mardi, 07 avril 2009
LOIN D'OBLIVION
Porté sur la vibration
De l'amulette d'un sylphe
Un talisman de douceur
Sous la joue d'une femme
Au sein imprégné
D'ignition sous-marine
Dévoiler sans montrer
Oser les dessous frivoles
Le téton d'une lactation
De nuages ensoleillés
Dans le regard chatoyant
D'un prisme délicat
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 avril 2009
FRICASSEE DE DOUCEUR
Douce est l'intransigeance
Un roc de velours
Une mer câline
Comme au tout premier jour
Avant la descente aphrodisiaque
Des parachutes dorés
Sur Kolwezi la souriante
Parapentes en bannière
Sur les paupières du vent
Qui sourit sur son cap
En voyant les épées gondoler
Sous les masques vénitiens
18:31 | Lien permanent | Commentaires (3)
CEPENDANT
La poésie ne connaît pas d'après
Et c'est tout juste s'il existe un avant
Sans précédent ce pendant
Qui brille grâce à la nuit
Sans laquelle aucun spectacle
Ne développe ses ors chatoyant
L'oreille attentive d'effluves
Qu'une étonnante misère
Exhale au travers des confluents
D'atmosphères irréelles
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 avril 2009
EXCAVER LA NUIT
Chercher le sublime
Pour trouver l'ordinaire
Tout petit
Ce grand ordinaire
Sublime pour certain
Amoureux pour d'autre
Une glace aux parfums
Multiples d'arc-en-ciel
Saveur d'outrage
Odeurs d'orage
Quelle importance
Pour le réfugié politique
Qui s'embrase des fragrances
Qui enivrent son teint de pèche
12:21 | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 03 avril 2009
INFUSAIN
Il n'est pas de plus grand dessin
Que le poème lui-même
Sans gentillesse et sans raison
Un trait d'acide moelleux
Une langue de feu épanoui
Une balafre au coeur de la beauté
Qui s'envenime en corolle
Il n'est pas de plus grand dessein
Que le poème lui-même
Sans intention et sans contrainte
Le portrait d'un instant
Epuré de toute part
Comme le fil d'un rasoir
Sur la gorge de l'été
21:17 | Lien permanent | Commentaires (7)
jeudi, 02 avril 2009
UNE IMPORTANTE IMPORTANCE
Les rois se pâment
Au moindre outrage
Qui dépose un brin de lumière
Sur leurs manteaux immaculés
De preux servants
On ne sait quoi
Pour un salaire
A la juste mesure
De l'infinie prétention
Des barreaux de leur échelle
20:36 | Lien permanent | Commentaires (2)
MALABAR TREBLINKA
Dans la sauce bolognaise
Les spaghettis se disputent
A grand renfort d'idées
Aussi creuses que périmées
Trolls et lutins s'en amusent
Les pensées aussi plates
Qu'une trace de bulldozer
Sur un charnier serbo-croate
Aux accents intégristes
De l'hymne à la joie
17:45 | Lien permanent | Commentaires (1)
UN AMOUR DE BARBARIE
Les barbares font l'amour
Comme une catharsis en rut
Un rock'n'roll sacrilège
D'où jaillissent sereines
Les stances du napalm
Qui déflore les vierges
Cent milles verges
Au bout d'une guitare
Dont les cordes vocales
Sont les gibets d'une potence
Dont ne parle aucun crucifié
En orbite au milieu des sérieux
13:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 31 mars 2009
PAUME D'HAPPY
Tout est dans le presque
Frôler c'est passer
Totalement à côté
Rester dans le plomb
Avec des semelles lestées
Sous leur apparence légère
Comme l'idée d'un amorti
Qui se transforme malicieusement
En auto-lob pour pingouin
Qui flâne sans boussole
11:31 | Lien permanent | Commentaires (3)
MES LITS MES LOTS
Toutes ces femmes
Dans un même lit
Caressées par la plume
Qui les embrasse du regard
Effrontément comme il se doit
Pour celles qui osent
Se donner sans remords
Pour la saveur humide
D'un doux baiser
Au creux des reins
10:02 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 30 mars 2009
UNE VAGUE HISTOIRE D'ODEUR
Tu dis bleu
Mais je préfère vert
Pour le gris rutilant
D'un lac de vif-argent
Et le noir brûlant
De la peau d'une femme
Au sein d'opale
Qui délivre un caramel
Dont le sucre se camoufle
