toujours
Ce qu'elle sème
Rien n'est instruit
Mais tout se cueille
Sans calcul de moyenne
Sur l'échelle de Richter
Où Jacob se paluche
Les érudits sont de tout temps
Des marchands de baignoire
Dont les petits bateaux
Jamais ne voient la mer
Qui portent leurs bidets
Sur des selles insomniaques
22:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
FULL WONDER
De la force croit l'imbécile
Là où ne fleurit rien
Que de la poussière sans attrait
Une écriture croit le crétin
Qui ne voit toujours pas
Le sens de la rune
Un savoir prétend l'abruti
Dont la prégnance de l'oubli
Inonde les défécations
Une quête insinue le travesti
Qui fait la manche
Et pille les troncs
Pendant un temps absent
Le graal reprend un verre
Histoire de calmer son sourire
13:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
CONNAÎTRE A NOUVEAU
Merveilles de l'impuissance
Les floraisons d'inespoir
Vident les bacs à sable
Des enfants du printemps
D'une voix sans préjugé
Au parfum si charmant
D'ensoleillement des profondeurs
Où le temps se meurt et se mire
En souriant sans complexe
Derrière le mur des lamentations
13:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 08 mai 2009
CHECKPOINT SANS ASCENSION
Et dans un soupçon de tendresse
Pas de faena ce soir au sérail
L'arène blanche au sein si vert
Resplendit d'une aura immaculée
Par les jeux de la transparence
Dont les contours si sereins
Enluminent les aubades
Des printemps pourpres de Paris
Dans une étreinte d'alizé
Erigé en cercle de feu
19:32 | Lien permanent | Commentaires (1)
SHAME ON ME
J'ai la honte
Qui sourit au fronton
Misère étincelante
De clarté sans histoire
Qui rayonne gaiement
Devant les rois du sérieux
Dont aucun mot n'est fondé
En dehors des vents nauséeux
De leur propre martyre
Fange se prélassant en elle-même
16:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'HOMME QUI PARLE AUX CHIENS
Des os dans la bouche
Ses jappements soucieux
Interpellent la poussière
Dans le but avéré
De pérenniser les ouvrages
Que sa pelle et son râteau
Bâtissent sur des plages
Où règne un vide insensé
Cro-magnon culturel
Persuadé qu'évolution
Rime avec concussion
Il fermente dans son jus
Cuisant à grand feu
Les détritus des charniers
Qu'il pille sans vergogne
Dans les cimetières abandonnés
La passant amusé
Contemple avec insouciance
Ce vil amateur de tortures
Dont les dagues ravagent
La langue de bois et de poix
Essaimant des frelons
Dans la putréfaction
Qui embaume sa sclérose
11:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 mai 2009
LET'S PLAY NOW
L'infini commentaire talmudique
C'est l'ouverture permanente
Du livre coranique
Les épées et les cimeterres
Brillants comme des plumes
Sous un soleil de glace
A un poème
Répond un autre poème
Pour celui qui veut jouer
Suivant les règles d'Hésiode
La boue reste la boue
Elle ne peut participer
A ce festival de contrepoint
Où seule importe la force
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
MA DAME LA MARQUISE
Pourquoi s'en faire
Quand une fiction pulpeuse
Se croit dépositaire
De la défense du monde
Les oreilles ont beau dire
Que l'indicible est par nature
Imprononçable
Il se trouve toujours
Des mâcheurs d'écume
Pour prétendre expliquer
Ce qui ne peut l'être
Dans les déjections fertiles
De tout un chacun
Se retrouve l'empreinte
Des parfums de la langue
Poésie sans manière
Où invectives parfumées à l'égoût
Tous les styles sont permis
Même chez les adeptes
Des langages du plomb
Prompts à s'instaurer
Plan Marshall ou croisé
Du n'importe quoi
17:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
LA PREUVE SANS L'OEUF
La voix de la douceur
Ne connaît que le coeur
Ecru de ténèbres
Parsemant d'opales
Une nuit aux sarments
De tempêtes boréales
Rien d'ontologique
Pas de souci à se faire
Juste transpirer
La saveur sans complexe
Qui régit l'harmonie
D'un foyer nucléaire
Et la force se montre
D'un vers solitaire
Echo d'un souvenir
Familier et immémorial
Dont le saturnisme lui-même
Se rappelle le son
17:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 mai 2009
L'INVENTION DE L'IMPARFAIT
Et la douceur s'amuse
Des danses satellites
Pondues par des caillots
Coagulés par l'importance
De leur propre avènement
Boulettes de viandox
Que le pois pas chiche
Considère en souriant
La bienveillance en éveil
Au bras d'une kalachnikov
Cherchant des traits
De Curaçao dans l'écume
Les épuisettes oublient
Que le principe de plage
Reste la jouissance du transat
07:52 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 04 mai 2009
SUBVERTIR LES BESOINS
Sur la ligne de démarcation
La démarque est toujours inconnue
Sans pour autant
Qu’elle soit un vol qualifié
Par le casino
Du roi des martyrs
A la résistance aussi souple
Que la violence de l’intensité
Dont la douceur épand les nappes
En un substrat étincelant
17:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 02 mai 2009
D'UN MATIN A L'AUTRE
Où n'est pas la question
Pearly Spencer court toujours
Alors que la course est gagnée
Sans qu'il n'y ait de perdant
Sur place des dauphins
Accompagnent les navires
Immobilisés sur les brisants
Où le sens s'immole
Et la roue tourne
Comme un soleil éteint
Sur la rutilance de la nuit
Qui sourit aux eaux pâles
10:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 01 mai 2009
ALLOTARIL
J'ai le mépris facile
Qui suinte du nombril
Ammoniaque en stencil
J'ai l'arrogance hilare
Corne du chef de gare
Observant le hasard
J'ai les nerfs en pelote
Une laine sans calotte
Un piment qui fricote
Comme tout bon carnaval
Je peins dans mon journal
Un sourire estival
11:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 29 avril 2009
DES JEUX ET DU VENT
Tout le monde sait
Ce qu'inspirent les villes
Aux archers de Gengis
Dont les traits sibyllins
Enflamment les rues
Faisant table rase des reliefs
Pour que règne le vent
Sur la plaine aux mystères
Dont les skyliners évanescents
Peuplent Downtown Olympie
20:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
REBS
La mélancolie est une saveur
Dont n'usent pas les brûlots
Occupés à ne rien faire
Hors la combustion qui les anime
Le kiosque à musique
Et son décor paysan
Résument Charleville
Sans trace d'aucun spleen
Les nuages brûlent à feu doux
Eux dont la flamboyance
Inonde de ses fragrances
Les blockhaus éventrés
Pas de condescendance
Aucune forme de pitié
La lame sortie en plein jour
Laisse exhaler le joyau
Pour l'incendie des paysages
Au gré du vent immobile
Qui berce la nuit
De ses saveurs sans objet
11:18 | Lien permanent | Commentaires (7)
mardi, 28 avril 2009
MIRRORS OF EARRINGS
Le tableau vient de l'oreille
Dessinant dans ses courbes
Les strates de cérumen
Qui floutent le son
D'un langoureux printemps
A la fraîcheur sylvestre
Posée en équilibre
Sur la pointe effilée
D'une banquise en fleurs
Dont les carillons blancs
Incendient le bal masqué
De leurs saveurs lumineuses
09:51 | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 21 avril 2009
ECORCER LES ZONAS
Au fond des baies vitrées
Comme une gelée de groseilles
Seule se repose
La bienveillance armée
De lance et de grenades
Fruits mûrs aux pépins verts
Qui germent en feu d'artifice
Venin qui glisse sur la vague
En larsens de feed-back
Qu'invente une oreille amusée
09:31 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 20 avril 2009
PROMOTION IMMOBILIERE
L'incompétence morale
Est un vrai bonheur
Pour les forçats évadés
Du bagne dégradant
Des lois et règlements
Basés sur le profit
Les vieux enchaînés
Par des pupilles volontaires
Voient de la régression
Comme ils virent le progrès
De leur incompétence notoire
En matière de fixations et vertige
Ils se la pètent
Comme d'autre se la joue
Flûte ou pipeau
On s'en balance
Au doux pays charmant
Des yeux de la contredanse
12:19 | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 19 avril 2009
ART ET TECHNIQUE
A sculpter la foudre
Comme on scalpe les chimères
Abraser les reliefs
Et polir les miroirs
Emondage translucide
A la gaîté de pilori
Mat de cocagne bleu
Pour champignon atomique
Au pollen de sucre
Un tsunami dans la main
10:56 | Lien permanent | Commentaires (1)
FEU VERT