En panoplie d'amertume
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WAOW WAOW
Nullissime
Pas encore
Mais ça vient
Petit à petit
Holocauste après holocauste
Dans le murmure du génocide
Autour duquel tournoient
Les mouches sans venin
Mais emplies d'odeurs
De transpiration désuète
14:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
CRITIQUE LITTERAIRE
Au café du commerce
Situé sur le port
Une armée d'éclopés
Exhibent les cors purulents
Qu'une langue noirâtre
Laisse dégorger de leur jus
Les matamores de quartier
Décrivent aux sourds
L'ombre incertaine
De leur absence de cécité
Jouissant des remugles
Dont ils parent leurs jugements
Jamais troupe de comiques
N'eût plus sérieuse opinion
De ses fantaisies débiles
Que n'écoutent pas
Ceux qui embarquent
Pour détruire Troie
Il en est d'autres
Pour attendre des actes
Sans voir que faire
N'est pas s'agiter
Et que la force brille
Sans besoin d'exhiber
13:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
ADDICTION QUOTIDIENNE
Le colporteur passe à 20 heures
Tous les jours haut en couleurs
Il distribue ses colifichets
Aux indigènes du zoo
Diarrhée de somnifères
Cauchemars en tous genres
Pour les obnubilées du citron
Du sel pour les plaies
De la lèche pour croire
Aux vertus des eskimos
Que refourgue la dealeuse
Affiliée au cartel du cérumen
Dont la gangrène aphrodisiaque
Investit de son aura prégnante
Les tatouages dérisoires
De la consensualité autiste
11:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
SOUFFRIR UN SOURIRE
Le vent dessine
Des nuages de souffrance
Qui séduisent des fenêtres
En mal d'émotion
Voyages en forme de pirouettes
Manipulations d'alchimiste
Qui n'ignore pas
La sensation du frisson
Où la libération conséquente
Des marées d'endorphines
11:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
POLYCHROME
Rien à tenir
Ni à retenir
Juste laisser filer
Le vent qui tresse
Des couronnes de perles
Comme un point de broderie
Sur le velours des hanches
Que la langue apprivoise
Tel un bouton de rose
Exaltant des arômes futiles
10:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 29 mars 2009
CRUISING ON THE AIR
Des femmes sur des vélos
Croisade dans la semoule
Sur laquelle pédale le vent
Dans les saris qui sourient
Portés par des cils
Ou des pétales de lin
Sur la rivière en fusion
Qui bout dans un verre
D'eau oxygénée
Ou d'absinthe infusée
12:01 | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 28 mars 2009
FLYING NICE
Si le spectacle est niais
Il faut essuyer la buée
Qui obscurcit les yeux
De son manteau léger
De velours pourpre
Soudain Jimi se lève
Et Harry le potier
Disparaît dans les limbes
Action funny
But I don't know why
'Scuse me
While I kiss the sky
Vois la brume
Cherche la femme
Ou le garçon
Si tu t'appelles
Taxi Girl
Quand le spectacle est étrange
Pas de beauté pour emmêler
Les stroboscopies virtuelles
Pas d'avis à donner
Sinon un sourire
Sur le lac de Constance
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 mars 2009
HAZARD DE L'ETRANGE
Tous les jours c'est 9 août
Et Saint-Amour n'en finit pas
De pleurer les larmes de joie
D'un sourire aux éclats
De gentiane et d'azur
Mystifiant l'arc-en-ciel
Et ses tentures pastels
Dans une étincelle de fraîcheur
Aux alluvions cosmétiques
Qui repeignent l'aurore
Aux accents de la grâce
D'un murmure de soie
17:14 | Lien permanent | Commentaires (2)
UNE IMAGE INNEE
Le poète imagine
Plutôt bien
La saveur du sourire
Qui imprègne le sens
Dont sont dépourvues
Les briques de vent
Portées par la révolution
Sous ses dessous frétillants
D'annulatrice en fève
Que la galette n'attire pas
15:27 | Lien permanent | Commentaires (2)
UNDER BLOOD STATUS
Au temps des hiérarchies planes
Le temps vole en éclats
De rire principalement
Comme un vent de panique
Sur les tessons d'émeraude
Qu'irradient les agents outrageants