Je tresse des torrents
En forme de volutes
Transparence des aigus
Pour les morts nouveaux-nés
Combien de village
Combien de route
Assis sur une poutre
Un colibri s'enflamme
Et la roue tourne
En corrida new age
Spectacle sans relâche
Du plasma transgénique
Coloriage des saveurs
Du son dans les narines
Du feu au fond des yeux
Et des rigoles de venin
Perlant d'un sein
Et toi passant provisoire
Ce reflet entre les mains
Sais-tu qui lit ou qui écrit
Ce marchepied souterrain
Une danseuse au pied léger
Envenime ton destin
De ses colifichets charmants
Paprika d'un lendemain
Où la fête bat son plein
Viens ma belle
Le sourire n'attend pas
L'électricité flambe
Dans nos pupilles étonnantes
10:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 15 avril 2009
COULEUR D'AIR DE COLERE
Après une saison en enfer
L'homme à la Lotus Seven
Songe à des rivages
Au goût sucré de cocotier
Et se retrouve
Au village global
Peignant des arbres
Sur la mer déchaînée
Un cercle de jade
Sur un carré de soie
En guise de boule de neige
Pour célébrer le printemps
19:13 | Lien permanent | Commentaires (3)
DEALER D'ETINCELLES
J'ai la nuit à demeure
Une opale dans les yeux
Pour bâtir des matins
Féériques au charme vert
Comme le philtre amusé
Qui fait l'amour
Sur les lèvres de l'aurore
J'ai la nuit à demeure
Le coeur à contrecoeur
Un as de pique en proue
Une étrave en cachemire
Du vent sur les paupières
Qui sait lire le sens
Des dessins de l'ouragan
J'ai la nuit à fleur de peau
Black comme beautiful
D'équerre telle la courbe
D'un sein à l'ellipse coquine
Qui peint des alliages chromés
Sur des spectres étincelants
09:06 | Lien permanent | Commentaires (5)
mardi, 14 avril 2009
BE BOP A LULA
Il y a
Sans qu'il n'y ait
Même s'il y a
Sans qu'il ne soit
Il y a
Sans qu'il ne fut
Et s'il ne fut
Mais qu'y-a-t-il
Il était une fois
Comme il sera un jour
Mais il y a
Et n'y a pas
11:45 | Lien permanent | Commentaires (4)
dimanche, 12 avril 2009
BOTANIQUE DU GENOU
Pour qui est en retard
Sur le train de la vie
Le temps galamment ralentit
Histoire de faire une fleur
Et de laisser le conscrit
Rattraper le présent
Pur instant d'insouciance
Moment d'allégeance
Qui ne connaît du prolongement
Que le jaillissement de l'étincelle
09:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 11 avril 2009
BURNING LIKE A SNOWSHIELD
De le neige
Comme s'il en pleuvait
Des narines du vent
De la neige
Parfumée à l'ammoniaque
Comme un stuc déco
Chic et choc
Pour atmosphères embuées
De la neige
Au vent venu
Qui s'envenime
Du nu des caryatides
Délicieuses strip-teaseuses
Dont le poison ruisselle
Sur les joues d'une belle
Au décolleté détroublant
De la neige
Créole comme il se doit
Dans les langues rustiques
Qui badigeonnent les plafonds
De leurs sixtines métastases
De la neige
A tarir les muqueuses
Brûlante comme un filet de soie
Une torche de napalm
Au milieu des coraux
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 09 avril 2009
ASILE DE NUIT
Assis sur la mer
Sous laquelle roulent
Les métros de faïence au plasma
Le lotus tranche la neige
L'oeil aiguisé comme un rasoir
Dessinant des rails de coke
Sur le plexiglas de vent
Qui caresse le son
D'un cil nonchalant
A l'arôme écru
21:29 | Lien permanent | Commentaires (9)
mercredi, 08 avril 2009
BOOK OF MIRRORS
Dans l'épure des mots
Les cils s'oblitèrent
Rune après rune
Sous le carmin des paupières
Les lèvres se raffinent
Et prononcent des sons ignorés
Par les mémoires fugaces
Sans trouver de rivage
Juste les pages vierges
Où s'allonge le vent
09:33 | Lien permanent | Commentaires (4)
mardi, 07 avril 2009
MET TA PHYSIQUE AU HAZARD
Les psys sont des clowns
Tristes et sans humour
Fabricants de salades
Dont les coiffeurs même
Ne feraient pas une choucroute
L'inconscient rhétorique d'un texte
N'est qu'une baudruche
Pour atrophiées du bulbe
Qui présument un inconscient
Sans savoir dire par ailleurs
Ce qu'est la conscience
Le poison mimétique
S'il en est un
Est doux comme le venin
Que produit l'écho
D'un sourire familier
19:34 | Lien permanent | Commentaires (3)