De l'orage et du charme
Pères peinards de la danse
Des plasmas et pixels
Sur le tableau noir
Des écoles buissonnières
Et des transats en double
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 26 mars 2009
BRANCHES DE GUI
Les runes s'amusent
De ces enseignes polychromes
Que d'aucuns nomment lettrés
Prisonniers volontaires
Marqués au fer rouge
De l'absence de signifiant
Autre que le dédale
Dans lequel ils construisent
Des échelles vers des reliefs
Aux contours de leur approximation
10:31 | Lien permanent | Commentaires (5)
mercredi, 25 mars 2009
VOGUE SANS GALERE
La poésie ne demande jamais
A ses corsaires d'argent
Un quelconque soutien
Pour dispenser son virus
De phosphore blanc et de genièvre
Bien au contraire
C'est elle qui soutient
Ces débiles créatures
Qui se veulent poètes
Lansquenets au pourpoint
Sanglé d'un harnachement fiévreux
Ils vont dans le sang
Le miel et les immondices
Peu importe qui les écoute
Ils sont seuls
A disposer d'une forme
Au milieu de l'informe poussière
Plutôt que de dénoncer
Ce qui n'est rien
Qu'une vision surannée
D'un passé sans pestilence
Les poètes vivent le présent
En rayonnant ardemment
Sans une larme pour le paraître
Sans un sanglot pour les victimes
Mais comme une pluie
Ou une ondée
Qui s'envole en cascade
Pour le plaisir des yeux
C'est là le seul voyage
En passant par Troie
Par l'île blanche ou par Dune
Ou par les terres du Milieu
14:49 | Lien permanent | Commentaires (3)
UNE AMENUISERIE SANS MANIERE
On se poudre les yeux
Comme on regarde une femme
Du satin dans les mirettes
Des pervenches au coin des cils
Pas de manières
Dans les plasturgies sylphides
Qui dévergondent les plastiques
Sous d'anodins vocables
Du bois pour le feu
Et tout brûle
Un incendie pour demeure
Dans une mer de napalm
A la douceur flamboyante
Qui peint des vénustés
On saupoudre des femmes
Comme on garde les yeux
En satin de nuisette
Une avalanche au coin du mil
00:11 | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 23 mars 2009
SUR LE BOUT DE LA LANGUE
Il n'est aucun pardon
Les morts n'éprouvent
Aucun besoin de ce genre
Et les vivants qui croient
En ce pouvoir indélicat
Sont ceux qui s'imaginent
Etre des rois ou des dieux
Il n'est aucun pardon
Hors celui que chacun
Accorde à lui-même
Pour les offenses permanentes
Qu'il ose s'infliger
14:14 | Lien permanent | Commentaires (12)
dimanche, 22 mars 2009
GIMME A DIME
Quand le poète
S'appelle encore Hector
Il célèbre les murailles
D'une ville brillante
Comme l'or des temples
Il célèbre le fard
Qui orne ses paupières
Et parle de dard
Sans avoir sorti l'épée
Du fourreau de fer
Le poète sait les assassins
Nul besoin de délateur
Pour honorer le courage
Des lames aux reflets
Damasquinés par le vent
D'un silence d'argent
Sous lequel roulent les têtes
Sur le fil d'un cimeterre
Dont le sourire est une larme
Et le tranchant une vision
19:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'ART DES RICHES
L'art de la citation
Juste un talent de courtisan
De perroquet à la plume lasse
Ou de fainéant consommé
Ni plus ni moins
Un art sans art
Dont le faire est absent
Et le velours rêche
Comme une peau de chamelle
Gonflée à l'hélium
19:12 | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 21 mars 2009
OBSCURED BY NO CLOUDS
L'important à Delft
C'est le reflet
Qui fait qu'un canal
En se perdant
Réinvente le monde
Dans les ombres du flot
Prélude d'une danse
Où l'ombre surpasse
Les tatouages du jour
Qui encombrent la vue
10:02 | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 20 mars 2009
GENE ACIDE
L'immonde vérité s'amuse
A jongler gaiement
Avec les concepts
Que formulent les alambics
Dont la gnôle sent
Le fruit mathématique
Comme une serrure
Qui attend encore
Sa clé de contact
Nitroglycérine d'expansion
11:52 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 19 mars 2009
CYPRES SANS BUT
Une toscane rêvée
En forme d'inassouvissement
Près d'une tasse à café
Et d'un calepin noirci
Par des signes inconnus
Qui racontent toujours
De pieux mensonges
Ou les mensonges des épieux
Que les épées entrelacent
Dans des duels en solitaire
13:35 | Lien permanent | Commentaires (3)
SARMENT DU MATIN
Le temps des dauphins
Dévore les rubans
Pour ne laisser que liseré
Sur les lignes de la main
Les diseuses au sourire
Monochrome et translucide
Voient l'éblouissement
Qui transperce les yeux
Pour ne laisser en parure
Qu'un parfum d'eau profonde
13:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
JASMINE
Le vent s'assoit
Sur un espar
Que le temps charge
De caresses
Sans qu'un instant
La nuit ne voile
Un zeste ému
Dans la respiration
Qui s'abandonne
Fragile et claire
Fleur d'ouragan
Larme tranquille
09:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 18 mars 2009
CUILLERE DE BOIS
Sur un feu de chant
Brûlent les sorbets
Caramel et réglisse
Pas de souci pour la glisse
En semelles de pied nu
Qui caracole assis
Comme une cambrure
Aux accents de l'aurore
Un parfum de muscade
Qui s'enivre de soif
23:28 | Lien permanent | Commentaires (3)
CROISSANT DE LUNE EN CROISIERE
Nue et non avenue
Sur une rue au tracé circulaire
Bordée d'abricotiers japonais
Une silhouette au grain de soie
Mire les offenses sans défense
Percevant des yeux sans paupières
La caresse du vent étourdi
Dont les senteurs d'épice
Influent sans affluence
Des effluves sans parfum
21:31 | Lien permanent | Commentaires (2)
DES SOS EN DOUCE
Place des mules on mastique
En chair à saucisse ou daube
Parlant en habits de texte chaud
Où coulisse le pousse à l'amour
Mordu par la marée
Qui pond de douces noces
Fortes en tenue de bar
En déliant autour d'elles
L'atour de nuit qui respire
Mûr à point pour un coup de vivre nu
17:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
CEDER SANS DESSOUS
Les mues plastiquent les monts
Dans des gerçures d'eau chaude
Au sexe par la bite
L'eau bleuit sous la brosse
Des mariés de l'or dur
Où les honneurs poussent en rond
Fondant les râles en rut
D'un gris pour elle
Là tout aspire en tendre nuit
Un cul doux au point de vue libre
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
BLANCHE NUIT
La nuit est de satin
Dans le blanc des paupières
Qui dessinent des lettres
Sur le velours des jours
Les lignes sont blanches
Sur les rails hypnotiques
Dont les hyperboles tracent
Un confluent de parallèles
S'invente la courbe
Sur un arc-en-cil d'argent
Que repeignent les caresses
Du vent sur tes hanches
14:13 | Lien permanent | Commentaires (2)
BELVEDERES DES DESORDRES MEMORIELS
Au musée noir
Du soleil des loups
Un feu de braise
Embrasse la marée
Sabine à la porte dévergondée
Tel le marronnier
De la nuit de 1914
Des mascarets sous la lune
Signent le deuil des roses
Dans le marbre des mystères de l'Italie
10:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 17 mars 2009
COMME UN SAULE
Chacun meuble son Eden
Des fruits qu'il produit
Dans sa station balnéaire
Où la pluie nettoie le pavé
Sur lequel pourrait sécher
Un substrat de rêves
A l'arrivée du tour
Ne reste qu'une cascade
En forme d'hibiscus
Planté sur un désert de sucre
13:48 | Lien permanent | Commentaires (2)
ADORE D'ABORD
Un triste sire est décédé
Au jour d'aujourd'hui un sépulcre
Atypique charogne au clito volage
Dont les ovaires d'électrophone
Font une raclette en jabot
Qu'une candide icône laisse délirer
En mandorle de poétesse
Aux hiéroglyphes alambiqués
Pour supérieur hiérarchique
Muni d'un sceau de draisienne
A entuber les cubes du bordel
Dans un hysope échevelé
De métropolitain bercail
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CES DESSOUS DE BON SANG
La muse astique les monts
Plantés sur les fosses
Agitées par le sexe
Au petit broc sur l'eau
Armée de point-tard
Où les ors dénués parlent un son
Par la clenche du fond
Pure grêle de billes
Douces piastres allunies
Où l'on n'encule point le vivre
10:01 | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 16 mars 2009
SANS SOUCI DES MONTS
La musique des mots
Se passe des plans-dos
Qui étaient les textes
Sur des pilotis d'eau
Point-barre et tréma
Aux sonorités parfumées
Par le savon d'une planche
Sur laquelle brille
La stratégie hallucinée
D'un point-virgule
23:22 | Lien permanent | Commentaires (1)
COULEE SANS SURFACE
Prend mes mots
Comme on butine un salto
Une langue fourrée
A l'arôme de miel
Prend mes mots
Comme on enfile un manteau
Dans le nu d'hirondelle
D'une sève irréelle
Prend mes mots
En guise de chapeau
Les cuisses ouvertes très haut
Sur la cyprine essentielle
18:33 | Lien permanent | Commentaires (9)
TOUR DE CON DU CONTOUR
Le tour de la question
Comme un point de suspension
Le tour de la maison
Comme un point sans solution
Insoluble est né le café
D'un asphalte sans cuiller
Du sucre sur la langue
Poivre et sel au bout du couloir
Dissolution des assemblées
Constituantes sans volonté
Pénétration en expansion
Dans l'extension des diminutions
13:27 | Lien permanent | Commentaires (3)
TEMPERATURE AMNIOTIQUE
Rien de plus simple
Que de faire du feu
Dans un jacuzzi
Un frottis de vagues
En formes de silex
Donne des étincelles
A l'hydromassage
Dont les ailes velues
S'épurent du velours
De la putréfaction
12:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 15 mars 2009
LE CHARME TRAPU DE LA MENTHE
Les brandons d'une dose d'Edam
Pèlent assez de souveraines
Goûtant l'hermine d'une diva
En cuissot de nuit platineur
Une passe lèche le chef de l'officine
Au chant nu qui bande sur l'arc
Que la chance des poules étend en charme
Sous l'or du pichet des tables d'orge
J'y aime le corps des ornières du sang
Clou des moraines sur la route de glace
09:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 14 mars 2009
LA LENTE MARCHE DU TUBA
Les dames roses pondent à l'écran
Qu'un assis épèle d'une voix saine
Au bon trot d'une voute qui mate
Des fruits couleur de tesson d'opaline
Riche passante aux fesses en lit de runes
Penchant nue sur l'art du rut blanc
Charpente faisant chiner l'argent des loups
Sous les eaux tendres dans la gorge établie
Celle au corps qui gémit sans oeillères
Aime la mousse et la classe d'un pouce
17:53 | Lien permanent | Commentaires (1)
MARSHALL DU GRAND TABAC
Les camels rossent à fond de crin
Les voies qu'on appelle mise en scène
Des rôts tombent d'une chape en croûte
D'où fuit Poulidor au son des fées
Pinçant les miches d'une caresse de vie
A la hanche charnue d'un dard en la rue
Fine aisance cheloue de l'argent des vers parapentes
Qui offrent des dessous léopard aux grandes forges
Où dort l'inceste des prises vierges
Au régime de pousse-mousse en calice
15:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
CARDAN DE HACHE AU BRAS AGILE
Garons les bosses au quatrain des belles
D'un con qui voit sans peine l'amant du miel
Au conte rond d'une route de plage
Où un poil fou enduit sans effort
La vie qui mincit et masse les biches
Harnachées de dorures en parures
Et gèle l'évidence des vers agencées par la lune
Grande au boléro à frange de corps doux
Dont un zeste d'oralité prise
Le givre au gémissement qui mousse amoureux
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NAPPAGE DE BARGE ASILE
Grappin des rebelles de mon posse
Une haleine de convoi empennant
Les ramages en contours de rond
Les poulies fourrent les efforts qui fuient
Vasistas pour lire le visage des miches
Dure apnée de l'art dur en harpe
Mets la taverne en divergence de lune
Langue d'or coulant du beaucoup
Le sel d'un râle pris par le vent
Enjolive les douces génisses à genoux
12:42 | Lien permanent | Commentaires (0)